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« Parfois, je me dis que c'est fou, je ne sais pas comment je fais pour gagner » : la vie de Lenny Martinez comme chasseur d'étapes sur le Tour de France 2025
« Parfois, je me dis que c'est fou, je ne sais pas comment je fais pour gagner » : la vie de Lenny Martinez comme chasseur d'étapes sur le Tour de France 2025

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time2 days ago

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« Parfois, je me dis que c'est fou, je ne sais pas comment je fais pour gagner » : la vie de Lenny Martinez comme chasseur d'étapes sur le Tour de France 2025

Vainqueur trois fois en World Tour cette saison, le grimpeur de poche de Bahrain Victorious (21 ans) a changé de dimension. Mais sur le Tour de France, il avance pas à pas. Détaché au général, il se concentre sur son rôle de chasseur d'étapes. Et particulièrement ce 14 juillet en Auvergne... « Les derniers jours ont été calmes pour vous, est-ce que cela veut dire que la semaine qui s'ouvre sera celle de l'attaque ?C'est clair ! Soit je suis dans l'échappée pour jouer la victoire, soit je suis loin derrière, mais pas entre les deux. Quand je suis derrière, c'est que je n'ai rien à jouer. Donc ce lundi, oui, je vais essayer d'être dans l'échappée. J'ai reconnu l'étape avant le Tour de France, je la connais par coeur, le final, je le connais par coeur aussi. Une échappée peut aller au bout, mais ce sera aussi difficile de la prendre. Être devant un 14 juillet, est-ce quelque chose qui vous parle ?C'est clair que ça rajoute quelque chose. Il y aura du monde sur la route, je le sais. Gagner un 14 juillet, c'est mieux qu'un autre jour (sourire). Quand il y a beaucoup de public, c'est parfois plus fatigant mentalement, mais en fait ça nous pousse, ça nous aide, ça nous donne beaucoup de force. Dans le bus, tu te retrouves parfois avec des acouphènes, on n'entend rien sur la route tellement il y a du monde qui crie ! Lorsque vous avez rejoint Bahrain Victorious cet hiver, disputer le Tour de France était-il un point de passage obligé ?Ce n'était pas une obligation, non, mais il est clair que j'avais envie de le faire. J'avais envie d'y retourner après l'avoir fait l'an dernier sans être au top de ma forme. Dès cet hiver, on l'avait inscrit à ma préparation et dans mes objectifs. C'est la plus belle course au monde, c'est la première course que j'ai regardée à la télé en vacances l'été. C'est en France, il y a du monde, c'est la plus belle course, tout le monde le dira. « Je n'ai pas trop changé, mais je suis très content d'avoir décroché des victoires dans des courses plus importantes que l'an dernier. C'est un cap, je le sais, c'est une autre dimension Quel souvenir gardez-vous du Tour 2024 ?C'était une bonne expérience de le faire, mais mon niveau n'était pas au top, je n'étais pas en mesure de jouer devant (il avait terminé 124e au général, aucun top 30 dans les étapes de montagne). Mais je suis quand même content de l'avoir fait, pour voir ce que c'était, le fonctionnement, l'engouement, je savais que ça me servirait pour les années futures. J'ai vu beaucoup de monde sur le bord des routes dans les cols... J'avais déjà fait la Vuelta, mais là, c'est autre chose. C'est surtout médiatiquement et sur le retentissement de ce qu'on peut faire que j'ai vu une grosse différence. Là-dessus, j'ai appris, je pense. On m'avait dit que ça roulait dix fois plus vite, mais ça, j'en suis moins sûr, ça reste une grosse course de vélo... Quelle est la différence entre le Lenny Martinez qui prend le départ du Tour en 2024 et celui qui a pris le départ de celui-ci ? Cette année, c'est un objectif alors que l'an dernier ça ne l'était pas, il n'était même pas prévu initialement à mon programme. Je n'ai pas trop changé, mais je suis très content d'avoir décroché des victoires dans des courses plus importantes que l'an dernier (une étape de Paris-Nice en mars, une étape du Tour de Romandie et le maillot jaune une journée début avril et une étape au Dauphiné début juin). C'est un cap, je le sais, c'est une autre dimension. J'ai pu enchaîner en plus. J'avais beaucoup gagné l'an dernier, mais pas encore en World Tour, je ne pensais qu'à ça en arrivant à Paris-Nice. C'est un autre niveau, je suis vraiment très content de ça. « Je ne suis plus obligé de gagner seul en haut d'un col de 40 minutes, un effort court peut aussi me correspondre. Ca ouvre la palette » Quels sont les moments forts ?À chaque fois, je me surprends. Je ne pensais pas gagner trois courses World Tour en six mois ! La dernière en date, au Dauphiné, je ne pensais pas gagner le dernier jour, c'était complètement inattendu. Et j'ai adoré gagner tout seul ! C'est encore mieux que les deux autres fois au sprint en petit comité... On a changé quelques trucs à l'entraînement, je sens que je progresse chaque semaine qui passe ou chaque mois qui passe. C'est vraiment plaisant. Il y a eu un peu plus de charge d'entraînement que l'an dernier pour progresser. On a travaillé les efforts courts, un peu « punchy », pour gagner en petit comité. Ça me permet d'avoir d'autres cartes pour m'imposer. Je ne suis plus obligé de gagner seul en haut d'un col de 40 minutes, un effort court peut aussi me correspondre. Ça ouvre la palette. Quelle sensation cela fait-il de se surprendre comme vous le décrivez ?Parfois, je me dis que c'est fou ! À chaque fois, je ne sais pas comment je fais pour gagner (rires). Au départ de Paris-Nice, quand je voyais les adversaires, pour moi, c'était impossible de gagner une étape. Au départ du Dauphiné, encore plus, il y avait Pogacar, Vingegaard, Evenepoel. Chaque année ou chaque course, j'ai l'impression de me dire que je ne pourrais jamais faire ceci ou cela en plus. Et finalement, j'y arrive, c'est ça qui me surprend le plus, c'est une drôle de sensation. J'ai profité de chaque émotion jusque-là. Ça me donne beaucoup de confiance. « A terme, bien sûr que j'aurais envie de jouer le général quand même. Mais pour l'instant, je me plais bien dans ce rôle. Je ne suis peut-être pas encore tout à fait prêt. Vous imaginez vous gagner sur le Tour ?Oui, j'imagine bien la chose, ce serait pas mal (rires)... Moi, ce sera « full » étapes, il n'y aura pas de général pour moi sur le Tour, je ne pars pas pour ça. Chasser les étapes plus que le général, n'est-ce pas ce qui correspond le plus à votre tempérament aujourd'hui ?C'est comme ça que je m'épanouis le plus aujourd'hui, je suis très heureux d'avoir ce rôle, de chasser des étapes. Je trouve qu'il y a une sensation différente. À terme, bien sûr que j'aurais envie de jouer le général quand même. Mais pour l'instant, je me plais bien dans ce rôle. C'est une autre émotion. Jouer le général, tu passes de rien à tout, de tout à rien, d'un seul coup, je ne suis peut-être pas encore tout à fait prêt. Cela vous enlève-t-il de la pression ?Peut-être un peu, mais c'est aussi très difficile d'aller chercher une étape. Mais sur trois semaines de Tour, c'est mieux d'être sur les étapes plutôt que le général, trois semaines, c'est long, c'est éprouvant. C'est mieux pour moi de me faire plaisir comme ça. Le coup de moins bien soudain, comme vous avez eu à Paris-Nice ou au Dauphiné, c'est aussi ce qui vous fait peur sur une course de trois semaines ?Honnêtement, je ne saurais pas expliquer les différences entre les deux coups de moins bien. Ce que je sais, c'est que pour jouer le général, il faut être tous les jours au top de sa forme. Vu le niveau actuel, dès que tu as un coup de moins bien, ça se voit direct. Bim, ça ne pardonne pas. Parfois, je suis moins fort sur certains jours, c'est comme ça. Je suis jeune, je ne suis pas encore 100 % régulier, ça va venir avec l'âge. Je me lève certains jours, je sais que je vais être moins bien, que j'aurais moins de jambes et que la moindre difficulté sera vraiment difficile pour moi. C'est comme ça, il faut faire avec, il faut que je continue à apprendre de ces moments-là. » À lire aussi L. 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Quelle tenue cycliste adopter pour l'été 2025 ?
Quelle tenue cycliste adopter pour l'été 2025 ?

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time09-07-2025

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Quelle tenue cycliste adopter pour l'été 2025 ?

Quelle tenue cycliste adopter pour l'été 2025 ? À l'occasion du Tour de France qui démarre le 5 juillet, nous avons sélectionné pour vous les équipements indispensables pour rouler léger, stylé et performant par temps chaud. Cuissards, maillots, combinaisons, chaussures... retrouvez notre guide complet pour choisir les meilleures pièces selon votre pratique : route, gravel ou VTT. Performance, respirabilité et confort au coeur des tendances estivales pour cyclistes exigeants. La rédaction de L'Equipe n'a pas participé à l'écriture de cet article. Entre chaleur estivale, longues sorties en montagne et envies de performance, le choix d'une tenue cycliste adaptée n'a jamais été aussi crucial. En 2025, les textiles techniques repoussent les limites du confort et de la respirabilité, tout en gardant une touche de style inspirée du peloton professionnel. Maillot ultra-léger, cuissard ventilé, combinaison seconde peau ou chaussures optimisées : voici notre sélection des meilleurs équipements pour rouler cet été dans les meilleures conditions. Autrefois dominée par le seul critère de confort, la tenue cycliste moderne doit désormais conjuguer aérodynamisme, thermorégulation, liberté de mouvement et efficacité sur longue distance. À l'image du Tour de France 2025 qui débute le 5 juillet, les marques misent sur la haute performance, avec des tenues dignes du WorldTour désormais accessibles au grand public. Nous avons passé en revue les meilleurs articles pour rouler cet été, avec une attention particulière portée sur l'ergonomie, la ventilation et la résistance à la chaleur. Notre sélection des meilleures tenues cyclistes été 2025 : - Cuissard EKOÏ Perf Gel Memory - Le choix confort longue distance - Combinaison EKOÏ Perf Tie & Dye - L'arme des chronos estivaux - Maillot LeBram Izoard Ultralight - Le poids plume ventilé - Chaussures EKOÏ RClassic - La performance sans compromis - Short Troy Lee Designs Sprint - L'alternative gravel/VTT stylée Cuissard EKOI Perf Gel Memory - Le cuissard des longues distances Conçu pour les cyclistes qui enchaînent les heures de selle, le cuissard Perf Gel Memory associe maintien musculaire, respirabilité et peau haute performance. Fabriqué à partir de trois textiles techniques, il épouse parfaitement le corps tout en restant frais grâce à un dos micro-perforé et des bandes de maintien aérées. Sa peau en gel mémoire de forme est adaptée aux efforts prolongés, jusqu'à 8 heures. Prix : 80 € Les plus : - Excellente respirabilité, même en forte chaleur. - Maintien musculaire et coupe gainante. - Peau Gel Memory ultra confortable sur longue distance. - Idéal pour sorties sportives ou cyclosportives estivales. Les moins : - Moins adapté aux courtes sorties loisirs. - Coupe très ajustée, nécessite un bon taillant. Combinaison EKOI Perf Tie & Dye - L'arme aéro du peloton Directement inspirée des pelotons pros du Tour de France, cette combinaison se destine aux amateurs de performance pure. Ultraajustée, respirante et pensée pour l'aérodynamisme, elle fait figure de référence pour les compétiteurs. Le haut zippé s'ouvre entièrement pour plus de confort en montée, et les matériaux compressifs assurent une excellente stabilité musculaire à haute intensité. Prix : 100 € - Aérodynamisme maximal, silhouette seconde peau. - Zippée intégrale : ventilation personnalisable. - Style graphique Tie & Dye inspiré du peloton. - Peu pratique pour les pauses longues ou les balades. - Réservée aux cyclistes expérimentés ou compétiteurs. Maillot LeBram Izoard Ultralight - L'allié des fortes chaleurs Conçu pour les canicules et les étapes de montagne, ce maillot se distingue par son extrême légèreté et sa respirabilité. Le tissu mesh ultrafin permet une excellente évacuation de la transpiration, et le dos est traité anti-UV pour une meilleure protection solaire. Sa coupe ajustée améliore le confort aérodynamique sans restreindre les mouvements. Prix : 110 € - Ultra léger, idéal à partir de 25 °C. - Ventilation optimale et séchage rapide. - Dos antiUV + poches pratiques. - Manque de polyvalence sur les sorties fraîches. - Coupe très ajustée, prévoir une taille au-dessus si entre deux. Chaussures EKOI RClassic - Le bon compromis rigidité/confort Ces chaussures sobres et performantes cochent toutes les cases pour une utilisation estivale. Leur semelle renforcée en fibre de verre assure une bonne rigidité, tout en conservant du confort pour les longues sorties. Elles bénéficient d'un serrage Boa® pour un ajustement précis et rapide, et leur dessus microperforé garantit une excellente ventilation. Prix : 72 € - Semelle rigide mais confortable. - Système Boa® durable et fiable. - Bon maintien et respirabilité l'été. - Moins légères que les modèles carbone. - Design plus classique, sans extravagance. Short Troy Lee Designs Sprint - Le style trail pour les sorties gravel Pensé pour l'enduro et le VTT, ce short s'adapte aussi parfaitement à une pratique gravel ou urbaine en été. Son tissu stretch offre une belle liberté de mouvement, et les perforations assurent une bonne ventilation. Avec ses poches zippées et sa coupe fluide, il allie technicité et confort dans un style plus décontracté que les tenues route. Prix : 72,99 € - Grande liberté de mouvement. - Look polyvalent trail/gravel/urbain. - Tissu léger et aéré. - Moins aérodynamique qu'un cuissard route. - Pas de peau intégrée, nécessite un sous-short. Le Tour de France 2025 met en lumière les tendances textiles de l'été : combinaisons seconde peau, cuissards ultraventilés et maillots techniques anti-UV. Les équipes professionnelles utiliseront des tenues similaires aux modèles EKOÏ et Alltricks sélectionnés ici. Pour les cyclistes sportifs ou cyclosportifs, l'ensemble cuissard Perf Gel + maillot Izoard est un combo idéal pour l'endurance et la chaleur. Les compétiteurs viseront la combinaison Tie & Dye. Les polyvalents opteront pour les chaussures RClassic ou le short Sprint en gravel. FAQ - Bien choisir sa tenue cycliste été 2025 Faut-il choisir un maillot ajusté ou ample en été ? Un maillot ajusté permet une meilleure évacuation de la transpiration et limite les frottements. Les tissus modernes comme le mesh sont conçus pour épouser le corps sans gêner les mouvements. Le cuissard est-il indispensable en été ? Oui, même en été, il reste la meilleure solution pour éviter les irritations et profiter d'un confort optimal grâce à sa peau technique. Combinaison ou maillot + cuissard ? La combinaison est idéale pour la performance pure (courses, triathlon), tandis que le duo maillot + cuissard reste plus polyvalent et pratique pour les sorties longues ou les pauses. Quelles chaussures pour rouler quand il fait chaud ? Choisissez un modèle avec dessus perforé et semelle respirante, comme les EKOÏ RClassic. Évitez les chaussures trop fermées ou étanches. Le short VTT est-il une bonne option route ? Oui, pour les trajets urbains, gravel ou loisir, surtout si vous recherchez plus de liberté de mouvement. Il faudra simplement y ajouter un sous-short à peau. Contenu sponsorisé. Certains liens de cet article sont trackés et peuvent générer une commission pour L'Equipe. Les prix mentionnés le sont à titre indicatif et sont susceptibles d'évoluer.

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