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Déçu du manque de progrès en course, Fabio Quartararo pense fatalement à l'après-Yamaha
Déçu du manque de progrès en course, Fabio Quartararo pense fatalement à l'après-Yamaha

L'Équipe

time3 days ago

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Déçu du manque de progrès en course, Fabio Quartararo pense fatalement à l'après-Yamaha

Quatrième d'un Grand Prix marqué par de nombreuses chutes, le Français ne s'est pas réjoui de son résultat. Le surplace de Yamaha nourrit plutôt sa réflexion sur l'avenir. En revenant au garage Yamaha à l'issue du Grand Prix d'Allemagne, Fabio Quartararo n'a montré aucun signe de bonheur. Une moue en débriefant rapidement la course avec Diego Gubellini, son chef mécanicien, et puis c'est tout. Une journée comme une autre dans les rangs du constructeur japonais, qui n'a toujours pas gagné la moindre course de MotoGP depuis trois ans. En franchissant la ligne d'arrivée en quatrième position, dimanche au Sachsenring, le Français (26 ans) a pourtant signé son deuxième meilleur dimanche de la saison, après sa deuxième place à Jerez fin avril. En Andalousie, Quartararo rayonnait. Le résultat semblait annoncer une renaissance, au lendemain d'une pole-position fracassante. Mais cette fois, il n'annonce rien. C'est son auteur qui le dit : « Quatre pilotes sont tombés devant nous, ce n'est pas un résultat vraiment réaliste. » Même s'il a fini plus haut qu'il n'avait commencé (6e sur la grille après le forfait de Franco Morbidelli), le champion du monde 2021 a pris 18 secondes dans la vue par Marc Marquez, l'inévitable vainqueur. Surtout, il n'a jamais eu l'impression d'avoir quelque chose à jouer. Il faisait des tours. Il roulait. Point. « Je ne me suis pas senti bien depuis le premier tour jusqu'au dernier, c'est pour ça que je ne suis pas content. On n'est capables de se battre contre personne. » « On fait des réunions chaque samedi, chaque dimanche, on répète toujours les mêmes choses, c'est fatigant » Fabio Quartararo En cet été qui aurait dû confirmer les progrès du printemps dans le tour rapide, Quartararo ne respire pas la joie. Il exhale plutôt l'agacement, qui se retrouve dans chacune de ses interventions médiatiques ou presque. Il a l'impression d'être à fond, de tout donner à chaque virage, mais la machine ne le lui rend pas. Alors il s'énerve, ne se cache même pas, et son équipe en prend pour son grade en direct à la télévision : « On fait des réunions chaque samedi, chaque dimanche, on répète toujours les mêmes choses, c'est fatigant. » Si Quartararo se lâche, c'est parce qu'il a pris conscience du temps qui passe. Il a resigné chez Yamaha l'année dernière en s'appuyant sur l'assurance que le constructeur mettrait les moyens pour revenir au sommet et lui permettre de conquérir un deuxième titre de champion du monde. Les moyens sont là, mais le sommet est encore loin, et le Français est bien obligé d'y penser : peut-être qu'il n'arrivera jamais. Il a donc commencé à réfléchir à l'après. Rien de concret, car il lui reste un an et demi de contrat et il n'a pas l'intention de partir au milieu du gué, comme Jorge Martin vient de tenter de le faire chez Aprilia. Le Niçois ne discute avec aucune autre équipe, mais le moment ne va pas tarder non plus. En 2027 arriveront un nouveau règlement technique, un nouveau manufacturier pour les pneus (Pirelli à la place de Michelin), et les constructeurs aussi vont devoir se positionner sur les pilotes. Pour Quartararo, l'enjeu est de scruter les moindres gains de Yamaha ces prochaines semaines. Qu'ils viennent de la moto actuelle, équipée de l'historique moteur 4 cylindres en ligne, ou des suivantes, mises au point à partir de l'architecture V4. Si rien ne bouge, il se penchera sérieusement sur d'autres pistes pour son futur. Des petites phrases illustrant sa réflexion Comme pour montrer que la réflexion existe, le pilote a lâché au Sachsenring plusieurs petites phrases montrant qu'il est prêt à s'imaginer ailleurs que sous les couleurs du constructeur qui l'a lancé en MotoGP en 2019. « Je pense que les autres marques connaissent un petit peu mon potentiel », a-t-il souligné. Parmi les pistes envisageables, il a parlé d'« équipe officielle » plutôt que satellite, tout en se disant conscient que toutes les portes ne seront pas forcément ouvertes : « Il va falloir prendre en compte où sont les pilotes les mieux placés et essayer de comprendre un peu. » À ce stade, une chose se comprend déjà : à chaque Grand Prix, Yamaha met désormais en jeu ses chances de conserver son meilleur pilote au-delà de 2026. À lire aussi Quartararo, l'ascenseur émotionnel Des investisseurs issus de la F1 bientôt actionnaires de Tech3 ? Imperturbable et indépassable, Marquez est intouchable Quartararo : «Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai doublé quelqu'un»

« Je n'avais aucune sensation sur la moto » : Fabio Quartararo, 4e mais frustré après le Grand Prix d'Allemagne
« Je n'avais aucune sensation sur la moto » : Fabio Quartararo, 4e mais frustré après le Grand Prix d'Allemagne

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time3 days ago

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« Je n'avais aucune sensation sur la moto » : Fabio Quartararo, 4e mais frustré après le Grand Prix d'Allemagne

Si Fabio Quartararo (Yamaha) a réussi à prendre la 4e place du Grand Prix d'Allemagne, dimanche, il n'était pas du tout satisfait de sa course et de la performance de sa moto. Fabio Quartararo (Yamaha), 4e du Grand Prix d'Allemagne : « Je n'avais aucune sensation sur la moto, du premier au dernier tour. C'est frustrant, je n'arrive pas à prendre de plaisir. On travaille, mais il n'y a aucun résultat concret. C'est très difficile. On n'a aucune adhérence, on voit les autres partir, on essaie de pousser un peu plus. Mais les pneus s'usent énormément, donc on ne peut pas trop tirer dessus. Et on perd une demi-seconde au tour, c'est assez bizarre. Il manque de tout, plein de petites choses font que la différence est énorme à la fin de la course. Sur un tour, on est très rapide, mais sur la longueur d'une course, on est très lent. On n'arrive pas à trouver de la constance. On fait des briefings chaque samedi, chaque dimanche, on répète toujours les mêmes choses, c'est fatigant. On n'arrive pas à trouver ce petit plus. C'est à eux (son équipe) de faire le job aussi. »

« Celle-là, je ne l'attendais pas » : Fabio Quartararo, peu satisfait par sa Yamaha, s'étonne de sa troisième place en sprint
« Celle-là, je ne l'attendais pas » : Fabio Quartararo, peu satisfait par sa Yamaha, s'étonne de sa troisième place en sprint

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time4 days ago

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« Celle-là, je ne l'attendais pas » : Fabio Quartararo, peu satisfait par sa Yamaha, s'étonne de sa troisième place en sprint

Dépité aux essais, le Français s'est surpris lui-même en allant chercher sous la pluie, ce samedi, son premier podium en sprint depuis deux ans (3e). Reste à comprendre pourquoi la Yamaha a si bien marché. Construit dans un drôle d'endroit, à flanc de collines qui feraient de bonnes pistes rouges pour les skieurs, le Sachsenring ressemble autant à un circuit de moto qu'à un grand huit. Les pilotes s'y régalent ou s'y font peur, au gré des montées et des descentes qui rythment le tracé le plus tortueux du calendrier. De haut en bas, ou plutôt de bas en haut, c'est aussi la trajectoire de Fabio Quartararo en ce samedi du Grand Prix d'Allemagne. Arrosé par une pluie froide et poisseuse, le Français y a passé une matinée sous tension. En colère, furieux même. Quatorzième des essais libres, le champion du monde 2021 avait l'impression de ne rien contrôler, si ce n'est son coup de poing sur la bulle de sa Yamaha, qui a payé pour tout ce que la moto n'arrivait pas à faire. Et puis l'après-midi est venue. Sous la même pluie froide et poisseuse, Quartararo est allé chercher la troisième place d'un sprint remporté sans surprise par Marc Marquez. Il a signé là le deuxième podium de sa carrière dans l'épreuve courte, deux ans après celui des Pays-Bas (3e). Après les essais, il n'y avait eu que les qualifications, ni ratées ni géniales (7e). Rien n'annonçait donc que les quinze tours s'emmancheraient aussi bien pour le Français. Il ne l'a d'ailleurs pas caché : « Celle-là, je ne l'attendais pas. » Comment passe-t-on d'un pilote perdu à un pilote rapide en quelques heures ? Yamaha aimerait bien avoir la réponse. Quartararo n'a pu que constater qu'il avait pris un départ de costaud. Il y parvient assez souvent, mais le Niçois finit généralement par être rattrapé par une chute de performance de la M1 qui le tire vers le fond : en trois tours, voire un seul comme à Assen, l'avantage durement gagné en qualification est envolé. « Je m'attendais à voir le pneu se dégrader mais j'ai réussi à conserver le rythme, ce qui était une surprise » Fabio Quartararo Cette fois, la moto est restée stable. « Je m'attendais à voir le pneu se dégrader mais j'ai réussi à conserver le rythme, ce qui était une surprise, s'étonnait le pilote. J'ai été vraiment souple avec la poignée des gaz, en essayant de ne pas glisser. » Le rythme s'est maintenu jusqu'au bout. Pas assez pour empêcher Marc Marquez de le priver de la deuxième place au début du 9e tour, mais suffisamment pour résister à Fabio Di Giannantonio alors que la piste commençait à sécher. Pour Yamaha, c'est un mystère de plus. Jusque-là, la pluie n'était pas spécialement vue comme un facteur favorable. Il y a de quoi se gratter la tête, mais il y a aussi de quoi savourer un peu, et le constructeur japonais en a besoin. Après le regain de performance du printemps, où les pole positions se sont enchaînées, le recul dans la hiérarchie a recommencé à faire bouillir le casque de Quartararo. Il a du mal à parler positivement de sa moto, et même un peu de l'équipe, comme si le doute sur la capacité de Yamaha à revenir au sommet s'insinuait peu à peu dans son esprit. En quelques phrases prononcées sur la chaîne du MotoGP à Assen, il a mis la pression sur le constructeur japonais (« J'ai besoin d'un projet victorieux maintenant »). Au Sachsenring, il a continué dans la même veine en refusant de se satisfaire des tests du V4, la nouvelle architecture moteur qui pourrait remplacer l'historique 4 cylindres en ligne la saison prochaine : « Le retour est assez bon mais les chronos sont super lents. C'est sûr que la moto peut être bonne si on roule deux secondes plus doucement. » En attendant, il y a un Grand Prix à accomplir ce dimanche. Peut-être dans des conditions similaires car la pluie n'a pas l'intention de quitter le Sachsenring. Quartararo ne voulait en tirer aucune conclusion. « On verra. » L'ascenseur émotionnel, il commence à connaître. À lire aussi Imperturbable et indépassable, Marquez est intouchable Des investisseurs issus de la F1 bientôt actionnaires de Tech3 ? Quartararo : «Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai doublé quelqu'un» Zarco, les raisons des zéro

MotoGP : Marquez s'adjuge la course sprint, Quartararo s'invite sur le podium
MotoGP : Marquez s'adjuge la course sprint, Quartararo s'invite sur le podium

Le Parisien

time4 days ago

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MotoGP : Marquez s'adjuge la course sprint, Quartararo s'invite sur le podium

À la fin, c'est Marc Marquez qui l'emporte. L'octuple champion du monde MotoGP continue d'imposer sa loi lors des courses sprint du samedi. Au Sachsenring, l'Espagnol a remporté sa dixième victoire en 11 apparitions sur le format cette saison. Il devance Marco Bezzecchi et Fabio Quartararo. Alors que Marquez manquait son envol, le Français, septième sur la grille, réalisait un départ canon pour se hisser à la troisième place. Après la lourde chute de Franco Morbidelli, le pilote Yamaha est même remonté à la deuxième position, à une petite seconde de la tête de course. Mais au Sachsenring, Marquez règne en roi (huit victoires sur le circuit). Et malgré un mauvais départ le reléguant à la cinquième place, le Catalan a montré qu'il était le meilleur en remontant d'abord sur Quartararo, puis en dépassant Bezzecchi dans le dernier tour. Le Français signe son deuxième podium de la saison, après y être monté lors du Grand-Prix d'Espagne en avril. La joie du pilote Yamaha contrastait avec la déception de son compatriote Johann Zarco. Deuxième au départ et très à l'aise dans des conditions difficiles, le vétéran de la grille ne visait rien de moins que la victoire. Mais son choix stratégique d'équiper les pneus médium l'a empêché de peser dans la bataille, échouant à la septième place après deux premiers tours compliqués. Plus loin, les concurrents au titre sont complètement passés à côté de leur course. Alex Marquez n'a pas réussi à suivre le rythme de son frère, et échoue au huitième rang. Francesco Bagnaia a quant à lui connu une course très difficile, finissant 12e.

MotoGP : «on n'a pas de rythme», Quartararo dépité malgré sa quatrième place en essais
MotoGP : «on n'a pas de rythme», Quartararo dépité malgré sa quatrième place en essais

Le Figaro

time4 days ago

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MotoGP : «on n'a pas de rythme», Quartararo dépité malgré sa quatrième place en essais

Fabio Quartararo a réalisé une bonne performance ce vendredi au Sachsenring en se classant quatrième des essais derrière trois Ducati. Mais le Français n'est pas heureux du comportement de sa moto. Une quatrième place derrière trois Ducati. On aurait pu penser que Fabio Quartararo ressortirait satisfait de sa journée d'essais au Sachsenring. Que nenni. Le Français est heureux de sa performance sur un tour mais n'est pas confiant quant au rythme de sa Yamaha en course. Le champion du monde 2021 espère «que dans les prochaines semaines ou les prochains mois, on pourra trouver une solution pour le rythme. Ce n'est pas vraiment le rythme, c'est plus trouver plus de grip (de l'adhérence, ndlr), pour que la moto glisse moins, qu'elle n'use et ne fasse pas trop surchauffer le pneu». Publicité Un problème de température Quartararo a précisé que le manque d'adhérence était un réel souci mais pas le plus impactant : «la surchauffe du pneu est l'un [des problèmes]. Mais on glisse aussi beaucoup plus, donc on a moins de performance. On voit que les autres sont une demi-seconde plus rapides donc on attaque un peu plus. Quand on donne 80% et qu'on en garde un peu, ils en donnent 50, donc ils ont encore 30 points de marge sur nous. On peut voir que la température et le grip sont le principal problème». Le tricolore a également fustigé un manque d'équilibre sur l'arrière de sa moto surtout comparé à l'avant : «sincèrement, je pense qu'on a l'une des meilleures motos pour les sensations sur l'avant. Je n'ai pas testé les autres mais je sens qu'on a une grande confiance, mais on l'utilise beaucoup plus et on est beaucoup plus à la limite. L'équilibre n'est pas super, super bon». Il reste des espoirs de progression dans ce domaine pour Yamaha. L'écurie japonaise a installé une nouvelle pièce aérodynamique à l'arrière de sa moto ce week-end en Allemagne, censée améliorer sa stabilité et donc ses performances.

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