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24 Heures
a day ago
- Science
- 24 Heures
Les gens qui râlent tout le temps sont épuisants!
Nos pensées et attitudes influent sur l'entourage, alors choisissons d'être positifs. Rosette Poletti Publié aujourd'hui à 16h06 Yvain Genevay-Montage Tamedia «Une cliente est entrée dans mon salon et a presque jeté son sac sur le fauteuil et a commencé sa litanie: «J'en ai marre, il fait trop chaud, les gens sont débiles. Je ne sais pas quoi faire avec mes cheveux, ils ne tiennent pas!» Quand elle est partie, quel soulagement! Mais je me sentais vidée. Heureusement que j'ai aussi des clientes supers, mais… les supernégatives existent. Pour qui nous prennent-elles, nous les coiffeuses, nous ne sommes ni leurs poubelles émotionnelles ni leur psychologue. Il faudrait expliquer aux gens à quel point ils peuvent perturber l'énergie autour d'eux par leur comportement!» L'influence sur les autres Il y a longtemps que j'admire les coiffeuses pour leur capacité à entendre tous les malheurs du monde déposés dans leur salon. Bien sûr, elles ne sont pas les seules à vivre cela dans le cadre professionnel, mais elles ont le temps de recevoir beaucoup d'énergie négative de la part d'une personne qui se plaint, critique tout et tous, et n'est jamais satisfaite. Nous avons tous expérimenté ce genre de situation, quand quelqu'un change l'atmosphère d'un groupe ou d'un lieu en partageant sa grande négativité. Car qu'on le veuille ou non, on est affecté, parfois inconsciemment, par ce qu'émettent ceux qui nous entourent. Se trouver dans un train ou un avion à côté d'une personne insatisfaite et qui le fait savoir peut gâcher tout un trajet. Il en est de même dans une chambre d'hôpital, avec d'autres patients ou le personnel soignant. Bien sûr, tout cela n'est pas facilement mesurable par la science, mais nous le savons parce que nous le ressentons. Faire rayonner l'énergie positive Mais l'heureux revers de la médaille fait qu'une humeur positive et enjouée élève le niveau d'énergie. On ne l'enseigne pas assez aux enfants. Il ne s'agit pas de le dire, mais de le vivre, de donner l'exemple, pour contrer les échanges négatifs et les diatribes blessantes qui polluent les réseaux sociaux notamment. Il y a quelques décennies, j'ai eu la chance de lire un texte fondamental du philosophe québécois Placide Gaboury (1928-2012): «L'être humain est ce qu'il pense. Les pensées que nous abritons au long des jours construisent notre réalité, agissent sur notre niveau d'énergie, sur notre vie émotionnelle et spirituelle. Ce que nous pensons détermine ce que nous disons, ce que nous faisons et aussi ce que nous récoltons.» Il écrivait encore: «La moindre intention, la moindre pensée, le moindre désir sont des énergies que le mental envoie dans l'univers, comme l'érable ou le pissenlit répandent au large leurs graines. Tout produit un effet. Certaines pensées peuvent d'ailleurs produire un effet plus important qu'un acte visible. C'est que l'énergie est plus subtile à ce niveau où elle atteint l'univers à son niveau le plus subtil, celui de sa conscience. Il est capital de rendre ses pensées cohérentes et positives si l'on veut contribuer à l'évolution du monde et, par contrecoup, recevoir soi-même des effets positifs qui ne peuvent manquer de se produire. Car l'univers, c'est notre corps, et «les autres», c'est nous-mêmes. En fin de compte, c'est toujours pour ou contre soi-même que l'on agit.» Être positif, voir ce qui est beau, bon, savoir être dans la gratitude, ne signifie pas tout accepter, être un béni-oui-oui comme certains le craignent. C'est décider et vivre la décision de chaque instant, de ne pas ajouter d'énergies négatives aux difficultés de la vie! On a le droit d'en avoir marre, d'être de mauvaise humeur comme la cliente de notre correspondante, mais on n'a pas à le projeter sur les autres. On a la responsabilité de ce qu'on fait de ses émotions. C'est assez extraordinaire de penser à la puissance que nous détenons: par un simple sourire, un mot de gratitude, d'admiration, on peut permettre à quelqu'un de se sentir mieux. Alors, bien sûr, on peut aussi faire le contraire par des critiques méchantes, des humiliations, des insultes. Être positif est un choix! Envoyer des pensées d'amour, manifester de la bienveillance, certains trouvent cela ringard. C'est tout le contraire! Cela exige une capacité de conscience quotidienne de soi: se rendre compte que l'on a toujours le choix de changer ses pensées, de réfléchir à ce que l'on dit, de voir le beau et le bon, sans cesser d'être conscient de l'absurde et du mal qui existent aussi – et en faisant tout ce que l'on peut pour les faire diminuer. L'auteur Shad Helmstetter résumait tout cela ainsi: «Si chacun de nous ne faisait rien d'autre que de prendre la responsabilité de lui-même, il n'y aurait plus besoin de désirer changer le monde. Le résultat de notre vie ici-bas sera la somme totale de tous les petits choix que nous aurons faits jour après jour.» Alors, où que vous soyez quand vous lirez ces lignes, faites l'expérience de sourire à ceux qui vous entourent ou à vous-même, et faites une remarque positive ou admirative: vous sentirez le niveau d'énergie s'élever! Très bonnes vacances, amis lecteurs, si vous en avez, et bonne semaine à tous les autres! À lire: «Quoi dire lorsqu'on se parle», Shad Helmstetter (Un Monde différent); «Un rien peut tout changer!», James Clear (Larousse); «Adoptez un état d'esprit positif», Nina Nansen (Spécial Art). Vive la posititivé de Rosette Poletti Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
5 days ago
- Politics
- 24 Heures
Un policier fait feu contre un automobiliste aux Plaines-du-Loup
Deux motards de la police ont tenté d'intercepter une puissante berline samedi dernier, en vain. Un suspect suisse de 26 ans a été arrêté à Saint-Prex. Publié aujourd'hui à 15h35 Mis à jour il y a 17 minutes Le refus d'obtempérer s'est déroulé aux Plaines-du-Loup samedi dernier. Un suspect a été interpellé le lendemain à Saint-Prex. Photo Yvain Genevay / Tamedia Yvain Genevay / Tamedia En bref: Le quartier lausannois des Plaines-du-Loup fait décidément beaucoup parler de lui en ce début d'été. Après la mort d'une adolescente à scooter, poursuivie par un agent, le lundi 1er juillet, c'est le refus d'obtempérer d'un automobiliste qui s'est soldé par un tir de police samedi passé. Un suspect a été interpellé le lendemain à Saint-Prex. Un des policiers percuté Samedi 5 juillet, peu après 10 h 30, deux motards de la police municipale de Lausanne ont repéré un véhicule sur la route des Plaines-du-Loup , dont le propriétaire faisait l'objet d'un mandat d'arrêt. Alors que les agents s'approchaient pour procéder à un contrôle, le conducteur a manœuvré son véhicule de manière dangereuse pour s'y soustraire, percutant l'un d'eux sans toutefois le blesser. Ce dernier a fait usage de son arme de service et a tiré un coup de feu en direction du véhicule. La puissante berline a pris la fuite à très haute vitesse en direction de la route de Romanel, avant d'être perdue de vue sur la route d'Yverdon, commune de Romanel-sur-Lausanne. «À la suite de ces événements, un suspect a été interpellé le lendemain matin, dimanche 6 juillet, à Saint-Prex», explique la police. Il s'agit d'un homme de 26 ans, de nationalité suisse et domicilié dans la région lausannoise, condamné à plusieurs reprises pour de graves infractions à la loi sur la circulation routière (LCR). Bien qu'il ne possède pas de permis de conduire, ses véhicules auraient été impliqués dans plusieurs récentes infractions à la LCR à Lausanne, dont des délits de fuite à haute vitesse en zone urbaine. Il a été auditionné par le procureur vaudois chargé de l'instruction de ces cas LCR et placé en détention provisoire. Le tir de police sous enquête Une seconde instruction a été ouverte par le Ministère public central et confiée au Détachement d'investigations spéciales policières (Dispo) afin d'établir précisément les faits et les circonstances de l'intervention aux Plaines-du-Loup ayant mené à l'usage par l'un des policiers de son arme de service. L'opération a mobilisé un important dispositif, composé notamment des Brigades motocycliste, canine, judiciaire et du groupe d'intervention de la police municipale de Lausanne, ainsi que du DARD et de la Brigade scientifique de la police cantonale vaudoise, et de la Police Région Morges. Drame à Lausanne Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Laurent Antonoff est journaliste à la rubrique Vaud depuis 1990. Après avoir couvert les régions du Nord vaudois et de la Riviera, il rejoint la rédaction lausannoise au tournant du millénaire. Romancier à ses heures, il est lauréat du Prix du journalisme local de la Berner Zeitung en 1998. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.