Dernières actualités avec #Zagreb


L'Équipe
3 days ago
- Sport
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Un an après son titre paralympique, Aurélie Aubert sacrée championne d'Europe de boccia
Aurélie Aubert a remporté ce dimanche le titre européen en boccia à Zagreb, en battant l'Israélienne Orit Kelner en finale. La championne paralympique s'offre son premier titre continental. Après l'Olympe, Aurélie Aubert a conquis l'Europe. Championne paralympique il y a un an à Paris, où elle avait ensuite été porte-drapeau lors de la cérémonie de clôture, la Française a remporté ce dimanche le titre européen dans la catégorie BC1 à Zagreb. Opposée à l'Israélienne Orit Kelner en finale, elle a réussi à recoller au score dans une partie mal embarquée, forçant une manche décisive. Sans trembler, elle a pu coller une balle au Jack que son adversaire n'a pas réussi à déloger, s'octroyant ainsi son premier titre continental. Aubert (28 ans) confirme ainsi son nouveau statut, un an après son sacre paralympique et cinq mois après être devenue la première femme championne de France de boccia. Pour compléter sa collection de titres, il ne lui manque plus que le titre mondial, qu'elle tentera probablement d'aller chercher à Séoul en septembre 2026.


Le Figaro
3 days ago
- Sport
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Après l'or paralympique à Paris, Aurélie Aubert devient championne d'Europe de boccia pour la première fois
À 28 ans, la Française a conquis, ce dimanche à Zagreb, le premier titre européen de sa carrière face à l'Israélienne Orit Kelner. Le conte de fées se poursuit pour Aurélie Aubert. Un an après sa médaille d'or paralympique décrochée à Paris, la Française de 28 ans est devenue championne d'Europe de boccia pour la première fois, ce dimanche à Zagreb (Croatie). Opposée à l'Israélienne Orit Kelner, la porte-drapeau lors de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques 2024 s'est imposée en finale au terme de la cinquième et dernière manche de départage, alors qu'elle était mal engagée dans la partie. À lire aussi «Je suis contente que les gens aient apprécié cet aspect de ma personnalité» : Aurélie Aubert, l'inoubliable sourire de Paris 2024 Championne du monde en 2026 ? Au moment de conclure, Aubert n'a eu besoin que de quatre balles (sur six possibles) pour en coller une «au Jack» - la boule blanche à viser - et son adversaire n'a pas su la déloger. Titrée, la native de Dreux a terminé la compétition avec cinq victoires en six matchs (une défaite lors du dernier match de poule). Publicité En septembre 2026 à Séoul (Corée du Sud), celle qui a changé de dimension l'été dernier partira, sans doute, à la conquête du titre mondial, le seul manquant à son joli palmarès.


Le Figaro
6 days ago
- Entertainment
- Le Figaro
Un joueur de handball croate licencié de son club serbe après avoir assisté à un concert controversé
Filip Ivic, un gardien de but, était présent dans la foule d'un demi-million de personnes au concert de Thompson, en Croatie, un chanteur accusé de sympathies envers le régime oustachi. Seulement trois semaines après avoir rejoint le club serbe de première division, RK Vojvodina Novi Sad, un handballeur croate a été licencié pour avoir assisté au concert d'un chanteur controversé. Membre de l'équipe nationale croate de handball et l'un des gardiens les plus titrés du pays, Filip Ivic se trouve désormais sans club après avoir posté sur Instagram une photo de lui dans la foule du concert de Marko Perkovic, plus connu sous son nom de scène Thompson, raconte le journal croate Vecernji list. Ce chanteur, considéré comme une légende populaire par la majorité des Croates, est accusé par certains observateurs de sympathies envers le régime oustachi qui avait collaboré avec Hitler et Mussolini pendant la Seconde Guerre mondiale. Thompson s'est fait connaître durant la guerre de Croatie dans les années 1990 grâce à ses chants nationalistes. Son concert, qui a réuni un demi-million de personnes le 5 juillet dernier à Zagreb, a suscité de vives critiques au sein de l'opposition de gauche et du côté de l'ONG Initiative des jeunes pour les droits de l'homme. Cette dernière a qualifié l'événement du «plus grand rassemblement (pro) fasciste organisé en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale». Publicité «Inacceptable» Des critiques ont également été formulées en Serbie, pays que les Croates accusent d'avoir voulu les envahir, à travers la voix de la présidente du Parlement, Ana Brnabic. Elle a appelé l'Union européenne à réagir, estimant qu'«il n'y a pas de place sur le continent européen pour une rhétorique aussi dangereuse et haineuse». Le club serbe du handballeur Filip Ivic a lui aussi rapidement réagi - et avec fermeté - à la publication de sa nouvelle recrue. «Il n'y a pas de place pour quiconque assistera à un événement qui offense la mémoire de milliers de victimes innocentes», s'est-il justifié dans un communiqué. Le président du club a par ailleurs évoqué une situation «inacceptable». Le contrat signé fin juin a été «résilié unilatéralement, provoquant un tollé dans les médias régionaux et relançant le débat autour de l'imbrication du sport, de la politique et des identités nationales dans cette région», explique le journal croate. «Rendre hommage à mon ami» Dans une publication postée sur Instagram après la polémique, Filip Ivic a défendu sa présence à ce concert, avançant une raison personnelle. «La soirée a été particulièrement émouvante pour moi, car j'assistais à ce concert sans mon meilleur ami Nikola Pokrivac, récemment décédé tragiquement. En tant que joueur de l'équipe nationale, j'ai célébré les victoires de nos Vatreni (surnom des joueurs croates, NDLR) avec des chants d'unité et en unissant tous les citoyens croates», a écrit le gardien de but, passé par le club de Chambéry. Sur la photo, il était en effet vêtu du maillot du joueur de foot Nikola Pokrivac, décédé en avril dernier dans un accident de voiture. «Toute interprétation négative de ma présence au concert, autre que celle d'apprécier la chanson qui unit 500.000 personnes et de rendre hommage à mon ami, est infondée», a-t-il poursuivi, ajoutant qu'il a été «élevé dans l'amour et le respect des autres». «Au cours de ma carrière, j'ai eu l'honneur de jouer au sein d'une équipe composée de joueurs de toutes nationalités, de toutes religions et de toutes convictions politiques. Nous nous affrontions exclusivement sur le terrain, dans un esprit de fair-play, et en dehors, nous étions inséparables», a-t-il précisé. Le joueur croate a néanmoins déclaré «respecter le droit de (s)on ancien club à prendre ses propres décisions en fonction de ses propres appréciations». Fairplay, il a souhaité «le plus grand succès» au club et ses anciens coéquipiers, avec qui il n'avait pas encore joué.


Le Parisien
09-07-2025
- Sport
- Le Parisien
« Inacceptable » : un joueur de handball croate viré par son club serbe pour avoir assisté à un concert
Deux semaines... et puis s'en va. Le joueur croate de handball Filip Ivić ne sera pas resté longtemps dans sa nouvelle équipe serbe, le RK Vojvodina Novi Sad. Le gardien de but, passé par Gummersbach et Chambéry, a e effet été licencié pour avoir assisté parmi la foule immense à Zagreb au concert d'un chanteur croate connu pour ses positions ultra-nationalistes. Le joueur âgé de 32 ans a publié une photo où il a confirmé sa présence au spectacle de Marko Perković « Thompson » , pour la supprimer peu de temps après, comme le rapporte « Gazeta Express ». Le message a néanmoins été lu par les dirigeants de Novi Sad, qui ont immédiatement pris leur irrévocable décision, arguant « qu'il n'y aura pas de place pour quiconque assistera à un évènement qui offense la mémoire de milliers de victimes innocentes ». Dans un communiqué, le président du club de Voïvodine évoque une situation « inacceptable ». Marko Perković, 58 ans, plus connu sous son nom de scène « Thompson », est un chanteur ethno-rock croate populaire. Sympathisant des idéologies néofascistes, il a rassemblé ce samedi près de 500 000 personnes (soit à peu près un citoyen croate sur huit) à l'Hippodrome de Zagreb. Défenseur de la structure familiale traditionnelle et patriote affirmé, il n'hésite pas à appeler à un « retour aux traditions ». Il doit son surnom à l'arme qu'il utilisait lors de la guerre d'indépendance de son pays (1991-1995), une mitraillette américaine Thompson. Le gardien de but a été photographié lors du concert portant le maillot et le numéro de son ami tragiquement décédé, l'ancien footballeur défenseur de l'AS Monaco et de l'équipe nationale de football croate, Nikola Pokrivac . « La soirée a été particulièrement émouvante pour moi, car j'assistais à ce concert sans mon meilleur ami Nikola Pokrivač, récemment décédé tragiquement, a-t-il écrit dans un post sur Instagram. En tant que joueur de l'équipe nationale, j'ai célébré les victoires de nos Vatreni (NDLR : le surnom des Croates) avec des chants d'unité et en unissant tous les citoyens croates. Toute interprétation négative de ma présence au concert, autre que celle d'apprécier la chanson qui unit 500 000 personnes et de rendre hommage à mon ami, est infondée. » Filip Ivić ajoute : « J'ai été élevé dans l'amour des miens et le respect des autres. Au cours de ma carrière, j'ai eu l'honneur de jouer au sein d'une équipe composée de joueurs de toutes nationalités, de toutes religions et de toutes convictions politiques. Nous nous affrontions exclusivement sur le terrain, dans un esprit de fair-play, et en dehors, nous étions inséparables ». Pas rancunier, il conclut en assurant qu'il « respecte » la décision de son ancien club. « Je souhaite à mes anciens coéquipiers, avec qui je n'ai pas encore joué, et à mon ancien club, le RK Vojvodina, le meilleur et plein de succès sur le terrain », dit-il.


Le Figaro
07-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Croatie : vives critiques après le concert géant d'un chanteur aux sympathies d'ultra-droite
Le méga concert d'un chanteur croate connu pour ses sympathies d'ultra-droite, qui a attiré environ 450.000 fans ce week-end, suscite de vives critiques en Croatie après la multiplication de symboles et de slogans pro-nazis visibles pendant le show, qui a partiellement paralysé Zagreb. Environ 450.000 places de concert ont été vendues dont 350.000 en Croatie, selon des chiffres communiqués par la police nationale dans un pays qui compte 3,8 millions d'habitants. Publicité Une icône folk-rock connue pour ses chansons nationalistes dans les années 1990 Marko Perkovic, connu sous son nom de scène Thompson, a été interdit de se produire dans plusieurs pays en raison de ses sympathies pour le régime fasciste oustachi croate durant la Seconde Guerre mondiale. Icône folk-rock de l'ultra droite, il s'est fait connaître pour ses chansons nationalistes dans les années 1990, au moment du conflit serbo-croate. Lors de son concert qui s'est déroulé samedi à l'hippodrome de Zagreb, Thompson a interprété l'une de ses chansons les plus connues, commençant par le salut oustachi - «Za Dom - Spremni» («Pour la patrie - Prêts !») - dont la réponse a été reprise en chœur par la foule. Ce salut était également utilisé par l'unité paramilitaire HOS, aujourd'hui dissoute, pendant la guerre des années 1990, et le chanteur a assuré que la chanson faisait référence à ce conflit. De nombreux fans, percevant Thompson comme un patriote qui défend également les valeurs traditionnelles et religieuses, étaient vêtus de t-shirts noirs arborant le slogan «Za Dom -Spremni». «Des messages extrémistes ont bénéficié d'une logistique étatique» Le premier ministre conservateur croate dont le pays est membre de l'Union européenne, Andrej Plenkovic, a assisté à la répétition générale du concert et a pris une photo avec le chanteur, en présence du président du Parlement, Gordan Jandrokovic. L'utilisation massive des symboles et de slogans oustachis lors du concert a été vivement critiquée notamment par l'opposition de gauche et des ONG. Le ministre croate de l'Intérieur, Davor Bozinovic, a déclaré qu'il «ne comprenait pas ceux qui tentent de présenter un demi-million de personnes comme des extrémistes ou des radicaux». «Nous avons assisté (samedi) à une honte mondiale, où des messages extrémistes ont bénéficié d'une logistique étatique et d'un soutien direct du plus haut niveau du gouvernement», ont fustigé les sociaux-démocrates, principal parti d'opposition. Publicité Pour l'ONG Initiative des jeunes pour les droits de l'homme, cet événement «est devenu le plus grand rassemblement (pro) fasciste organisé en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale» et constitue une «attaque directe contre les valeurs fondamentales de l'Union européenne». Une tolérance croissante à l'égard du passé pro-nazi en Croatie Ces dernières années, la Croatie a montré une tolérance croissante à l'égard de son passé pro-nazi, et ses détracteurs accusent les autorités de manquer de vigueur pour interdire les emblèmes oustachis dans l'espace public. L'État fantoche croate dirigé par le régime oustachi, qui avait comme objectif de renverser la monarchie et de contrer la prédominance serbe sur le royaume de Yougoslavie, a été installé par Hitler et Mussolini en 1941. Les Oustachis (insurgés en croate) ont persécuté et tué des centaines de milliers de Serbes, de Juifs, de Croates antifascistes et des Roms dans des camps de concentration pendant la Deuxième Guerre mondiale.