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Le Parisien
10-07-2025
- Politics
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Affaire abbé Pierre : l'Église de France exprime son « effroi » après 12 nouveaux témoignages de violences sexuelles
Un an après les premiers témoignages , l'Église de France a dit jeudi son « effroi » après la révélation, mercredi, de douze nouvelles accusations de violences sexuelles visant l'abbé Pierre . L'épiscopat a souligné sa « détermination » à mener un processus de réparation. « La Conférence des évêques de France (CEF) a reçu avec effroi le témoignage de douze nouvelles personnes victimes de l'abbé Pierre , dont sept mineures au moment des faits. Les évêques assurent ces personnes de leur proximité », a déclaré l'Église de France dans un communiqué. Le cabinet spécialisé Egaé a fait état mercredi de ces victimes dans un rapport qui porte à 45 le nombre d' accusations de violences sexuelles visant l'abbé Pierre, décédé en 2007. Emmaüs a de son côté annoncé mercredi la mise en place avec la CEF d'un dispositif de réparation, opérationnel à compter de septembre 2025, et qui sera porté par la Commission reconnaissance et réparation (CRR). Cette instance a été mise en place après les révélations, en 2021 sur la pédocriminalité dans l'Église depuis les années 1950. « Il s'agit avant tout d'un dispositif d'accueil, d'écoute, de reconnaissance, de réparation financière et d'accompagnement des personnes victimes pour les aider à se reconstruire », précise la Conférence des évêques de France. Au passage, la CEF encourage également, « dans un souci de vérité et de clarté » toute personne ayant subi des violences par l'abbé Pierre « à se rapprocher de l'un des dispositifs d'écoute et d'accompagnement de l'Église », notamment via le numéro d'appel dédié (01.41.83.42.17) ou les cellules d'écoute des diocèses. Figure iconique en France et fondateur d'Emmaüs, l'abbé Pierre est depuis juillet 2024 visé par une série d'accusations de violences sexuelles commises entre les années 1950 et 2000.


Le HuffPost France
09-07-2025
- Politics
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L'abbé Pierre visé par de nouvelles accusations, notamment sur mineurs
ABBE PIERRE - Dix-huit ans après la mort de l'abbé Pierre, et un an après les premières révélations le concernant, de nouvelles victimes libèrent leur parole. Douze nouvelles personnes qui ont subi des violences sexuelles, dont sept mineures, ont été identifiées, a annoncé le groupe Egae ce mercredi 9 juillet, cité par l'AFP. Par ailleurs, un fonds de réparation financière va être créé par l'Église catholique et Emmaüs. « Depuis janvier 2025, le groupe Egae a reçu des informations concernant douze personnes ayant été victimes de l'abbé Pierre. Sept de ces témoignages concernent des personnes mineures » au moment des faits, explique le cabinet spécialisé mandaté par Emmaüs pour faire toute la lumière sur cette affaire. Longtemps figure iconique de la défense des démunis, Henri Grouès, décédé en 2007, est désormais visé par 45 accusations de violences sexuelles. Des victimes âgées de 10, 11, 15 et 17 ans Parmi les témoignages anonymisés, le rapport, consulté par l'hebdomadaire La Vie et l'AFP, cite ceux de deux sœurs dont l'une a « fait état d'une masturbation de l'abbé Pierre sur son sexe alors qu'elle venait d'avoir 11 ans », au milieu des années 70. Sa sœur « lui a confié avoir subi une fellation forcée à ses 15 ans », ce qui relève du viol. Une autre victime a décrit dans un mail « au moins trois faits de violences sexuelles lorsqu'elle avait 10 ans » dans les années 1990, selon le compte rendu d'activité de la ligne d'écoute d'Egae dédié aux victimes de l'abbé Pierre. Une autre encore, âgée de 17 ans à l'époque, « a subi un contact entre ses cuisses, sous sa jupe » alors qu'elle voyageait en train dans le wagon de l'abbé Pierre en 1953. À son arrivée, les sœurs qui l'ont accueillie « lui ont dit qu'elle avait tout imaginé », rapporte le cabinet. « Reconnaissance matérielle des violences et des conséquences subies » Pour ces victimes, Emmaüs et la Conférence des évêques de France (CEF) ont « décidé conjointement la mise en place d'un dispositif de réparation financière », explique Emmaüs dans un communiqué distinct. Ce dispositif, qui veut « marquer une reconnaissance matérielle des violences et des conséquences subies », sera porté par la commission reconnaissance et réparation (CRR), une instance mise en place par la CEF après les révélations, en 2021, sur la pédocriminalité dans l'Église depuis les années 1950. Opérationnel à compter de septembre 2025, le dispositif sera « entièrement financé par les fonds propres du mouvement Emmaüs et ceux de la CEF ». Le principe est celui de la « responsabilité partagée », du moins à partir de 1954, date à laquelle l'abbé Pierre est associé tant à Emmaüs qu'à l'Église. « Avant cette date, la CEF assumera seule cette charge », affirme La Vie. « Une nouvelle phase s'ouvre » L'autre instance de réparation mise en place par l'Église, l'Inirr, s'est elle engagée à « prendre en charge la réparation pour les trois victimes de l'abbé Pierre qui l'ont déjà contactée », assure Emmaüs. La CRR et l'Inirr recueillent les témoignages de victimes et proposent une réparation financière pouvant aller jusqu'à 60.000 euros. Dans ce « travail de transparence », Emmaüs rappelle avoir créé en interne une commission de recherche dont le rapport est attendu « début 2027 ». « Désormais, une nouvelle phase s'ouvre, avec un dispositif complet au service des victimes », assure le communiqué.


La Presse
09-07-2025
- Politics
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L'abbé Pierre visé par 12 nouvelles accusations de violences sexuelles
(Paris) Un an après les premières révélations, l'abbé Pierre, longtemps figure iconique de la défense des démunis en France, est visé par 12 nouvelles accusations de violences sexuelles, dont « sept concernent des personnes mineures » au moment des faits, selon un rapport publié mercredi, et réalisé par le cabinet spécialisé Egaé. Agence France-Presse Emmaüs et la Conférence des évêques de France (CEF) ont « décidé conjointement la mise en place d'un dispositif de réparation financière à destination des victimes » de l'ecclésiastique, précise Emmaüs dans un communiqué publié avec ce rapport qui porte à 45 le nombre de témoignages visant le prêtre mort en 2007. Parmi les témoignages anonymisés, le rapport cite ceux de deux sœurs dont l'une a « fait état d'une masturbation de l'abbé Pierre sur son sexe alors qu'elle venait d'avoir 11 ans », au milieu des années 1970. Sa sœur « lui a confié avoir subi une fellation forcée à ses 15 ans », ce qui relève du viol. Une autre victime a décrit dans un mail « au moins trois faits de violences sexuelles lorsqu'elle avait 10 ans » dans les années 1990, selon le compte-rendu d'activité, entre janvier et juillet 2025, de la ligne d'écoute dédiée aux victimes de l'abbé Pierre. Une autre encore, âgée de 17 ans à l'époque, « a subi un contact entre ses cuisses, sous sa jupe » alors qu'elle voyageait en train dans le wagon de l'abbé Pierre en 1953. À son arrivée, les sœurs qui l'ont accueillie « lui ont dit qu'elle avait tout imaginé », rapporte le cabinet. Le dispositif de réparation financière, pour sa part, « sera porté par la commission reconnaissance et réparation (CRR) », une instance mise en place par la CEF après les révélations, en 2021, sur la pédocriminalité dans l'Église depuis les années 1950, précise le communiqué. Ce dispositif, opérationnel à compter de septembre 2025, « sera entièrement financé par les fonds propres du mouvement Emmaüs et ceux de la CEF ». Le principe est celui de « responsabilité partagée », car « à partir de 1954, l'abbé Pierre devient une figure publique associée à la fois à son sacerdoce et à son rôle dans la fondation d'Emmaüs », ajoute le communiqué. L'autre instance de réparation mise en place par l'Église, l'Inirr, s'est elle engagée à « prendre en charge la réparation pour les trois victimes de l'abbé Pierre qui l'ont déjà contactée », assure Emmaüs. La CRR et l'Inirr recueillent les témoignages de victimes et proposent une réparation financière pouvant aller jusqu'à 60 000 euros (96 108 dollars canadiens). Dans le « travail de transparence » engagé depuis la révélation des premières accusations, en juillet 2024, Emmaüs rappelle avoir créé en interne une commission de recherche dont le rapport est attendu « début 2027 ». « Désormais, une nouvelle phase s'ouvre, avec un dispositif complet au service des victimes », assure l'association de lutte contre la pauvreté.


24 Heures
09-07-2025
- Business
- 24 Heures
L'abbé Pierre visé par douze nouvelles accusations, dont sept sur mineurs
Un rapport porte à 45 le nombre de témoignages contre le prêtre. Emmaüs et la Conférence des évêques de France ont prévu un dispositif de réparation financière pour les victimes. Publié aujourd'hui à 17h07 L'abbé Pierre est visé par douze nouvelles accusations de violences sexuelles. AFP Un an après les premières révélations, l'abbé Pierre est visé par douze nouvelles accusations de violences sexuelles, dont «sept concernent des personnes mineures» au moment des faits, selon un rapport du cabinet spécialisé Egaé publié mercredi. Emmaüs et la Conférence des évêques de France (CEF) ont «décidé conjointement la mise en place d'un dispositif de réparation financière à destination des victimes de l'abbé Pierre», précise Emmaüs dans un communiqué publié avec ce rapport qui porte à 45 le nombre de témoignages visant le prêtre décédé en 2007. Sur l'abbé Pierre Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
09-07-2025
- Politics
- Le Figaro
L'abbé Pierre visé par douze nouvelles accusations de violences sexuelles, dont sept sur mineurs
Emmaüs et la Conférence des évêques de France ont «décidé conjointement la mise en place d'un dispositif de réparation financière à destination des victimes de l'abbé Pierre», précise Emmaüs dans un communiqué. Un an après les premières révélations, l'abbé Pierre est visé par douze nouvelles accusations de violences sexuelles, dont «sept concernent des personnes mineures» au moment des faits, selon un rapport du cabinet spécialisé Egaé publié mercredi. Emmaüs et la Conférence des évêques de France (CEF) ont «décidé conjointement la mise en place d'un dispositif de réparation financière à destination des victimes de l'abbé Pierre», précise Emmaüs dans un communiqué publié avec ce rapport qui porte à 45 le nombre de témoignages visant le prêtre décédé en 2007. Publicité Plus d'information à venir...