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La Cour suprême autorise les licenciements de milliers de fonctionnaires voulus par Donald Trump
La Cour suprême autorise les licenciements de milliers de fonctionnaires voulus par Donald Trump

Le Figaro

time18 hours ago

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La Cour suprême autorise les licenciements de milliers de fonctionnaires voulus par Donald Trump

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Aucun juge ne pouvait contester les suppressions de postes dans l'administration américaine mises en œuvre par Elon Musk, lorsqu'il était à la tête du Doge. Grâce à deux décisions de la Cour suprême en une semaine, Donald Trump va pouvoir relancer le licenciement de milliers de fonctionnaires, refaçonner toute l'administration et renforcer un peu plus encore les pouvoirs de l'exécutif. Lundi, les neuf sages l'ont autorisé à éliminer plus de 1300 postes au ministère de l'Éducation, ce qui va conduire à son démantèlement. À son arrivée à la Maison-Blanche, le président a signé un décret visant à fermer ce département en charge des bourses étudiantes, des aides aux enfants en difficulté scolaire, des tests d'évaluation… Les conservateurs le considèrent comme une bureaucratie inutile, symbole de la gabegie étatique. En mars, la ministre Linda McMahon a annoncé la suppression de la moitié des effectifs et le transfert de certaines de ses fonctions aux États ou à des agences fédérales. Outre les quelque 1300 employés licenciés, les autres ont pris une retraite anticipée ou ont profité d'un plan de départ qui offrait des compensations financières.

Plus de 1300 licenciements prévus au sein de la diplomatie américaine
Plus de 1300 licenciements prévus au sein de la diplomatie américaine

La Presse

time5 days ago

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Plus de 1300 licenciements prévus au sein de la diplomatie américaine

(Washington) La diplomatie américaine a commencé vendredi le licenciement de plus de 1300 de ses employés, a indiqué à l'AFP un responsable du département d'État. Agence France-Presse Précisément 1353 employés sont visés par cette vague de licenciements, la première d'envergure dans l'administration américaine depuis que la Cour suprême a ouvert la voie en début de semaine aux limogeages massifs de fonctionnaires fédéraux voulus par Donald Trump, selon cette source. « Nous nous opposons à cette décision avec la plus grande fermeté », a cinglé l'association des diplomates américains (AFSA) dans un communiqué, en la qualifiant de « coup catastrophique porté à nos intérêts nationaux ». « À une période de grande instabilité mondiale — avec la guerre qui fait rage en Ukraine, le conflit entre Israël et l'Iran, et les régimes autoritaires qui testent les limites de l'ordre international — les États-Unis ont choisi de désosser leur personnel diplomatique en première ligne », dénonce-t-elle. Le département d'État comptait près de 18 000 employés aux États-Unis en septembre 2024, et environ 80 000 en incluant son personnel en poste à l'étranger, selon des données de ses services. Il d'État avait signifié la veille qu'il allait « bientôt » mettre en œuvre son plan de réduction d'effectifs préparé depuis plusieurs mois et que les employés concernés en seraient informés par courriel. Un de ses hauts responsables avait précisé qu'il ne concernait que le personnel employé sur le territoire américain et qu'il n'y avait « pas de projet pour l'instant » de toucher aux effectifs à l'étranger. Il avait ajouté que l'ensemble des fonctionnaires renvoyés en serait informé le même jour. Dès son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a mené tambour battant des coupes drastiques dans l'administration fédérale et a fait des fonctionnaires fédéraux l'une de ses principales cibles.

Première vague de licenciements en cours au sein de la diplomatie américaine, 1300 employés concernés
Première vague de licenciements en cours au sein de la diplomatie américaine, 1300 employés concernés

Le Figaro

time5 days ago

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Première vague de licenciements en cours au sein de la diplomatie américaine, 1300 employés concernés

La diplomatie américaine a commencé vendredi le licenciement de plus de 1300 de ses employés, a indiqué à l'AFP un responsable du département d'État. Précisément 1353 employés sont visés par cette vague de licenciements, la première d'envergure dans l'administration américaine depuis que la Cour suprême a ouvert la voie en début de semaine aux limogeages massifs de fonctionnaires fédéraux voulus par Donald Trump, selon cette source. «Nous nous opposons à cette décision avec la plus grande fermeté», a cinglé l'association des diplomates américains (AFSA) dans un communiqué, en la qualifiant de «coup catastrophique porté à nos intérêts nationaux». «À une période de grande instabilité mondiale - avec la guerre qui fait rage en Ukraine, le conflit entre Israël et l'Iran, et les régimes autoritaires qui testent les limites de l'ordre international - les États-Unis ont choisi de désosser leur personnel diplomatique en première ligne», dénonce-t-elle. Publicité 80.000 employés au total Le département d'État comptait près de 18.000 employés aux États-Unis en septembre 2024, et environ 80.000 en incluant son personnel en poste à l'étranger, selon des données de ses services. Le département d'État avait signifié la veille qu'il allait «bientôt» mettre en œuvre son plan de réduction d'effectifs préparé depuis plusieurs mois et que les employés concernés en seraient informés par courriel. Un de ses hauts responsables avait précisé qu'il ne concernait que le personnel employé sur le territoire américain et qu'il n'y avait «pas de projet pour l'instant» de toucher aux effectifs à l'étranger. Il avait ajouté que l'ensemble des fonctionnaires renvoyés en serait informé le même jour. Dès son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a mené tambour battant des coupes drastiques dans l'administration fédérale et a fait des fonctionnaires fédéraux l'une de ses principales cibles.

Réforme de l'administration territoriale de l'État : François Bayrou à Chartres ce mardi pour renforcer le rôle des préfets
Réforme de l'administration territoriale de l'État : François Bayrou à Chartres ce mardi pour renforcer le rôle des préfets

Le Figaro

time08-07-2025

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Réforme de l'administration territoriale de l'État : François Bayrou à Chartres ce mardi pour renforcer le rôle des préfets

Après avoir rendu hommage au préfet et résistant Jean Moulin, le premier ministre s'exprimera devant les préfets de régions et de départements, ainsi que les secrétaires généraux des ministères. François Bayrou se rend à Chartres (Eure-et-Loir) ce mardi pour présenter la réforme de l'administration territoriale de l'État qui vise notamment à renforcer le rôle des préfets et simplifier l'action des pouvoirs publics, dans l'espoir de faire des économies. Après une cérémonie en hommage au préfet et résistant Jean Moulin, le premier ministre s'exprimera devant les préfets de régions et de départements, ainsi que les secrétaires généraux des ministères. Le chef du gouvernement sera accompagné par sept ministres, dont Élisabeth Borne (Éducation nationale), Bruno Retailleau (Intérieur) et Catherine Vautrin (Santé et Travail). «C'est le retour de l'État, un État fort au niveau local», résume une source gouvernementale. Le président Emmanuel Macron avait enjoint en 2024 aux hauts fonctionnaires de «simplifier plus vite» l'action publique. «Le préfet de département doit être un patron de l'État», avait insisté le chef de l'État. En avril, devant le Sénat, François Bayrou s'était dit résolu à rendre aux préfets leur «pouvoir de dérogation» pour lutter contre la surproduction de normes parfois contradictoires et simplifier l'action des collectivités, tout en refusant le recours à la «tronçonneuse». Publicité 900 arrêtés de dérogation préfectoraux en cinq ans Le préfet du département, sous l'autorité du préfet de région, deviendrait le «régulateur de la totalité de l'ensemble de l'action de l'État sur le territoire», à qui serait rendu «le pouvoir d'interprétation, de mise en place de décisions de bon sens». Le travail de dérogation préfectorale est rendu possible depuis 2020 par décret, mais il est actuellement circonscrit à un nombre limité de matières. En cinq ans, seuls quelque 900 arrêtés de dérogation préfectoraux ont été pris. Le Sénat a adopté le 11 juin dernier une proposition de loi qui vient préciser, renforcer ou créer toute une panoplie de «dérogations» accordées aux préfets. Ces derniers pourraient autoriser plus facilement certains projets, adapter certaines «normes», «favoriser» l'accès à certaines aides publiques ou «alléger» certaines démarches administratives, sous conditions. Mais la rédaction du texte, très large, a suscité des réserves du côté de l'exécutif et de la gauche. Avec une crainte : voir ce pouvoir de «dérogation» devenir dans certains cas un «pouvoir de substitution». Dans un rapport publié jeudi dernier, une commission d'enquête sénatoriale pointe des carences dans «la capacité de pilotage» de certains opérateurs ou agences publics et recommande d'en confier la tutelle aux préfets. La ministre chargée des Comptes publics Amélie de Montchalin a promis dimanche de fusionner ou supprimer «un tiers» des opérateurs, escomptant en tirer 2 à 3 milliards d'économies d'ici 2027, ce que conteste le rapport du Sénat qui ne les chiffre qu'à 540 millions d'euros.

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