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Comment les licenciés du DOGE d'Elon Musk se battent contre l'oubli
Comment les licenciés du DOGE d'Elon Musk se battent contre l'oubli

24 Heures

timea day ago

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Comment les licenciés du DOGE d'Elon Musk se battent contre l'oubli

Des milliers d'ex-fonctionnaires alertent sur l'impact des coupes budgétaires voulues par le patron de SpaceX et Donald Trump. Alexis Buisson - correspondant à New York Publié aujourd'hui à 18h48 Manifestation de soutien aux employés du Département d'État américain récemment licenciés, devant le bâtiment fédéral Harry S. Truman à Washington, DC, le 11 juillet 2025. Getty Images via AFP/Anna Moneymaker En bref: Alors que Donald Trump cherche à faire oublier l' affaire Epstein , son ex-meilleur ami, Elon Musk, continue de l'enfoncer. Un mois après avoir dit que les documents judiciaires relatifs au financier pédophile et à son réseau ne seront jamais révélés au grand public car «Trump est dedans», le patron de Tesla ne se prive pas de commenter les développements de ce dossier embarrassant pour le locataire de la Maison-Blanche auprès de ses 230 millions d'abonnés sur X. Il a notamment posé des questions sur Epstein à son chatbot Grok et qualifié l'affaire de « cover up » («dissimulation»). Il a aussi utilisé un mème de clown quand le gouvernement a annoncé qu'il n'y avait pas de «liste de clients» d'Epstein impliqués dans son entreprise de trafic sexuel de mineurs, après que la procureure générale, Pam Bondi, a dit que le document était sur son bureau. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Cette bagarre verbale entre les deux hommes, qui ont abruptement mis fin à leur «bromance» en juin dernier en raison de différends sur la «Grande, belle loi» voulue par le président américain, ne fait pas rire Bushraa Khatib. Ancienne écrivaine aux Instituts nationaux de la santé (NIH), où elle faisait de la vulgarisation scientifique autour du travail pointu réalisé au sein de ces centres de recherche publics près de Washington, elle fait partie des milliers d'employés fédéraux remerciés sans ménagement par DOGE (Département de l'efficacité gouvernementale) le 14 février dernier. Une saignée surnommée «Massacre de la Saint-Valentin». «Voir ces deux hommes puissants se disputer, ça attire l'attention des médias. Mais, pour moi, la question fondamentale est ailleurs: quels dégâts ont-ils faits et est-ce trop tard pour les réparer?» observe Bushraa. Les employés licenciés ce jour-là sont réconfortés devant les bureaux. Getty Images via AFP/Anna Moneymaker Depuis le départ officiel d'Elon Musk de la tête de DOGE, en mai dernier, les actions de cette commission sont quelque peu tombées dans l'oubli. Mais elles continuent de se faire sentir. Le 18 juillet, le Congrès a acté une partie des coupes entreprises par l'entité en annulant plus 9 milliards de dollars de crédits (8 milliards à l'aide internationale, 1 milliard aux médias publics) qui avaient été approuvés. Un geste très rare. Se battre pour retrouver un job Pour les fonctionnaires renvoyés comme Bushraa Khatib, le combat contre les coupes budgétaires mises en œuvre continue. «Maintenant que Musk est parti, quelles sont les répercussions des actes de cet homme à qui l'on a donné carte blanche pour remodeler l'administration au nom de l'efficacité? Que faisons-nous pour régler les problèmes qu'il a causés?» demande-t-elle. Bushraa Khatib se bat pour retrouver son ancien empèloi au NIH. Bushraa Khatib Depuis son départ forcé, elle a connu «des hauts et des bas». Tout en participant à des manifestations de fonctionnaires, elle cherche un emploi à Washington et sa banlieue, où elle vit avec son mari et leur fils de 9 ans. Mais la concurrence est féroce. «Depuis mon licenciement, toutes les équipes de communication des NIH ont été virées. Le marché est inondé de personnes ayant les mêmes compétences que moi. Non seulement les offres sont rares, mais il est difficile d'obtenir des réponses de la part des employeurs que l'on contacte. C'est difficile et déprimant.» Simultanément, elle se bat pour retrouver son ancien emploi. Elle a fait appel de son licenciement, qu'elle juge «illégal», auprès de deux commissions. Toutefois, même si elle est réintégrée, elle ne sait pas à quoi son travail ressemblera, étant donné que ses équipes «ont été décimées». «Ils ont fait des coupes sans réfléchir!» Sa situation financière pourrait être plus délicate. En mars dernier, elle a reçu un courriel des NIH l'informant que le licenciement des fonctionnaires en période probatoire (recrutés, comme elle, il y a moins d'un an) avait été suspendu à la suite d'une décision de justice et que l'écrivaine serait mise en congés payés «jusqu'à nouvel ordre». Comme d'autres, elle continue donc de percevoir son salaire. «Je suis toujours rémunérée sans être autorisée à faire mon travail, dit-elle. C'est ridicule.» Elon Musk a quitté officiellement son poste à la tête de DOGE, en mai dernier. AFP/Allison ROBBERT Ce n'est pas la seule incohérence dans le système kafkaïen créé par DOGE, dont le but était de réduire les dépenses publiques tout en rendant les administrations plus efficaces. En juin, le «Washington Post » a trouvé que, depuis l'intervention à la tronçonneuse d'Elon Musk, des décisions routinières, comme l'achat de matériel de bureau ou la sélection de fournisseurs pour des événements, prenaient beaucoup plus de temps et requéraient davantage de paperasse que par le passé. «Il n'y a rien d'efficace dans ce que nous vivons aujourd'hui. Comme ils ont fait des coupes sans réfléchir, la situation actuelle n'a pas de sens. Ils se sont débarrassés de gens qui étaient nécessaires au bon fonctionnement de la machine gouvernementale», reprend Bushraa Khatib. Chaque mardi, elle rend visite à des sénateurs, démocrates comme républicains, avec d'autres «victimes» de DOGE issues de ministères divers, pour les sensibiliser aux conséquences de ces réductions. «Les dégâts infligés à la santé publique et la recherche sont irréversibles. Ils affecteront l'ensemble de l'entreprise scientifique aux États-Unis et dans le reste du monde.» La saga Donald Trump - Elon Musk Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Affaire Epstein : Donald Trump dit n'avoir « jamais » été informé de la présence de son nom
Affaire Epstein : Donald Trump dit n'avoir « jamais » été informé de la présence de son nom

Le HuffPost France

time4 days ago

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Affaire Epstein : Donald Trump dit n'avoir « jamais » été informé de la présence de son nom

ÉTATS-UNIS - Alors qu'il est de plus en plus acculé dans ce dossier épineux, Donald Trump continue de botter en touche. Le président américain a assuré vendredi 25 juillet qu'il n'avait « jamais été informé » de la présence de son nom dans les documents judiciaires ayant conduit à l'inculpation du riche financier Jeffrey Epstein pour trafic sexuel de mineures en 2019. « Je n'ai jamais, jamais été informé », a-t-il répondu, alors que cette affaire l'empoisonne depuis plusieurs jours, interrogé par des journalistes à sa descente d'avion à son arrivée en Écosse. La veille, Donald Trump avait déjà pris ses distances avec le défunt homme d'affaires, dont il était pourtant très proche il y a plus d'une vingtaine d'années, citant plusieurs personnalités, comme l'ex-président démocrate Bill Clinton, bien plus liées à Jeffrey Epstein que lui, a-t-il assuré. « Vous devriez plutôt parler de Bill Clinton, qui est allé sur l'île (de Jeffrey Epstein) 28 fois. Je n'y suis jamais allé », a-t-il lancé depuis la Maison Blanche devant des journalistes avant son départ de Washington pour l'Écosse. Aussi interrogé par sur la possibilité d'accorder une grâce présidentielle ou une commutation de peine à Ghislaine Maxwell, ex-compagne et collaboratrice de Jeffrey Epstein, condamnée à 20 ans de prison pour trafic sexuel, Donald Trump a affirmé « ne pas y avoir pensé ». Second jour d'interrogatoire mené par le numéro 2 de la Justice Un haut responsable gouvernemental américain et ancien avocat de Donald Trump s'est par ailleurs entretenu vendredi pour la seconde journée consécutive avec Ghislaine Maxwell, complice de Jeffrey Epstein, qui purge une peine de prison, démarche inhabituelle révélatrice de l'embarras de l'exécutif dans cette affaire. « Nous avons terminé, Ghislaine a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées lors de cette journée et demie », a déclaré David Markus, l'avocat de Todd Blanche - numéro 2 du ministère de la Justice et ancien avocat personnel de Donald Trump dans plusieurs procédures pénales -, répétant qu'elle avait répondu « honnêtement et autant qu'elle le pouvait ». « Nous n'avons rien demandé », a affirmé l'avocat, précisant par ailleurs qu' « aucune mesure de clémence ne lui avait été proposée » en échange de son témoignage. Cette entrevue hautement inhabituelle entre le numéro 2 du ministère de la Justice et une personne condamnée dans un dossier clos suscitait de nombreuses questions parmi les experts juridiques et les détracteurs de l'administration Trump. Ils reprochent notamment à Todd Blanche de continuer à se comporter comme l'avocat de Donald Trump au service des seuls intérêts de ce dernier. La mort de Jeffrey Epstein, riche homme d'affaires retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant son jugement pour crimes sexuels, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes sur des personnalités de premier plan.

Affaire Epstein : Trump assure n'avoir « jamais » été informé de la présence de son nom dans le dossier
Affaire Epstein : Trump assure n'avoir « jamais » été informé de la présence de son nom dans le dossier

Le Parisien

time4 days ago

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Affaire Epstein : Trump assure n'avoir « jamais » été informé de la présence de son nom dans le dossier

L'exécutif américain est en pleine crise autour de l'affaire Epstein . Donald Trump a assuré vendredi qu'il n'avait « jamais été informé » de la présence de son nom dans les documents judiciaires ayant conduit à l'inculpation du riche financier Jeffrey Epstein pour trafic sexuel de mineures en 2019. « Je n'ai jamais, jamais été informé », a répondu le président américain, que cette affaire empoisonne depuis plusieurs jours, interrogé par des journalistes à sa descente d'avion à son arrivée en Écosse. Plus tôt dans la journée, Donald Trump avait de nouveau pris ses distances avec le défunt homme d'affaires, dont il était pourtant très proche il y a plus d'une vingtaine d'années. « Je n'ai rien à voir avec ce type », a-t-il déclaré à des journalistes à son départ de Washington pour un voyage en Écosse. Il a conseillé aux médias de « s'intéresser plutôt » à des personnalités démocrates comme l'ex-président Bill Clinton ou son ministre des Finances Larry Summers, ex-président de Harvard, assurant pouvoir leur « fournir une liste » de personnalités bien plus liées à Jeffrey Epstein que lui. Interrogé sur la possibilité d'accorder une grâce présidentielle ou une commutation de peine à Ghislaine Maxwell , condamnée en 2022 à 20 ans de prison pour trafic sexuel, Donald Trump a assuré « ne pas y avoir pensé », mais a souligné qu'il en avait le pouvoir. La mort de Jeffrey Epstein, riche homme d'affaires retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant son jugement pour crimes sexuels, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes sur des personnalités de premier plan. Donald Trump, qui pendant des mois a promis à sa base des révélations fracassantes sur ce dossier, subit un retour de flamme, y compris dans son propre camp, depuis que son gouvernement a annoncé début juillet n'avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires. Le ministère de la Justice et le FBI, la police fédérale, ont conclu qu'il n'existait aucune preuve de l'existence d'une liste secrète de « clients » de Jeffrey Epstein et confirmé qu'il s'était bien suicidé. Dans ce contexte, un haut responsable gouvernemental américain et ancien avocat de Donald Trump a rencontré vendredi pour la deuxième journée consécutive Ghislaine Maxwell , complice de Jeffrey Epstein, en Floride, où elle purge sa peine de prison.

Affaire Jeffrey Epstein : comme Donald Trump, Bill Clinton avait écrit au criminel sexuel pour ses 50 ans
Affaire Jeffrey Epstein : comme Donald Trump, Bill Clinton avait écrit au criminel sexuel pour ses 50 ans

Le HuffPost France

time4 days ago

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Affaire Jeffrey Epstein : comme Donald Trump, Bill Clinton avait écrit au criminel sexuel pour ses 50 ans

ÉTATS-UNIS - L'album anniversaire des 50 ans de Jeffrey Epstein continue de faire parler aux États-Unis. Après avoir révélé qu'une lettre salace et un croquis de femme nue au nom de Donald Trump figuraient dans le livre d'or adressé au délinquant sexuel en 2003, le Wall Street Journal assure dans un article paru jeudi 24 juillet que l'ex-président Bill Clinton avait lui aussi laissé un petit mot. Cette révélation n'est pas une bonne nouvelle pour le démocrate. Arrêté en juillet 2019 pour des crimes sexuels et mort en prison la même année, Jeffrey Epstein est un des hommes les plus détestés d'Amérique et l' « affaire Epstein » continue de fasciner les complotistes, persuadés que l'homme d'affaires controversé pourrait entraîner dans sa chute des personnalités célèbres qui auraient trempé dans ses trafics. Lire aussi Donald Trump, empêtré dans l'affaire Epstein, allume un contre-feu en visant Barack Obama Le mot que lui a adressé Bill Clinton pour ses 50 ans figure au chapitre « amis » du livre d'or, tout comme celui de Donald Trump. « C'est rassurant, n'est-ce pas, d'avoir duré aussi longtemps, à travers toutes ces années d'apprentissage et de connaissances, d'aventures et de (le mot est illisible, NDLR), et d'avoir conservé votre curiosité enfantine, votre envie de faire la différence et le réconfort de vos amis », avait écrit le 42e président des États-Unis (de 1992 à 2000). Clinton figurait déjà dans la « liste Epstein » de 2024 En plus de Bill Clinton et Donald Trump, la section « amis » du recueil – préfacé et initié par Ghislaine Maxwell, la compagne de Jeffrey Epstein condamnée en 2022 à 20 ans de prison – comprend aussi la signature du milliardaire Leon Black, de la créatrice Vera Wang ou de l'ex-directrice de Victoria's Secret Leslie Wexner. Y figure aussi un mot du Français Jean-Luc Brunet, directeur d'agence de mannequins. Comme le rappelle Le Parisien, ce dernier s'est aussi suicidé en prison après avoir été accusé de fournir Jeffrey Epstein en mineures prostituées. Bill Clinton avait déjà été épinglé pour ses liens avec le criminel sexuel. Son nom figurait dans la liste de connaissances, proches, victimes ou complices présumés révélée en janvier 2024 par une juge new-yorkaise. Mais cette mention du président démocrate, tout comme celle de Donald Trump, ne faisait pas état du « moindre comportement illégal ou répréhensible de leur part », souligne Le Figaro. Le mari d'Hillary Clinton avait également été mis en cause pour avoir voyagé plusieurs fois dans l'avion privé de Jeffrey Epstein, souvent utilisé pour se rendre dans sa propriété des îles Vierges américaines et décrite par certains comme l' « île de la pédophilie », où des proies y arrivaient par jets privés. Bill Clinton avait alors indiqué n'avoir voyagé à bord de l'appareil qu'à quatre reprises et dans le cadre de son travail humanitaire, rapporte Le Parisien. Par la voix de son cabinet, le démocrate avait assuré en 2019 ne « rien » savoir des en 2008 ou ceux dont il venait d'être accusé à New York.

Ghislaine Maxwell interrogée jeudi par le gouvernement
Ghislaine Maxwell interrogée jeudi par le gouvernement

La Presse

time5 days ago

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Ghislaine Maxwell interrogée jeudi par le gouvernement

(Washington) Empêtré dans l'affaire Epstein, le gouvernement américain a envoyé jeudi un haut responsable interroger l'ex-compagne et complice du délinquant sexuel Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, dans la prison où elle est incarcérée, en Floride. Paul NOLP Agence France-Presse Donald Trump, qui a toujours promis de lever le voile sur le riche financier et son réseau présumé d'exploitation sexuelle, est assailli de critiques, y compris dans son propre camp, pour son refus de dévoiler de nouveaux documents sur l'affaire. Le numéro deux du département de la Justice et ancien avocat personnel de Donald Trump, Todd Blanche, est arrivé dans ce contexte tendu dans la capitale de la Floride, Tallahassee, pour rencontrer Ghislaine Maxwell, ont fait savoir les médias américains. Interrogé par l'AFP, le département de la Justice n'a pas confirmé l'entrevue. L'ex-compagne et collaboratrice de Jeffrey Epstein a été condamnée en 2022 à 20 ans de prison pour trafic sexuel, accusée d'avoir recruté entre 1994 et 2004 des jeunes filles mineures pour qu'Epstein les exploite sexuellement. Son avocat a assuré qu'elle « témoignera toujours sincèrement ». Mais beaucoup en doutent. L'ancienne procureure Joyce Vance a estimé sur X que tout « 'nouveau' témoignage de [Ghislaine] Maxwell » serait « en soi très peu fiable s'il n'était pas étayé par des preuves ». L'affaire Epstein a pris une tournure politique explosive début juillet. Le gouvernement américain a assuré qu'il n'existait aucune preuve de l'existence d'une liste secrète de clients de Jeffrey Epstein, financier très influent, inculpé pour trafic sexuel de mineures en 2019. Il a été retrouvé mort dans sa cellule quelques semaines plus tard, avant son procès. Lettre salace Cette annonce a déclenché une vague de colère chez certains soutiens de Donald Trump. Ces derniers demandent depuis des années la publication de documents supposément cachés par le gouvernement, qui contiendraient des révélations sur des personnalités de premier plan impliquées dans l'affaire. « Si Ghislaine Maxwell a des informations sur toute personne qui a commis des crimes ou des délits sur des victimes, le FBI et le département de la Justice écoutera ce qu'elle a à dire », a déclaré mardi Todd Blanche. Le président américain a été durant des années proche du riche financier, évoluant dans les mêmes cercles que lui. Le Wall Street Journal a rapporté une lettre salace attribuée à Donald Trump à destination de Jeffrey Esptein pour les 50 ans de ce dernier, en 2003. Selon le quotidien américain, elle comporte un texte entouré d'un croquis de femme nue, et sa signature évoque une toison pubienne. « Joyeux anniversaire – et que chaque jour soit un autre merveilleux secret », est-il notamment écrit selon le journal. Le président américain a par ailleurs été informé par sa procureure générale, Pam Bondi, que son nom apparaissait dans les documents judiciaires de l'affaire, selon plusieurs médias américains. Interrogé à ce sujet, le président avait assuré la semaine dernière « non, non, elle nous a juste fait un rapide point sur la situation ». Vacances anticipées Le gouvernement s'emploie à étouffer le feu. Il tente de détourner l'attention en ciblant l'ancien président Barack Obama, accusé par la Maison-Blanche d'avoir orchestré les accusations d'ingérence russe dans l'élection présidentielle de 2016, remportée par Donald Trump. Une attaque contre l'ancien président démocrate (2009-2017) qui montre à quel point l'affaire Epstein – à l'origine d'un flot de théories du complot – embarrasse l'exécutif et divise la droite américaine. La Chambre des représentants a été paralysée cette semaine par la tentative d'un élu républicain, appuyé par les démocrates, de forcer un vote sur une résolution appelant à la publication des documents judiciaires sur le financier déchu. Mais le chef républicain de la chambre basse, Mike Johnson, a fait en sorte de bloquer ce vote, affirmant qu'une publication de ces documents mettrait en danger les victimes des crimes imputés à Jeffrey Epstein. Face à cette paralysie, les responsables républicains ont décidé d'envoyer dès mercredi les élus en vacances pour tout le mois d'août, un jour plus tôt que prévu.

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