
Affaire Jeffrey Epstein : comme Donald Trump, Bill Clinton avait écrit au criminel sexuel pour ses 50 ans
Cette révélation n'est pas une bonne nouvelle pour le démocrate. Arrêté en juillet 2019 pour des crimes sexuels et mort en prison la même année, Jeffrey Epstein est un des hommes les plus détestés d'Amérique et l' « affaire Epstein » continue de fasciner les complotistes, persuadés que l'homme d'affaires controversé pourrait entraîner dans sa chute des personnalités célèbres qui auraient trempé dans ses trafics.
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Le mot que lui a adressé Bill Clinton pour ses 50 ans figure au chapitre « amis » du livre d'or, tout comme celui de Donald Trump. « C'est rassurant, n'est-ce pas, d'avoir duré aussi longtemps, à travers toutes ces années d'apprentissage et de connaissances, d'aventures et de (le mot est illisible, NDLR), et d'avoir conservé votre curiosité enfantine, votre envie de faire la différence et le réconfort de vos amis », avait écrit le 42e président des États-Unis (de 1992 à 2000).
Clinton figurait déjà dans la « liste Epstein » de 2024
En plus de Bill Clinton et Donald Trump, la section « amis » du recueil – préfacé et initié par Ghislaine Maxwell, la compagne de Jeffrey Epstein condamnée en 2022 à 20 ans de prison – comprend aussi la signature du milliardaire Leon Black, de la créatrice Vera Wang ou de l'ex-directrice de Victoria's Secret Leslie Wexner. Y figure aussi un mot du Français Jean-Luc Brunet, directeur d'agence de mannequins. Comme le rappelle Le Parisien, ce dernier s'est aussi suicidé en prison après avoir été accusé de fournir Jeffrey Epstein en mineures prostituées.
Bill Clinton avait déjà été épinglé pour ses liens avec le criminel sexuel. Son nom figurait dans la liste de connaissances, proches, victimes ou complices présumés révélée en janvier 2024 par une juge new-yorkaise. Mais cette mention du président démocrate, tout comme celle de Donald Trump, ne faisait pas état du « moindre comportement illégal ou répréhensible de leur part », souligne Le Figaro.
Le mari d'Hillary Clinton avait également été mis en cause pour avoir voyagé plusieurs fois dans l'avion privé de Jeffrey Epstein, souvent utilisé pour se rendre dans sa propriété des îles Vierges américaines et décrite par certains comme l' « île de la pédophilie », où des proies y arrivaient par jets privés. Bill Clinton avait alors indiqué n'avoir voyagé à bord de l'appareil qu'à quatre reprises et dans le cadre de son travail humanitaire, rapporte Le Parisien.
Par la voix de son cabinet, le démocrate avait assuré en 2019 ne « rien » savoir des en 2008 ou ceux dont il venait d'être accusé à New York.
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