Dernières actualités avec #agroalimentaire


Le Figaro
3 days ago
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Droits de douane américains : l'agroalimentaire français craint des conséquences «désastreuses»
L'instauration de droits de douane de 30% pour les produits européens entrant aux États-Unis aurait des «conséquences économiques désastreuses (...) pour les entreprises agroalimentaires françaises», a réagi l'Association nationale du secteur (Ania), après l'annonce de Donald Trump faite samedi. Le président américain a annoncé l'imposition au 1er août de droits de douane de 30% pour les produits importés du Mexique et de l'Union européenne, nouvelle surenchère sur fond de négociations. L'Ania enjoint les pouvoirs publics français et européen de «protéger l'ensemble de l'agroalimentaire, 1ère industrie de France et d'Europe, et son agriculture dans les négociations en cours avec les États-Unis et dans le cadre de possibles contre-mesures européennes», dans son communiqué. L'agroalimentaire en France, avec ses 20.000 entreprises alimentaires, constitue le premier secteur économique du pays, pour un chiffre d'affaires annuel de 250 milliards d'euros, et les États-Unis représentent un marché capital pour les exportations de ce secteur, selon l'Ania.


Le Figaro
5 days ago
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Depuis douze mois, la France ferme plus d'usines qu'elle n'en ouvre
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Au premier semestre 2025, la France a perdu 23 sites industriels : 60 ont ouvert, mais 83 ont baissé le rideau. L'agroalimentaire et l'automobile sont les plus touchés. La réindustrialisation de la France est-elle vouée à l'échec ? Depuis 2016, plus d'usines étaient créées dans l'Hexagone qu'il ne s'en détruisait. Hélas, les douze derniers mois renouent avec les périodes les plus sombres des années 2000 et 2010 en matière de fermetures de sites industriels, selon le cabinet Trendeo. Au premier semestre, l'Hexagone accuse un solde net de 23 fermetures d'usines. Dans le détail, 60 ont ouvert, mais 83 ont fermé. Au cours des six derniers mois de l'année 2024, le solde était aussi négatif, avec 35 fermetures nettes. Deux semestres consécutifs dans le rouge, ce n'était plus arrivé depuis neuf ans. Des records de créations d'usines ont même été enregistrés en 2021 (129 créations nettes) et 2022 (92). Depuis, le soufflé est retombé. L'industrie agroalimentaire arrive en tête de ce triste palmarès, avec la perte nette de treize sites industriels au premier semestre. Fermeture de l'usine de fabrication de foie gras de Rougié à Sarlat, dans le Périgord, de celle…


Le Figaro
5 days ago
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«Le Nutri-score a fini par entrer dans les mœurs» : comment le ministère de l'Économie veut relancer l'étiquetage Origin'Info
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Aujourd'hui, le dispositif, lancé en 2024, est peu présent en magasin. Cette volonté se heurtait à plusieurs difficultés de la part des industriels. Alors que 119 marques s'étaient engagées l'année dernière à adopter Origin'Info, un étiquetage volontaire détaillant l'origine des trois principaux ingrédients d'un produit, le dispositif peine à trouver sa place dans les rayons. Sur 450 articles analysés par l'association de défense des consommateurs CLCV en avril et mai dans onze enseignes (grandes et moyennes surfaces, et enseignes bio), seuls deux affichaient le logo Origin'Info. Face à la très faible application de la mesure, la ministre déléguée au Commerce, Véronique Louwagie, affiche sa détermination à mobiliser les acteurs de l'industrie agroalimentaire. Cette volonté se heurtait jusqu'à présent à plusieurs difficultés de la part des industriels. Appliquer le dispositif Origin'Info implique de repenser les emballages des produits, ce qui peut prendre du temps dans certaines entreprises. Aujourd'hui, le règlement européen dit Inco n'impose d'indiquer l'origine que du principal ingrédient, et non des trois principaux. À lire aussi «Notre principal enjeu est l'attractivité de la filière» : les influenceurs, ces nouveaux relais des lobbys de l'agroalimentaire Comme Origin'Info…


Le Figaro
6 days ago
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Agroalimentaire : le géant italien Ferrero va racheter WK Kellogg pour 3,1 milliards de dollars
Les deux enseignes ont signé un accord définitif prévoyant le paiement de 23 dollars par action. Rapprochement XXL dans l'agroalimentaire. Le géant italien Ferrero (Kinder, Nutella, etc.) va racheter le groupe américain WK Kellogg, spécialiste des céréales pour petit déjeuner (Corn Flakes, Froot Loops, Rice Krispies, All-Bran, etc.) pour 3,1 milliards de dollars (dette comprise), ont-ils annoncé jeudi dans un communiqué commun. Ils ont signé un accord définitif prévoyant le paiement de 23 dollars par action. L'opération, entièrement financée en liquide, a été approuvée par leurs conseils d'administration respectifs et devrait être finalisée au second semestre, après approbation en particulier des actionnaires de WK Kellogg. Publicité Plus d'informations à venir...


Le Figaro
08-07-2025
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«Sur le marché des conserves, il nous reste du chemin à parcourir» : Cofigeo (William Saurin, Panzani) nomme un nouveau DG délégué
Réservé aux abonnés PORTRAIT - Damien Jeannot a évolué chez Unilever et Nestlé, avant d'endosser la direction générale de Marie durant près d'une décennie. Trente ans d'expérience de l'agroalimentaire qu'il met désormais au service du groupe de plats préparés. À la course à pied et la lecture, les traditionnels loisirs des dirigeants, Damien Jeannot préfère le tennis de table et le philosophe Sénèque. « Cela remonte au lycée, dit-il. J'éprouve du plaisir à le traduire et m'initier à sa vision de la vie. » La sagesse du stoïcien a inspiré le latiniste jusque dans sa carrière. Au terme de trois décennies d'expérience dans l'agroalimentaire, il rejoint désormais la société de plats cuisinés Cofigeo (William Saurin, Panzani, Zapetti, etc.) à la direction générale déléguée. Il compte bien y employer sa recette du succès : rénovation, innovation et communication. Fils d'agents d'assurances, il s'imaginait briller dans le département finance d'une grande compagnie. Au fil de son cursus à Neoma, ses stages l'ont conduit à se raviser. « J'ai découvert le métier chez Belin, je planchais sur les biscuits salés au contact de supérieurs qui m'ont transmis leur passion », raconte-t-il. Diplômé de l'école de commerce en 1990, il a rallié Miko…