Dernières actualités avec #animateur


Le Parisien
6 days ago
- Entertainment
- Le Parisien
« Ça crée de l'angoisse » : à Paris, l'animateur d'une école soupçonné d'avoir filmé des enfants à leur insu
« On est choqués, tous simplement. » Depuis lundi, les parents d'élèves de l'école primaire Reuilly B encaissent tant bien que mal la nouvelle. Dans un article qui a fait l'effet d'une véritable bombe, Mediapart révélait le 14 juillet dernier que des dizaines et des dizaines d'images à caractère pédopornographiques avaient été découvertes sur l'ordinateur d'un animateur périscolaire de cet établissement du XIIe arrondissement de Paris, décédé quelques semaines plus tôt d'une maladie. Le média raconte que c'est en voulant rendre hommage à cet animateur ― chanteur de reggae par ailleurs ― que ses amis ont découvert l'horreur. En cherchant des morceaux sur son ordinateur, ces derniers sont tombés sur des masses d'images captées à l'insu de femmes et d'enfants .


Le Figaro
6 days ago
- Entertainment
- Le Figaro
«Le noir, c'est mon packaging» : quelles sont les origines du surnom mythique de Thierry Ardisson ?
Tout de noir vêtu, un ton antipathique et des questions choc. L'animateur s'est forgé, au fil des années, un personnage. «Tout le monde en parle», «Double jeu», ou encore «Salut les terriens»... Au fil des décennies, Thierry Ardisson s'est forgé dans toutes ses émissions un personnage marquant : celui de «l'homme en noir». Une figure qu'il fait naître dans «Scoop à la une», sur TF1. Pourtant, Ardisson n'était pas destiné à passer devant la caméra. Initialement concepteur rédacteur en publicité puis dans la presse écrite, il tape dans l'œil de la réalisatrice Marie-France Brière en 1985, conquise par son style choc et sans filtre dans la presse. Ardisson fait ses débuts sur le petit écran avec la série d'interview adaptée de «Descente de Police» pour TF1. Le principe ? Des entretiens mis en scène comme un interrogatoire brutal où l'animateur joue alors un rôle d'enquêteur. Mais le programme, jugé trop brutal, est rapidement suspendu. À lire aussi LES personnalités réunies pour les obsèques de Thierry Ardisson Publicité Un nouveau personnage de télévision Thierry Ardisson reste à l'antenne le dimanche avec «Scoop à la une» entre 1986 et 1987. Seulement, la marche semble trop haute pour le jeune présentateur qui doit faire face aux caméras et à un public de 300 personnes en studio. «Il transpirait tellement qu'on se baladait avec une cuvette, une éponge et une serviette de boxeur. Il était en train de se liquéfier à l'antenne», relate Marie-France Brière dans le documentaire dédié au présentateur réalisé par son épouse Audrey Crespo-Mara. Au micro de sa femme, l'animateur explique avoir transformé cette faiblesse en force. « L'avantage de tout ça, c'est que j'étais tellement mal à l'aise que ça ne me dérangeait pas que les invités en face de moi soit aussi mal à l'aise que moi», se vante-t-il. C'est à cette période qu'il commence à déstabiliser ses invités avec les questions les plus provocatrices possibles. Il crée, presque sans le vouloir, un ton, un genre dont il devient très vite indissociable. « Ça a été le début de l'homme en noir, cet animateur qui ne cherche pas obligatoirement à être sympathique », explique l'homme de télévision. «J'avais compris qu'en tant que mec sympathique je n'y arriverais pas mais comme pas sympathique j'aurais toutes mes chances», reprend-il en rigolant. Je m'habille en noir parce que ça m'amincit Thierry Ardisson Si sa patte télévisuelle de l'homme en noir naît à cette époque, son style vestimentaire, lui, vient quelques années plus tard. Il tente d'abord les perfectos, les tee-shirts de couleur ou les pantalons en velours. C'est à partir des années 1990 et plus précisément de «Double Jeu» qu'il adopte définitivement le noir. Dans une interview donnée à Society en 2018 il explique ce choix. « Je déteste qu'on me filme de dos parce que j'ai un gros cul et le dos voûté à force d'écrire des fiches toute la journée. C'est aussi pour ça que je m'habille en noir, parce que ça m'amincit. Puis pour être reconnaissable. Puis pour ne plus avoir à choisir», se justifiait-il en ajoutant : «Je crois que je serai enterré comme ça.» Publicité En tant qu'ancien publicitaire, il avait aussi compris l'intérêt d'avoir une marque de fabrique si reconnaissable. « En fait je vis comme un produit : le noir, c'est mon packaging», expliquait-il à nos confrères du groupe So Press. Dans le faire-part de ses obsèques, un dress code «Ardisson» a été imposé, demandant aux invités d'adopter le style vestimentaire de l'homme en noir.


Le Figaro
15-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Qui sont les trois enfants de Thierry Ardisson, nés de son mariage avec Béatrice Loustalan ?
Décédé lundi 14 juillet, le célèbre animateur de télévision laisse dernière lui trois enfants, nés de sa relation avec sa seconde épouse, Béatrice Loustalan. Il n'a pas été très présent pour eux, pourtant certains ont suivi ses pas. Lundi 14 juillet, Thierry Ardisson est décédé d'un cancer à l'âge de 76 ans. Il laisse dernière lui son épouse Audrey Crespo-Mara, mais aussi ses trois enfants, Manon (36 ans), Ninon (34 ans) et Gaston (29 ans), issus de sa relation avec Béatrice Loustalan, avec qui il a été marié entre 1988 et 2010, d'abord styliste pour Kenzo avant de poursuivre une carrière musicale en tant que DJ et conceptrice sonore. «Je n'ai pas beaucoup connu mes enfants car je travaillais beaucoup», confiait Thierry Ardisson dans l'émission «Le Divan» de Marc-Olivier Fogiel en 2015. «À l'accouchement de Béatrice, je n'étais même pas là car j'avais un montage. J'ai toujours privilégié mon travail, moins maintenant. J'ai gâché plein de moments de ma vie que je ne rattraperai pas». Il semblerait pourtant que ses deux filles et son fils ne lui en tiennent plus rigueur depuis longtemps. «On voulait te dire que tu répètes souvent que tu ne t'es pas assez occupé de nous, à cause de la télé. Ça a eu l'air de faire de la peine. Ne t'inquiète pas, on comprend (...)», avait confié le trio dans une vidéo diffusée sur le plateau de «Télématin», en mai 2025. «Ne regrette rien, c'était ta vie. On t'aime.» À lire aussi Le baisemain remarqué d'Emmanuel Macron à son épouse Brigitte pendant le défilé du 14 juillet Sur les traces de son père De gauche à droite : Thierry Ardisson, Gaston Ardisson, Ninon Ardisson, Béatrice Loustalan et Manon Ardisson. (Paris, le 30 mai 2006.) Klein Bruno/ABACA Publicité En 1989, Béatrice Ardisson a donné naissance à Manon. Si cette dernière n'a pas beaucoup côtoyé son père lorsqu'elle était petite, elle a tout de même fini par suivre ses traces. Après avoir fait des études d'histoire en Angleterre, Manon se lance dans la production. Elle est désormais responsable du pôle fiction dans la boîte de production Cottonwood, à Paris, comme le rapporte son compte LinkedIn. Elle a commencé à se faire un nom en 2010 en produisant le long-métrage Seule la Terre de Francis Lee. En 2016, elle a épousé Samuel Ceccatty, scénariste et réalisateur, avec qui elle a donné naissance à une fille en 2019, dont le prénom n'est pas connu. Une famille d'artistes Tout comme sa grande sœur, Ninon a elle aussi réussi à se faire un nom dans son domaine de prédilection. Sur son compte Instagram, elle se définit comme «Artiste/Chercheuse» et précise qu'elle est aussi «conférencière en Beaux-Arts». «Ninon est une artiste multidisciplinaire et chercheuse en art informatique à Londres. Elle est également conférencière à Camberwell College of Art dans le départment des Beaux-arts informatiques», expliquait Béatrice Loustalan à la Presse Lib. «Elle a exposé dans plusieurs institutions, comme la Tate Modern et le Victoria and Albert Museum.» D'ailleurs si elle ne partage que très peu de choses sur son compte Instagram, elle dévoile tout de même certaines de ses œuvres. Côté vie privée, elle est mariée au compositeur Narotam Horn et précise sur le réseau social qu'elle est aussi maman. En ce qui concerne le dernier de la fratrie, Gaston, il travaille aux côtés de sa mère chez Ardisong, entreprise de sound-design (conception sonore en français) qu'elle a fondée. «Il est musicien de formation, gère la production musicale chez Ardisong. Il travaille sur tout ce qui touche à la création originale dans la société, de l'enregistrement au coaching des musiciens», avait confié Béatrice Loustalan à la Presse Lib . En plus de la musique, Gaston est aussi entrepreneur et est à la tête d'Oxygen Water depuis 2017, une marque d'eau riche en oxygène vendue en canettes. Assez discret, le jeune homme de 29 ans préfère garder le mystère sur sa vie privée.


La Presse
14-07-2025
- Entertainment
- La Presse
Arracher les ailes des mouches
J'ai rarement autant aimé détester un animateur que Thierry Ardisson. Et pourtant, tout en maugréant devant ses questions guidounement inquisitrices et son machisme dépassé, je demeurais scotché devant les moments uniques qu'il savait créer sur ses plateaux. Oui, on peut appeler ça du sadomasochisme de téléspectateur. Depuis l'annonce de sa mort, les médias français multiplient les superlatifs. J'ai lu quelque part « Sa Majesté du PAF » (paysage audiovisuel français). On respire un peu… Lisez l'article sur la mort de Thierry Ardisson Il est vrai que Thierry Ardisson a marqué son époque et a exploité la télévision de façon remarquable. Pour lui, une émission était d'abord un concept puissant. Le publicitaire qu'il a été en début de carrière l'a amené à créer une manière de faire qui n'appartenait qu'à lui et qui a ensuite fait école. Ardisson fut un intervieweur plus qu'un animateur. Durant toute sa carrière, il a mis à profit une technique qui reposait sur une seule chose : balancer des questions rédigées comme des slogans qui allaient faire mouche. Il m'épatait moins quand il faisait de longs résumés de la vie d'un invité qui ne faisait qu'acquiescer à ses affirmations. Celui qui a étendu la pratique des questions-cartons a aussi été un adepte des entrevues-concepts qui passaient par des thématiques : « Si tu étais une perversion ? » « Si tu étais un supplice ? » L'intérêt pour les téléspectateurs était de comparer les réponses d'un invité à celles des autres. Une entrevue, pour lui, devait comporter une bonne dose de provocation et d'audace ayant trempé dans l'acide. Pour réussir cela, il se faisait un devoir de ne pas cultiver de liens amicaux avec ses invités. « Un bon intervieweur, c'est quelqu'un qui, quand il était petit, aimait bien arracher les ailes des mouches », a-t-il déclaré au journal 20 Minutes en 2019. Ardisson a dû décapiter beaucoup de mouches, car ses questions impudiques étaient parfois à la limite du supportable. Combien de fois ai-je éprouvé un malaise à la vue d'un invité d'Ardisson visiblement ciblé pour être le con du dîner ? Il se défendait en parlant de simple provocation. C'est facile. Où s'arrête le désir de provoquer et où commence la méchanceté au service du divertissement ? D'ailleurs, je n'ai jamais compris comment il faisait pour choisir ses victimes. Il pouvait s'en prendre à quelqu'un de vulnérable ou à un faux-cul. Comme il pouvait être protecteur à l'égard de quelqu'un de fragile ou d'un pourri qui tente de s'offrir une rédemption. Il n'y avait pas de règle. L'autre ingrédient indispensable de sa recette a été le mélange des genres qu'il créait parmi ses invités. Une vedette qui tente de revenir à l'avant-scène grâce à une autobiographie, un politicien émergeant d'un scandale et une jeune starlette du porno pouvaient partager le même plateau. Il avait compris que ce melting-pot faisait tomber les barrières et contribuait à faire jaillir une forme de vérité. Ardisson était l'anti-Pivot. Tout opposait les deux hommes. Mais on a eu besoin des émissions littéraires du second autant que des concepts distrayants du premier. Quand Bernard Pivot présentait ses émissions devant des étagères de livres avec des auteurs intellectuels, Ardisson faisait les siennes au Palace ou aux Bains-Douches avec des invités qui avaient ingurgité une bouteille de champagne et sniffé quelques lignes de coke avant de s'installer devant les micros. Deux générations, deux approches, deux résultats, mais un éventail dont on a besoin. Thierry Ardisson a connu une prodigieuse carrière, car il a procuré à la télévision ce qu'il lui fallait, et au bon moment. Mais cet état de grâce n'est pas éternel. Cet homme d'une grande intelligence le savait trop bien. Déjà, en 2017, lors d'une entrevue avec le youtubeur Squeezie, extrêmement populaire en France, il sentait que le monde de l'audiovisuel était en train de lui tirer le tapis sous les pieds. Visionnez le passage de Squeezie sur le plateau de Thierry Ardisson Sa réaction fut de ridiculiser son jeune invité. « Vous êtes un génie, car votre boulot consiste à vous filmer en train de jouer à des jeux vidéo et à le diffuser. » Ardisson avait compris que la terrible descente vers la vacuité et le divertissant qui frappe nos sociétés était irrémédiable et qu'elle ne ferait que s'accentuer. Celui qui se disait encore récemment monarchiste et croyant s'est alors mis à interviewer des morts grâce à son émission Hôtel du temps. Voilà qui dit tout. Ce qui m'attriste le plus avec ce départ, c'est que la liberté dont a joui Thierry Ardisson, même si elle faisait mal, même si elle créait des malaises, ne sera jamais plus possible à la télévision. C'est bête à dire, mais il y a une part de lui qui va me manquer. Peut-être le bout où j'aimais le détester.


La Presse
14-07-2025
- Entertainment
- La Presse
Le chanteur et animateur Jacques Salvail est mort
Le chanteur et animateur Jacques Salvail, vedette de la radio et de la télévision dans les années 70 et 80, s'est éteint dimanche soir à 79 ans. Son fils, Carl Salvail, l'a confirmé à La Presse lundi matin. « C'est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de notre père Jacques Salvail. Sa mémoire restera à jamais gravée dans nos cœurs, remplie de tendresse et de souvenirs précieux », a-t-il écrit avec son frère Danik Salvail. « Peut-être que vous le connaissez de nom, de visage, par les chansons ? Mon grand-père, un homme qui apportait sa joie, sa bonne humeur, son grain de sel, nous a quittés. Le monde a perdu une de ses plus belles flammes », a aussi témoigné sa petite-fille, Andréanne Salvail, sur Facebook. PHOTO JEAN GOUPIL, ARCHIVES LA PRESSE De g. à dr. : Janine Sutto, Jacques Salvail et Claudine Chatel Jacques Salvail a fait ses débuts à la radio au milieu des années 1960. À 20 ans, il a été annonceur et animateur à la station CFML de Cornwall, puis CJRS à Sherbrooke. On le retrouvera ensuite sur les ondes de CJMS et CKLM. En 1971, il succède à Pierre Lalonde à l'émission Jeunesse d'Aujourd'hui de Télé-Métropole qui devient simplement Jeunesse. Il restera à la barre de l'émission jusqu'en 1974, ce qui lui vaudra le titre de révélation masculine de l'année, en 1972, au Gala des artistes. Comme chanteur, Salvail offre des adaptations de succès anglo-saxons : Plus jamais seul, Le bonheur c'est toi, Non, ma chanson ne te ment pas, Mary, Une belle histoire… ainsi que des versions françaises de tubes d'Elton Jonh (Daniel) ou Stevie Wonder (I just call to say…). PHOTO ARCHIVES LA PRESSE À l'émission Épopée Rock : Jacques Salvail avec Ruth Arsenault. Plus tard, Salvail se tournera vers le théâtre… Le comédien sera complice du regretté comédien Gilles Latulippe, au Théâtre des Variétés et à Drummondville. L'interprète a joué notamment avec Christine Lamer, Jérome Lemay et Marcel Gamache au Théâtre de la Montagne Coupée.