Dernières actualités avec #arbitre


L'Équipe
10-07-2025
- Sport
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« Ça signifie beaucoup » : Amanda Anisimova, qualifiée à Wimbledon pour sa première finale en Grand Chelem
L'Américaine Amanda Anisimova, 23 ans, était très fière du message envoyé jeudi avec sa première qualification en finale d'un Grand Chelem, après son burn-out qui l'avait éloignée du circuit. « Comment avez-vous réussi à tenir le coup mentalement dans ce match, qui a connu beaucoup de hauts et de bas, pour remporter la plus grande victoire de votre carrière ?J'ai eu du mal à conserver mon service au deuxième set. Cela montre bien que lorsque vous manquez un point crucial ou que vous perdez un jeu, les marges sont si minces, surtout lorsque vous jouez contre la n°1 mondiale... Nous nous sommes vraiment battues aujourd'hui (jeudi). Les conditions n'étaient pas faciles. Sabalenka a dit que vous aviez gagné parce que vous aviez été la plus courageuse...J'ai l'impression que je jouais très bien au premier set. Ensuite, je pense que nous étions toutes les deux un peu chancelantes tout au long du match. Nous avons commis pas mal d'erreurs de part et d'autre. Il y a de la nervosité, pour ce qui aurait été notre première finale à Wimbledon. Dans le troisième set, je savais que j'allais devoir me donner à fond. Je savais que je n'allais pas gagner en profitant de ses erreurs. « Lorsque j'ai pris ma pause, beaucoup de gens m'ont dit qu'on ne revient jamais au sommet si on s'éloigne autant du circuit. (...) J'ai juste pu prouver que l'on peut revenir si l'on se donne des priorités. » Sur une balle durant le deuxième set, l'arbitre vous a dit quelques mots au sujet d'une célébration prématurée sur un point gagnant. Avez-vous été surprise qu'il vous en parle ?Non, je ne célébrais pas. C'était juste un long cri, je suppose. Je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé, pour être honnête, parce que je n'ai pas eu l'impression que cela interférait. Mais j'ai essayé de ne pas recommencer. Nous avons toutes les deux beaucoup crié. Que signifie cette finale, après la longue pause (de mai 2023 à janvier 2024) pour cause de burn-out que vous avez subie ?Cela montre que c'est possible. C'est un message très spécial que j'ai pu transmettre, parce que lorsque j'ai pris ma pause, beaucoup de gens m'ont dit qu'on ne revient jamais au sommet si on s'éloigne autant du circuit. C'était difficile à digérer, parce que je voulais revenir et continuer à accomplir beaucoup de choses et gagner un jour un Grand Chelem. J'ai juste pu prouver que l'on peut revenir au sommet si l'on se donne des priorités. Oui, cela signifie beaucoup. »


L'Équipe
06-07-2025
- Sport
- L'Équipe
« Je pense qu'ils sont un peu perdus » : Pavlyuchenkova questionne l'arbitrage après l'incident lors de son match contre Kartal
Anastasia Pavlyuchenkova est longuement revenue sur la panne du système électronique sur une balle de 5-4 au premier set, lors de son huitième de finale remporté à Wimbledon contre Sonay Kartal (7-6 [3], 6-4). Avec le point à rejouer qui aurait dû lui revenir, si l'arbitre avait été en mesure de prendre une décision. « Il y a eu évidemment ce moment particulier dans le premier set où vous étiez très en colère...C'était très déroutant parce que la balle me semblait très longue. L'arbitre de chaise a également arrêté le point. Et j'étais presque sûre d'avoir gagné le jeu. Nous attendions une décision car le système était en panne, mais je m'attendais à ce qu'ils disent que la balle était bonne ou pas. Au lieu de cela, ils ont simplement dit : « Rejouez le point. » C'était particulièrement délicat à ce moment-là. C'était un moment crucial du match. Je m'attendais à une décision différente. Je pensais simplement que l'arbitre de chaise pourrait également prendre l'initiative. C'est pour ça qu'il est là. Et il m'a dit à la fin du match qu'il avait vu la balle faute. Je pense qu'il se sentait un peu mal. Il a probablement alors pensé qu'il aurait dû prendre l'initiative. ... L'arbitre de chaise doit avoir un plan clair si cela se produit. Je pense qu'ils sont un peu perdus. Ils ne savent pas quoi faire. Vous avez dit sur le terrain : « Ils m'ont volé le match. » Vous le pensez toujours ?J'ai gagné, donc plus besoin d'en discuter. Je suis heureuse et j'ai tout oublié. Mais je pense qu'il est bon de soulever ce sujet pour l'avenir, car si quelque chose comme ça se produit au moment très important du match, je pense que nous devrions avoir un système comme dans le football pour que tout soit clair. J'aurais pu passer tout le match à penser à ça. Avez-vous reçu depuis une explication de la part du tournoi ?Oui, ils me l'ont expliqué, en disant que le système était en panne. Que c'était comme une erreur humaine. Mais je le redis, comme nous avons beaucoup investi dans ce domaine, nous devrions probablement envisager autre chose pour prendre de meilleures décisions à ce sujet. Vous avez évoqué le favoritisme envers une joueuse britannique. Est-ce que cela vous a davantage motivé ?Non. Je me suis juste recentrée. Je me suis dit : « Ok, c'est 5-4, elle sert. » Je vais juste jouer chaque point. C'est comme ça. La foule était contre moi, mais je dois trouver des solutions. Certains joueurs ont suggéré que les arbitres étaient presque devenus incompétents parce qu'ils sont désormais trop pense que c'était aussi difficile pour l'arbitre de ce match. Il avait probablement peur de prendre une décision aussi importante. C'est pour cela que nous avons un arbitre de chaise. Sinon, je pense que bientôt, on jouera sans eux et tout sera automatique. Je pense que nous perdons un peu du charme du jeu. Comme pendant le covid, quand nous n'avions pas de ramasseurs de balles. Cela devient un peu bizarre, comme dans un monde de robots... On voit souvent Jelena Ostapenko se battre avec les appels électroniques. Au début c'était drôle, mais ensuite j'ai commencé à comprendre un peu son point de vue. Parfois dans un match, je me demande : « Suis-je folle, ou ai-je simplement l'impression que la balle est longue ? » Et puis rien ne se passe.