Dernières actualités avec #auteurs


La Presse
24-07-2025
- Politics
- La Presse
L'IA peut-elle faire de la bonne musique ?
L'école de la 55 Mésopotamies Au Québec, tout semble s'inscrire dans le corridor qui relie la métropole à la capitale. Mais il existe un autre axe, perpendiculaire, que traverse l'autoroute 55, des environs de Sherbrooke jusqu'à ceux de Shawinigan. Un monde de l'à-mi-chemin que racontent des auteurs réunis dans l'« école de la 55 », comme l'a baptisée notre collaborateur Mathieu Bélisle1. Cet été, nous explorons ce coin de pays à travers leurs mots.


La Presse
22-07-2025
- Entertainment
- La Presse
La lecture comme acte de résistance
La lecture permet de développer son empathie et de mieux comprendre la réalité de notre voisin, même la plus intime, écrit notre chroniqueuse. À voir vos nombreuses réponses à la question « Que lisez-vous cet été ? », on se réjouit devant autant d'enthousiasme. Lire fait manifestement partie de vos projets de vacances. Parler de ses lectures, présenter ses plus récents coups de cœur, s'échanger le nom de nos auteurs préférés : voilà un des grands plaisirs de l'été… et de la vie, aussi. Lire, ce n'est pas seulement se distraire. C'est voyager, s'ouvrir, comprendre, cultiver notre humanité. Et il n'y a pas de « bons » ou de « mauvais » livres pour le faire. Lisez Vos lectures d'été On a longtemps opposé lectures « sérieuses » et lectures « légères ». L'été, en particulier, était réservé aux « livres bonbons » – polars, bandes dessinées, chicklit. Comme si le plaisir était mal perçu. Comme si lire un bon livre devait être un peu souffrant. Heureusement, cette hiérarchisation snob tend à disparaître. On ne devrait jamais culpabiliser quelqu'un qui lit. À chacun son livre. Même une romance ou un roman de gare peuvent toucher juste. Ce qui compte, c'est qu'un livre trouve son lecteur. Les livres nous emmènent là où nos vies ne vont pas toujours, nous confrontant parfois à des réalités très différentes de la nôtre. La fiction permet souvent de mieux dire ce que l'essai ne parvient pas à faire passer. À travers le filtre de la fiction, il est peut-être plus facile d'aborder des thèmes comme les violences sexuelles, le racisme, l'homophobie ou les droits des autochtones, par exemple. Pensons seulement aux romans de Michel Jean ou de Naomi Fontaine qui ont fait davantage pour sensibiliser les Québécois aux réalités autochtones que bien des essais ou des discours officiels sur la question. À travers les mots et la sensibilité des autres, on arrive à se mettre dans leurs souliers. On développe son empathie. Et en ce moment, cette possibilité d'être à l'écoute de l'autre n'a jamais été aussi précieuse. Étrangement, l'empathie est attaquée par une certaine droite ces temps-ci, qui la voit comme une faiblesse. Elon Musk, par exemple, parle d'« empathie suicidaire », un terme emprunté à Gad Saad, professeur à l'Université Concordia, dont le prochain livre, Suicidal Empathy, défendra l'idée que l'excès d'empathie empêche de prendre des décisions rationnelles. Musk relaie ainsi une idée devenue tendance dans certains cercles conservateurs, soit qu'il faudrait se méfier de trop ressentir. Que notre empathie nous affaiblit. On croit rêver… Je l'avoue, je trouve cette thèse loufoque. Il n'y aura jamais trop d'empathie dans le monde, comme il n'y aura jamais trop d'amour ou de solidarité. Ces valeurs ne nous affaiblissent pas, elles nous élèvent. Elles méritent d'être défendues, pas ridiculisées. Et c'est pour cette raison que la lecture doit être célébrée, car elle permet de mieux comprendre la réalité de notre voisin, même la plus intime. Je l'ai vécu récemment en lisant les mots de mon ex-collègue Agnès Gruda. Dans son roman Ça finit quand, toujours ?, Agnès raconte l'histoire de quatre familles forcées de quitter la Pologne pour des raisons de sécurité. Ces familles vont s'éparpiller aux quatre coins du monde, où elles devront se construire une nouvelle vie, avec les défis d'adaptation que cela implique. À travers les personnages d'Ewa et Maja, exilées au Québec, Agnès nous fait vivre les émotions des personnes qui, comme elle, ont connu l'exil. À travers la vie de ses personnages, Agnès m'a permis de comprendre les déchirements intérieurs de ceux et celles qui quittent leur pays pour une vie meilleure, mais qui porteront toujours en eux les souvenirs du pays natal. C'est ça, le pouvoir de la lecture. Et c'est d'autant plus précieux que l'empathie ressentie lorsqu'on lit un livre ouvre la voie à la compassion. Or, la compassion est un sentiment qui mobilise, qui entraîne une action. Qui permet de tisser des liens. De bâtir des communautés plus solides. Est-ce que quelqu'un osera dire qu'il y a trop de compassion dans le monde ? Ou que la compassion menace nos civilisations ? Bien sûr, tous les livres ne provoquent pas ce petit miracle. Certains nous laissent indifférents. Mais plus on lit, plus on augmente nos chances d'être touché en plein cœur. On dira peut-être qu'on lit pour passer le temps. Pour décrocher durant les vacances. Mais en vérité, on lit pour s'accrocher. Pour se comprendre, se reconnaître, se rapprocher. On lit pour mieux vivre. La lecture n'est pas seulement un passe-temps d'été. C'est un projet de vie. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


Le Parisien
19-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Un homme tué par arme blanche à Clermont-Ferrand, les auteurs en fuite
Nouveau drame dans le Puy-de-Dôme. Un homme de 31 ans a été tué par arme blanche dans la nuit de vendredi à samedi à Clermont-Ferrand, a appris samedi l'AFP de sources concordantes. La victime a été touchée au coeur et au poumon vers minuit et est décédée à l'hôpital, et un deuxième homme a été blessé, a indiqué une source policière à l'AFP, évoquant l'hypothèse d'un différend avec trois personnes dans un contexte alcoolisé. Les auteurs sont en fuite selon cette même source. Le parquet a ouvert une enquête confiée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée du Puy-de-Dôme. « La victime est née en 1993 à Mayotte et vivait à Clermont-Ferrand », a-t-il précisé à l'AFP. Selon le quotidien local la Montagne , dont les informations ont été confirmées par une seconde source policière, l'homme a été blessé au cours d'une rixe survenue place du 1er mai, où plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées. La semaine dernière, un militaire hors-service de 27 ans a été tué à coups de couteau au cours d'une rixe sur fond d'alcool à la sortie d'une discothèque à Clermont-Ferrand. Son collègue de 23 ans a également été blessé et hospitalisé sans que ses jours ne soient en danger.


Le Parisien
13-07-2025
- Entertainment
- Le Parisien
« Les passions se déchaînent et c'est parfois violent » : dans les coulisses de la course au prix Goncourt 2025
Lancé en 1903, le prix Goncourt , qui salue « le meilleur ouvrage d'imagination en prose, paru dans l'année », s'est imposé comme le plus prestigieux prix littéraire. Et le plus prescripteur en termes de ventes avec des chiffres qui donnent le tournis, dépassant en moyenne les 300 000 exemplaires. Dire à quel point il est important pour les maisons d'édition relève de l'euphémisme. Si les 484 romans de la rentrée littéraire — dont 344 français — n'arriveront sur les étals des libraires qu'à partir de la mi-août, les pronostics vont déjà bon train pour tenter de savoir qui décrochera le Graal le 4 novembre prochain au restaurant Drouant à Paris (IIe).