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Des avions en attente de moteurs, mais un rebond du bénéfice net au premier semestre
Des avions en attente de moteurs, mais un rebond du bénéfice net au premier semestre

La Presse

time30-07-2025

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Des avions en attente de moteurs, mais un rebond du bénéfice net au premier semestre

Le chiffre d'affaires a progressé de 3 %, à 29,6 milliards d'euros (46,8 milliards de dollars canadiens), mais celui généré par les activités d'avions commerciaux d'Airbus a diminué de 2 %, à 20,8 milliards d'euros (32,8 milliards de dollars canadiens), en raison du nombre inférieur de livraisons réalisées, a souligné l'avionneur. Des avions en attente de moteurs, mais un rebond du bénéfice net au premier semestre (Paris) L'avionneur européen Airbus peine à livrer ses avions commerciaux en raison de la pénurie de moteurs, même s'il a publié mercredi d'excellentes performances financières grâce aux « progrès de la transformation » de sa branche défense et espace. Olga NEDBAEVA Agence France-Presse Le bénéfice net du groupe a rebondi de 85 %, à 1,5 milliard d'euros (près de 2,4 milliards de dollars canadiens), au premier semestre par rapport à la même période de l'année dernière, marquée par une crise dans la branche spatiale. Le chiffre d'affaires a progressé de 3 %, à 29,6 milliards d'euros (46,8 milliards de dollars canadiens), mais celui généré par les activités d'avions commerciaux d'Airbus a diminué de 2 %, à 20,8 milliards d'euros (32,8 milliards de dollars canadiens), en raison du nombre inférieur de livraisons réalisées, a souligné l'avionneur. Confronté à des « problèmes persistants d'approvisionnement en moteurs sur le programme A320 », Airbus a livré entre janvier et juin 306 avions, contre 323 livrés pendant la même période de 2024. Fin juin, 60 « planeurs » – des avions sans moteur – attendaient toujours leurs moteurs de CFM, coentreprise des groupes Safran et GE, mais aussi les moteurs de Pratt & Whitney, a ironisé le patron d'Airbus, Guillaume Faury, lors d'une conférence de presse téléphonique. Sans moteurs ni toilettes « En termes de production et de disponibilité des avions, à l'exception des moteurs pour ces avions, nous sommes en réalité bien plus avancés que les 306 avions au stade actuel », a-t-il signalé. M. Faury s'est dit confiant quant au respect des prévisions de livraisons pour l'année, estimées à 820. « Nous avons un plan crédible pour le second semestre », a-t-il assuré, en rappelant qu'en 2018, Airbus n'avait livré que 303 avions au premier semestre, mais 800 sur toute l'année. Le directeur des avions commerciaux chez Airbus, Christian Scherer, avait indiqué en juin, que d'autres avions, en particulier les gros porteurs A350, étaient en attente d'être livrés à cause de la pénurie de sanitaires. « On ne peut pas vraiment construire un avion sans toilettes ? », avait-il ironisé au cours d'une rencontre avec la presse à Toulouse, avant le Salon de l'aéronautique et de l'espace du Bourget, illustrant la fragilité chronique de la chaîne d'approvisionnement du secteur où le moindre goulot d'étranglement peut compromettre les ambitieux programmes commerciaux. Il y a un an, le bénéfice net semestriel d'Airbus avait fondu de 46 % en raison d'importantes charges liées aux activités spatiales. Face à une baisse de la demande de satellites de télécommunications, qui lestait ses performances financières, Airbus avait annoncé en octobre 2500 suppressions d'emplois dans sa division défense et espace, un chiffre revu en baisse en décembre à 2043 suppressions. Être « meilleur » que Boeing Les prévisions sur l'année 2025 restent à ce stade inchangées, malgré le contexte « complexe et évolutif », a relevé le groupe. L'avionneur envisage de livrer 820 avions commerciaux cette année, contre 766 l'an dernier, et vise un résultat opérationnel ajusté « d'environ 7 milliards d'euros ». Airbus a déjà senti « l'impact » des droits de douane de 10 % en vigueur depuis avril et se dit « rassuré, mais prudent » après l'accord annoncé dimanche entre les États-Unis et l'Union européenne rétablissant un régime tarifaire nul pour l'aéronautique. Interrogé pour savoir si le soutien du président Donald Trump au groupe américain Boeing, son principal concurrent, pourrait désavantager Airbus, M. Faury a répondu : « En sachant que Boeing bénéficie de ce soutien politique extrêmement puissant, cela nous oblige à être encore meilleurs. » Après des crises à succession, le géant américain « en phase de stabilisation », selon son patron Kelly Ortberg. L'avionneur a publié mardi des résultats meilleurs qu'attendu. Airbus a par ailleurs annoncé mercredi qu'il proposerait à sa prochaine assemblée générale la nomination d'Oliver Zipse, actuel patron de BMW, comme membre non exécutif de son conseil d'administration.

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