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Le Parisien
5 days ago
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« Il s'est coincé le dos » : un contrôleur SNCF oblige un handicapé à soulever sa valise pour montrer sa carte d'invalidité
Un contrôleur sans doute un peu trop zélé. Alors qu'ils prenaient un train reliant Avignon à Rouen le 20 juillet dernier, Marie-Françoise et Patrick ont vécu une bien mauvaise aventure. Logiquement contrôlés par un agent qui leur demande leur titre de transport, les deux retraités - qui ont acheté leurs billets à la gare de Rouen en présentant leur carte senior et la carte d'invalidité de Patrick - s'exécutent. « Il les a scannés et il a commencé à nous titiller », raconte Marie-Françoise à Paris-Normandie. L'agent leur demande la carte senior, « je lui présente et il ne la regarde même pas ». Il leur demande ensuite la carte d'invalidité, et c'est là que les ennuis commencent. « Comme on ne nous l'a jamais demandée et que tout est inscrit sur le billet, je l'avais rangée dans une sacoche dans notre valise », explique-t-elle, sans oublier de préciser que pour acheter un billet tarif réduit au guichet la présentation des justificatifs est obligatoire. Marie-Françoise lui explique que la valise est très lourde, mais l'agent « ne veut rien entendre » et lui demande d'aller chercher la carte. « Son objectif était de me faire payer » N'ayant pas la force de soulever la valise, Marie-Françoise demande à son époux sous assistance respiratoire et en fauteuil roulant de venir l'aider. Patrick s'exécute alors, sous les yeux de l'agent qui ne cesse de leur répéter qu'ils vont payer les 50 % d'écart (NDLR : la réduction pour les personnes invalides et leurs accompagnants) s'ils ne présentent pas la carte. À voir aussi Face à cette scène, l'épouse est paniquée et indique au contrôleur que son mari, qui avait bénéficié de l'assistance SNCF pour s'installer dans le train, « risque sa vie » en portant la valise. En la soulevant, Patrick s'est en effet coincé le dos et porte toujours une ceinture deux semaines après les faits. Lorsque le couple de retraité parvient enfin à montrer la carte, le contrôleur se montre « très déçu », selon Marie-Françoise. « Son objectif était de me faire payer le billet plein tarif », assure-t-elle, le comparant à un « shérif » profitant d'un « abus de pouvoir ». En rentrant chez eux, les deux retraités tentent de contacter la SNCF mais peinent à faire entendre leur voix, jusqu'à ce qu'un courrier recommandé ne fasse enfin bouger les choses. Ils ont fini par recevoir des excuses de la part du directeur de l'axe TGV Sud-Est. Contactée par Paris-Normandie sur cette affaire la SNCF a transmis une brève réponse en indiquant « regretter la situation » et en rappelant que les voyageurs sont invités à « présenter tous les documents utiles au bon déroulé du voyage, notamment en cas de contrôle à bord. »


Le Figaro
15-07-2025
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- Le Figaro
Transavia France lance une plateforme pour revendre ses billets d'avion
La filiale low-cost d'Air France-KLM lance un service inédit en France : ses passagers peuvent désormais remettre leur billet en vente, jusqu'à une heure avant le départ, via une plateforme intégrée à ses canaux digitaux. C'est une première dans le paysage des compagnies à bas coût françaises. Transavia France permet désormais à ses passagers de revendre leur billet d'avion s'ils ne peuvent plus voyager. Le service, lancé ce 15 juillet, repose sur une technologie développée par la start-up Fairlyne. Accessible depuis l'espace « Mon Transavia » ou directement via le site la plateforme permet de remettre un billet en vente en quelques clics, jusqu'à une heure avant le vol. À découvrir Voyages sur mesure : découvrez les offres de nos partenaires Si le billet trouve preneur, le passager initial se voit remboursé — au minimum du montant des taxes, et jusqu'à 50 % du prix total. Une solution intermédiaire entre l'annulation pure et simple et la flexibilité tarifaire, qui s'inscrit dans une tendance de fond : celle de la revente encadrée dans le transport, jusqu'ici plus fréquente dans le ferroviaire (à l'image de Ouigo). Publicité Une gestion optimisée des sièges… et des attentes Pour Transavia France, l'objectif est double : mieux gérer les no-shows (ces sièges vides au dernier moment), tout en apportant une solution concrète aux voyageurs contraints d'annuler. «Offrir à nos passagers une solution lorsqu'ils ne peuvent plus voyager, c'est améliorer leur expérience tout en optimisant nos opérations », résume Nicolas Hénin, directeur général adjoint commercial et marketing de la compagnie. De fait, cette revente n'est pas un échange libre entre particuliers, mais une démarche encadrée et sécurisée, opérée directement sur les canaux de la compagnie. Le rachat se fait via le tunnel d'achat classique, comme pour tout autre billet. Pas de surcoût ni d'intermédiaire extérieur. L'interface est en marque blanche, totalement intégrée à l'écosystème Transavia. À lire aussi Bagage à main : une taille standardisée enfin garantie en Europe Une première étape avant d'autres ? En s'associant à Fairlyne, la filiale low-cost d'Air France-KLM fait figure de pionnière dans son segment. Photo presse Transavia En s'associant à Fairlyne, la filiale low-cost d'Air France-KLM fait figure de pionnière dans son segment. Si d'autres compagnies, notamment étrangères, ont testé des solutions similaires, c'est la première fois qu'un transporteur français à bas coût intègre ce service à grande échelle. De quoi peut-être inspirer d'autres acteurs du secteur. Reste à savoir si cette possibilité pourra un jour s'élargir à d'autres types de billets, à des destinations long-courriers, ou même à la revente partielle (vol aller uniquement, par exemple). En attendant, c'est un pas vers plus de souplesse dans un univers tarifaire souvent rigide, surtout en période estivale. À lire aussi Billets d'avion à petit prix : Transavia dégaine son offre hivernale avec 18 nouvelles lignes ET AUSSI - Le classement 2025 des 100 meilleures compagnies aériennes