Dernières actualités avec #bénévolat


Le Figaro
4 days ago
- Le Figaro
Amazon demande à ses cadres new-yorkais d'aider bénévolement aux livraisons pour le Prime Day
Durant cette opération de promotions réservée aux abonnés à Amazon Prime, des cols blancs sont invités à s'occuper de la préparation de commandes et de leur emballage, pour le service de livraison de produits d'épicerie de l'entreprise, Amazon Fresh. Cette semaine, les employés du bureau d'Amazon à New York sont «invités au bénévolat», et à délaisser leurs bureaux et ordinateurs pour les entrepôts de l'entreprise. Cette demande originale, révélée par le Guardian, s'explique par le contexte : ce message a été envoyé à des milliers de cols blancs du géant du e-commerce avant le début des Prime Day d'Amazon, période de grandes réductions réservée aux abonnés à Amazon Prime. Un échange de bons procédés décrit comme bénéfique socialement à l'entreprise, en permettant de créer un lien concret entre l'entrepôt et le bureau. «Comme nous le faisons depuis plusieurs années, nous avons proposé aux salariés administratifs de notre activité d'épicerie de participer à l'activité de certains de nos centres de distribution pendant les Prime Day», explique Amazon au Figaro. «Cela se fait entièrement sur la base du volontariat et permet aux salariés qui le souhaitent de se rapprocher des clients, tout en permettant aux équipes de se concentrer sur les tâches ayant le plus d'impact», ajoute Griffin Buch, porte-parole d'Amazon. Publicité Selon le message consulté par le Guardian, envoyé par un responsable régional d'Amazon, des bénévoles sont recherchés pour travailler dans le quartier de Red Hook à Brooklyn, où l'entreprise exploite un entrepôt pour son service de livraison de produits d'épicerie, baptisé Amazon Fresh. Dans cet entrepôt, les cols blancs auraient la charge de diverses tâches. En service deux heures par jour de 10h à 18h entre ce mardi et vendredi, ils s'occuperaient de la préparation de commandes et de l'emballage de celles-ci, entre autres. Le responsable a également mentionné la possibilité d'effectuer des appels ou des réunions en lien avec leurs missions quotidiennes actuelles. Regain de demande Bien qu'Amazon prône les valeurs intégratrices de cette initiative, d'autres motivations plus prosaïques semblent également guider cette opération. Sa marque Amazon Fresh, spécialisée dans la grande consommation aux États-Unis uniquement, est en difficulté. Le patron d'Amazon, Andy Jassy, a déjà fermé plusieurs magasins Amazon Fresh, engendrant des réductions d'effectifs. En parallèle des difficultés auxquelles Amazon Fresh est confronté, vient s'ajouter le regain de demande durant cette période de l'année. Les Prime Day génèrent en effet une hausse des commandes nécessitant souvent des effectifs supplémentaires. Il est donc essentiel pour l'entreprise d'assurer la fluidité et le bon déroulement de ses livraisons durant cette période. La firme américaine a donc parié cette fois-ci sur le bénévolat. Parallèlement, Amazon semble se tourner sur le futur : l'entreprise envisagerait de tester des robots humanoïdes pour remplacer ses livreurs.


Le Parisien
6 days ago
- Science
- Le Parisien
Logement étudiant à Nanterre : dans cette colocation pas comme les autres, loyer modéré rime avec bénévolat
« J'avais entre une heure et demie et trois heures de trajet pour aller à la fac. Quand tu n'as que trois heures de cours, c'est quand même dommage », confie Tom, 23 ans, étudiant en master 2 de Staps, activité physique adaptée et santé, à Nanterre ( Hauts-de-Seine ). Cet étudiant originaire du Mans (Sarthe) était hébergé par ses grands-parents en Seine-Saint-Denis, avant de s'installer à seulement vingt minutes de sa fac, dans une « Kolocation » à projet solidaire (Kaps). C'est un dispositif fondé par l'Afev, une association qui a pour vocation de créer du lien entre les campus étudiants et les quartiers. « Nous payons un loyer modéré et en échange, nous devons nous investir dans des actions bénévoles cinq heures par semaine. Parfois, nous faisons moins à cause des études, mais ce n'est pas grave », explique le jeune homme.


La Presse
04-07-2025
- Politics
- La Presse
Des professeurs demandent à Ottawa d'approuver les visas d'étudiants palestiniens
« Je pense que le gouvernement canadien a ici une occasion exceptionnelle d'intensifier ses efforts et d'agir […] pour résoudre ce problème et rapatrier ces étudiants à la maison, c'est-à-dire au Canada », a soutenu Ayman Oweida, président du Réseau des étudiants et chercheurs palestiniens en danger. (Ottawa) Un groupe d'universitaires canadiens demande au gouvernement fédéral d'accélérer l'approbation des visas d'études pour les Palestiniens, après le décès de deux étudiantes admises dans une université canadienne avant de pouvoir quitter la région. David Baxter La Presse Canadienne Ayman Oweida, président du Réseau des étudiants et chercheurs palestiniens en danger, a affirmé que les deux étudiantes, deux sœurs jumelles, avaient été tuées lors d'une frappe aérienne à Gaza en décembre. Le Réseau des étudiants et chercheurs palestiniens en danger est un groupe bénévole d'universitaires canadiens qui aide les étudiants palestiniens de deuxième et troisième cycles à accéder à des projets de recherche au Canada. Son travail a toutefois été freiné par les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza. Le gouvernement canadien n'y a pas de présence diplomatique, ce qui signifie que les étudiants de l'enclave n'ont aucun moyen d'enregistrer leurs données biométriques auprès du gouvernement pour compléter leur demande de visa. Le réseau affirme avoir placé environ 70 étudiants dans des universités du pays, dont plusieurs ont bénéficié de bourses complètes. « Outre les deux étudiantes tuées, 15 étudiants de Gaza que nous avons accueillis ont perdu des membres de leur famille […] des proches, des frères, des sœurs, des parents, etc. », a affirmé M. Oweida. M. Oweida, chercheur en cancérologie à l'Université de Sherbrooke, a indiqué qu'un étudiant qui devait collaborer avec lui sur un projet est bloqué à Gaza depuis un an. Il a affirmé que la partie canadienne du réseau avait contacté les députés pour tenter de résoudre le problème, sans succès. « Je pense que le gouvernement canadien a ici une occasion exceptionnelle d'intensifier ses efforts et d'agir […] pour résoudre ce problème et rapatrier ces étudiants à la maison, c'est-à-dire au Canada », a-t-il soutenu. Vouloir réaliser ses rêves Meera Falyouna, qui vit près du poste-frontière de Rafah, fait partie des étudiants canadiens toujours bloqués à Gaza. L'étudiante à la maîtrise de 25 ans a déclaré avoir postulé à l'Université de Regina alors qu'elle vivait sous une tente avec sa famille en décembre 2023. Elle a été acceptée au programme de génie industriel en avril 2024 et a soumis sa demande de visa d'étudiant canadien en juillet 2024. Mme Falyouna a indiqué qu'elle devait commencer ses études en septembre dernier. N'étant pas en mesure de fournir les données biométriques nécessaires à sa demande de visa, son dossier reste en suspens, même si elle voit ses amis partir étudier en France, en Irlande et en Italie, par exemple. « Je ne veux pas être parmi les morts. Je veux être considérée comme une rêveuse, une future ingénieure, une future professeure, une future docteure », a confié Mme Falyouna à La Presse Canadienne. « Je veux être une personne qui a un impact sur le Canada et aussi, un jour, retourner dans mon pays et contribuer à la reconstruction du système universitaire palestinien. » Matthew Krupovich, porte-parole d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), a dit que les données biométriques ne peuvent être complétées qu'après avoir quitté Gaza. Il a ajouté que les pays de la région, dont l'Égypte et Israël, contrôlent leurs propres conditions d'entrée et de sortie à leurs frontières. Les personnes arrivant au Canada en provenance de Gaza doivent également se soumettre à un contrôle de sécurité supplémentaire depuis l'attaque du 7 octobre 2023 contre Israël. « Comme le contrôle de sécurité est effectué par des organismes extérieurs à IRCC, nous ne sommes pas en mesure de fournir les délais de traitement moyens. Chaque demande est différente et, par conséquent, le temps de traitement peut varier », a déclaré M. Krupovich dans une réponse par courriel. « Toutes les demandes de permis d'études du monde entier sont évaluées de manière égale et selon les mêmes critères, quel que soit le pays d'origine. Le contrôle de sécurité est l'un des facteurs, mais pas le seul, qui peut entraîner des délais de traitement plus longs. » 70 étudiants en attente Le poste-frontière de Rafah vers l'Égypte est fermé depuis mai 2024. Mme Falyouna a déclaré que le reste de sa famille était arrivé en Égypte seulement cinq jours avant la fermeture de la frontière. Mme Falyouna a dit craindre qu'elle et ses camarades étudiants palestiniens ne perdent complètement leurs places. « Je reçois maintenant le soutien de ma professeure. Elle a insisté pour que j'accepte ma lettre de report chaque fois, mais je risque toujours de ne pas être acceptée la prochaine fois, car j'ai déjà demandé un report d'admission à trois reprises », a-t-elle indiqué. Aaron Shafer, professeur agrégé spécialisé en génomique à l'Université Trent de Peterborough, en Ontario, a déclaré qu'un étudiant palestinien qui devait travailler avec lui est bloqué à Gaza depuis huit mois. M. Shafer pense que l'étudiant a perdu du poids au cours des huit derniers mois en raison d'une grave pénurie alimentaire à Gaza. « Il pesait probablement – rien qu'en regardant les photos, nous ne nous sommes jamais rencontrés – 60 kilos, mais c'est un petit gars. Et la semaine dernière, il a déclaré : 'Nous sommes heureux parce que les gens reçoivent de la nourriture. Nous n'en avons pas encore reçu, mais nous sommes heureux' », a raconté le professeur Shafer. M. Shafer a indiqué qu'environ le tiers des étudiants admis par les universités canadiennes se trouvent déjà en Égypte, mais attendent toujours le traitement de leur demande de visa. « Il s'agit littéralement de 70 étudiants. Et c'est ce que nous demandons : traiter les visas de 70 étudiants qui occupent des postes dans des laboratoires canadiens », a-t-il plaidé. Pour l'instant, Mme Falyouna et les autres étudiants ne peuvent qu'attendre et tenter de survivre. « Je tiens à dire au gouvernement canadien que nous voulons être traités comme les autres étudiants issus de pays à risque, comme l'Ukraine et la Syrie », a-t-elle fait valoir. « Nous voulons être traités comme eux. Nous voulons être traités équitablement, nous voulons bénéficier du même soutien qu'eux. Nous voulons simplement être en vie pour réaliser nos rêves. »