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Le Figaro
5 days ago
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Le Diamant vert de Dresde, la gemme historique qui a évité le plus fou des cambriolages
Véritable trésor national, le Diamant vert aurait pu finir dans les mains de cambrioleurs lors d'un impressionnant braquage au musée de Dresde en 2019. Mais par un heureux hasard, la fameuse pierre se trouvait à ce moment-là à l'autre bout du monde. Un trésor national qui aurait bien pu disparaître à tout jamais. Il est environ 5 heures du matin le 25 novembre 2019 lorsque des cambrioleurs s'introduisent dans la «Voûte verte» du musée de Dresde en Allemagne. Cette ancienne aile ouest du château de la Résidence de Saxe, composée de quatre salles en enfilade peintes en vert malachite, d'où son nom, abrite un trésor artistique unique en Europe d'environ 4000 pièces constitué par les habitants de la Saxe au fil des siècles, dont des parures de pierres précieuses et des joyaux hérités de la Renaissance. À lire aussi Combien vaut la spectaculaire bague de fiançailles en diamants de Georgina Rodriguez, la compagne de Cristiano Ronaldo ? Ce jour-là, le braquage laisse les habitants de Dresde sous le choc. Au total, 21 bijoux et plus de 4300 diamants sont dérobés, dont l'étoile de poitrine de l'ordre polonais de l'Aigle blanc, le diamant blanc de Saxe, un diamant de 49 carats, une broche portée par la reine de Saxe Amélie de Bavière constituée de 660 diamants et diverses pièces composées de diamants, de rubis, de perles et autres pierres précieuses. Décrit comme «impossible à estimer» en raison de la valeur culturelle et historique «inestimable» des pièces dérobées, le cambriolage sera finalement évalué quelques années plus tard autour de 113 millions d'euros. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que l'impressionnante collection disparaît : en 1945, l'Armée rouge s'en empare avant de la restituer à l'Allemagne en 1958. À lire aussi Koh-I-Noor : la sombre histoire du diamant maudit incrusté sur la couronne royale d'Angleterre Publicité Le Diamant vert à New York Le braquage aurait toutefois pu s'avérer bien pire. Pièce maîtresse de la collection de la «Voûte verte», le Diamant vert de Dresde était à ce moment-là de l'autre côté de l'Océan Atlantique, prêté au Museum of Modern Art de New York pour dans le cadre d'une exposition sur les plus beaux objets des cours d'Europe. Un voyage qui lui a permis d'éviter le drame, soit sa mise en morceaux et sa revente dans le plus grand des anonymats. Découverte en Inde dans la province du Golconde en 1722, la gemme, un saphir vert de 40,70 carats, atteint le Royaume-Uni en 1726. Elle est alors présentée au roi George, qui ne lui montre aucun intérêt. Le plus gros diamant vert connu au monde se retrouve finalement dans les mains du roi de Saxe, Frédéric Auguste II en 1741, après l'avoir racheté à un négociant juif de Leipzig. Un an plus tard, il fait monter cette pierre en taille de brillant historique sur un insigne de l'Ordre de la Toison d'or. Aujourd'hui, le Diamant vert est inséré dans une parure pour chapeau, une modification réalisée par son successeur et petit-fils, Frédéric III de Saxe. Un diamant d'une qualité rare En plus d'être le diamant de couleur verte le plus connu au monde (une couleur de corps déjà extrêmement rare), le Diamant Vert de Dresde appartient au rare type IIa, c'est-à-dire qu'il est «chimiquement pur» et «exempt d'inclusions macroscopiques», selon le Journal suisse d'horlogerie et de bijouterie, qui décrit également à propos de la gemme une «qualité de taille extraordinaire et des proportions remarquables». Il reste d'ailleurs aujourd'hui le plus grand diamant taillé enregistré présentant une coloration verte naturelle. Toutefois, sa rareté ne se fonde pas sur sa taille mais plutôt sur sa couleur. En 2005, sa valeur est estimée à 170 millions d'euros par Ronald Winston, fils du joaillier Harry Winston et à l'époque président de la compagnie. En 2005, le Diamant vert est exposé pour la première fois par le joaillier Harry Winston au Japon. TORU YAMANAKA / AFP Concernant le reste du butin, trois ans après le braquage en décembre 2022, les autorités allemandes confirment qu'une «partie considérable» des objets a été retrouvée à Berlin. Toutefois, une partie des bijoux restent aujourd'hui incomplets ou endommagés, avec des cassures ou des traces de rouille. Le Diamant vert, lui, traverse les siècles sans perdre en qualité, ni en superbe.


La Presse
01-08-2025
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Pas facile d'être gentils
À leur sortie de prison, cinq cambrioleurs repentis s'efforcent d'être gentils. Piégés par trois criminelles, ils seront cependant contraints de reprendre du service. Trois ans après la sortie du film d'animation The Bad Guys, les méchants sont de retour. Mais cette fois-ci, Loup, Requin, Serpent, Tarentule et Piranha sont gentils. Ou du moins, ils essayent très fort de l'être. Car réintégrer la société après avoir fait de la prison n'est pas chose facile pour cette bande de cambrioleurs notoires. Dans les premières minutes du film, un segment hilarant montre quatre des cinq complices passant des entrevues d'embauche. Le ton est donné. Comme le premier volet inspiré des livres jeunesse de l'auteur australien Aaron Blabey, The Bad Guys 2 (Les méchants 2, en version française) est rempli d'humour et d'action. Poursuites en voiture, explosions, bagarres, enlèvements et cascades improbables se succèdent. Mais attention, le réalisateur Pierre Perifel et son coréalisateur JP Sans ne se contentent pas ici d'offrir une proposition prévisible vue des dizaines de fois dans les films d'action. Au contraire, l'histoire est remplie de revirements étonnants – qui le seraient encore plus si la bande-annonce ne vendait pas certains d'entre eux. Qui dit la vérité et qui ment ? Les méchants ont-ils réellement changé ? Sont-ils derrière le crime dont on les accuse ? Les nouveaux personnages ont-ils quelque chose à cacher ? C'est rafraîchissant de se laisser surprendre par un film familial. IMAGE FOURNIE PAR UNIVERSAL PICTURES La bande des Méchants avec la commissaire Misty Luggins En plus de Loup (voix de Sam Rockwell) et de sa bande, on renoue avec plusieurs personnages du film précédent, dont la cheffe de police, désormais commissaire, Misty Luggins (Alex Borstein) et l'hypocrite professeur Marmelade (Richard Ayoade), en version musclée. Inutile toutefois d'avoir vu l'œuvre de 2022 pour apprécier les nouvelles aventures de ce grand méchant – ou gentil ? – loup. Il en fait le résumé en quelques secondes en s'adressant directement à vous, cher cinéphile. Même si le film tourne autour de la question du Bien et du Mal, le ton n'est en rien moralisateur. C'est un divertissement bien ficelé qu'on prendra plaisir à réécouter jusqu'à la toute fin – car oui, lors du générique, il y a une surprise laissant présager un troisième volet. En salle Consultez l'horaire du film