Dernières actualités avec #canal


Le Parisien
2 days ago
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Échappée bucolique dans le Loiret : une aventure cycliste entre nature préservée et patrimoine
Lorsqu'ils débarquent à Orléans, la plupart des cyclotouristes filent directement sur le chemin de la Loire à vélo, direction l'est : Blois, Tours et les châteaux de la Loire. Mais une autre route est possible, pour une découverte itinérante du Loiret entre nature et culture. Le circuit, qui peut prendre trois à cinq jours, démarre à la sortie ouest d'Orléans, sur la rive droite de la Loire, vers Combleux et Chécy. Sur plus de 80 km, on suit le canal d'Orléans en plongeant au cœur d'une nature préservée avec pour seule compagnie le chant des oiseaux et le coassement des grenouilles. À l'écart des routes et au fil des écluses, on peut pédaler en toute tranquillité et le plus souvent à l'ombre, sur une piste parfaitement aménagée dont les travaux se sont achevés au printemps. Jusqu'à Montargis, la première étape est longue mais on peut facilement la couper en deux pour réserver quelques heures, le deuxième jour, à la visite de la Venise du Gâtinais, avec ses canaux et ses musées. De là, le circuit oblique plein sud sur la Scandibérique le long du canal de Briare, pour 60 km de balade bucolique où l'eau reste omniprésente. À Rogny-les-Sept-Écluses, une pause s'impose pour admirer cette succession d'écluses étonnante qui permettait aux bateaux de franchir la colline et qui a fonctionné jusqu'à la fin du XIXe siècle. Châteaux et halte méditative À Briare, changement de décor, avec la Loire en toile de fond pour une pause nocturne. La star de l'étape est l'élégant pont canal construit par l'atelier de Gustave Eiffel, qui permet au canal de franchir le fleuve et attire de nombreux touristes. La route emprunte ensuite les pistes plus fréquentées de la Loire à vélo, sur 90 km jusqu'à Orléans, une distance que l'on peut parcourir en deux jours si l'on veut prendre le temps de visiter les châteaux de Gien et Sully, fièrement campés au bord du fleuve. Pour la dernière nuit, on peut choisir Saint-Benoit-sur-Loire, pour une halte méditative sous les voûtes de la célèbre abbaye bénédictine et une excursion jusqu'à l'oratoire carolingien de Germigny-des-Prés.


Le Parisien
05-08-2025
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Bobigny : « Une étape a été franchie » après l'incendie du bâtiment baptisé du nom d'une militante du FLN
Sous la force des flammes, la baie vitrée de la maison du parc départemental de la Bergère, à Bobigny a littéralement explosé dans la nuit de lundi à mardi. Le feu est parti des lames en bois de la terrasse de cet édifice en verre, qui domine le canal de l'Ourcq.


Le Parisien
29-07-2025
- Politics
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Reims : la justice suspend la construction de la passerelle cyclo-piétonne qui devait remplacer le pont Charles-de-Gaulle
La vie n'est pas un long fleuve tranquille pour les futures berges de Reims , l'un des grands projets engagés par le maire de Reims, Arnaud Robinet (Horizons). Son souhait est de reconquérir les abords du canal , actuellement peu hospitaliers, pour en faire un lieu de détente, de promenade et de loisirs grâce à la création d'une place, d'un jardin aquatique, d'une halte nautique et d'une passerelle réservée aux modes doux. Une passerelle dont la construction pourrait prendre du retard après l'annonce, ce vendredi 25 juillet, par la municipalité, que « le juge des référés du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a décidé de suspendre l'exécution du permis d'aménager (…) au motif de l'absence de demande de l'accord du gestionnaire de l'A344 pour engager la procédure d'autorisation d'occupation du domaine public ». Autrement dit, la Sanef, concessionnaire de l'autoroute, n'a pas donné son autorisation formelle « alors même qu'une convention a été signée », assure la ville, qui se veut rassurante et promet de faire « rapidement purger le vice retenu et constater la régularisation de l'autorisation par le juge des référés afin qu'il lève la suspension ainsi ordonnée ». La passerelle cyclo-piétonne semble encore loin d'être sortie de terre. Elle viendrait remplacer le pont Charles-de-Gaulle, jugé surdimensionné et vieillissant par le maire, mais nécessaire par certains habitants et élus d'opposition. Un collectif avait déposé deux recours afin de sauvegarder l'ouvrage, que le tribunal a finalement rejetés. Le pont a donc disparu du paysage, l'été dernier , et les travaux d'aménagement des berges ont débuté dans la foulée. Mais pas ceux de la passerelle, initialement prévus pour décembre 2024. Pour expliquer ce retard, la ville a expliqué au printemps dernier qu'elle attendait le feu vert du ministère des Transports, car le futur ouvrage devra enjamber l'autoroute. Le 1er juillet, Arnaud Robinet a annoncé avoir reçu la décision ministérielle d'approbation, tandis qu'une association a fait savoir qu'elle avait déposé de nouveaux recours contre les permis d'aménager de la passerelle et des berges du canal. La passerelle à 13 millions d'euros, dont l'assemblage sur place est désormais prévu pour cet automne, sera-t-elle en fonction avant les élections municipales de mars 2026, comme initialement envisagé ? Pour l'instant, rien ne le garantit.