logo
Échappée bucolique dans le Loiret : une aventure cycliste entre nature préservée et patrimoine

Échappée bucolique dans le Loiret : une aventure cycliste entre nature préservée et patrimoine

Le Parisien13 hours ago
Lorsqu'ils débarquent à Orléans, la plupart des cyclotouristes filent directement sur le chemin de la Loire à vélo, direction l'est : Blois, Tours et les châteaux de la Loire. Mais une autre route est possible, pour une découverte itinérante du Loiret entre nature et culture.
Le circuit, qui peut prendre trois à cinq jours, démarre à la sortie ouest d'Orléans, sur la rive droite de la Loire, vers Combleux et Chécy. Sur plus de 80 km, on suit le canal d'Orléans en plongeant au cœur d'une nature préservée avec pour seule compagnie le chant des oiseaux et le coassement des grenouilles.
À l'écart des routes et au fil des écluses, on peut pédaler en toute tranquillité et le plus souvent à l'ombre, sur une piste parfaitement aménagée dont les travaux se sont achevés au printemps.
Jusqu'à Montargis, la première étape est longue mais on peut facilement la couper en deux pour réserver quelques heures, le deuxième jour, à la visite de la Venise du Gâtinais, avec ses canaux et ses musées.
De là, le circuit oblique plein sud sur la Scandibérique le long du canal de Briare, pour 60 km de balade bucolique où l'eau reste omniprésente. À Rogny-les-Sept-Écluses, une pause s'impose pour admirer cette succession d'écluses étonnante qui permettait aux bateaux de franchir la colline et qui a fonctionné jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Châteaux et halte méditative
À Briare, changement de décor, avec la Loire en toile de fond pour une pause nocturne. La star de l'étape est l'élégant pont canal construit par l'atelier de Gustave Eiffel, qui permet au canal de franchir le fleuve et attire de nombreux touristes.
La route emprunte ensuite les pistes plus fréquentées de la Loire à vélo, sur 90 km jusqu'à Orléans, une distance que l'on peut parcourir en deux jours si l'on veut prendre le temps de visiter les châteaux de Gien et Sully, fièrement campés au bord du fleuve.
Pour la dernière nuit, on peut choisir Saint-Benoit-sur-Loire, pour une halte méditative sous les voûtes de la célèbre abbaye bénédictine et une excursion jusqu'à l'oratoire carolingien de Germigny-des-Prés.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Sandro, Maje... La fin d'un incroyable imbroglio judiciaire
Sandro, Maje... La fin d'un incroyable imbroglio judiciaire

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Sandro, Maje... La fin d'un incroyable imbroglio judiciaire

Depuis fin 2021, le groupe de mode vit une crise de gouvernance invraisemblable : 16 % de son capital se sont volatilisés. C'est un feuilleton rocambolesque qui pourrait enfin se terminer. Le groupe de mode français SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot) vivait depuis fin 2021 une crise de gouvernance incroyable, qui lui mettait des bâtons dans les roues : 16 % de son capital qui appartenaient à son ancien propriétaire chinois European Topsoho (ETS) s'étaient volatilisés. Les procédures judiciaires et les enquêtes s'étaient multipliées à Paris, Londres et Singapour. Une décision de la haute cour de Singapour, le 4 juillet, pourrait déclencher le dénouement de cette affaire hors norme. « C'est la fin d'un imbroglio judiciaire qui dure depuis fin 2021, se félicite une proche du dossier. Les actions, qui avaient été illégalement transférées par l'ancien actionnaire chinois de SMCP à Singapour, ont été restituées au mandataire représentant les intérêts des créanciers de cet ancien actionnaire (BlackRock, Anchorage, Carlyle…) ». Publicité Ces créanciers possèdent déjà 29 % du capital de SMCP. Ils n'ont pas vocation à rester actionnaires de l'entreprise, maintenant que la situation actionnariale est clarifiée. Une procession de cession pourrait voir le jour, portant ainsi sur une majorité du capital. Au premier semestre, SMCP a réalisé un chiffre d'affaires de 601,1 millions d'euros, en hausse de 2,7 %. À la tête d'un réseau de 1 642 magasins dans le monde, l'entreprise de luxe accessible a réduit sa dette à 205,6 millions d'euros (- 30 % en un an).

Aéroport de Beauvais : deux passagers en garde à vue après une altercation pour un appel en visio trop bruyant
Aéroport de Beauvais : deux passagers en garde à vue après une altercation pour un appel en visio trop bruyant

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

Aéroport de Beauvais : deux passagers en garde à vue après une altercation pour un appel en visio trop bruyant

Quand la majorité préfère se contenir et encaisser en silence, lui est sorti de ses gonds. Alors qu'il patientait dans la salle d'embarquement du terminal 2 de l'aéroport Beauvais-Tillé, un homme n'a guère apprécié l'échange en visio un peu trop bruyant d'un autre passager et n'a pu s'empêcher de le lui faire savoir. Les deux passagers ont fini par en venir aux mains au beau milieu de voyageurs incrédules ce dimanche 10 août en début de matinée. Après une vive empoignade, ils se sont également poussés sans qu'il n'y ait eu « d'échanges de coups », précise la police nationale, avant d'être finalement interpellés par la police aux frontières (PAF) pour ces violences réciproques. INTERPELLATION | 🚨🚔 Pas de départ en vacances au Portugal pour deux passagers qui souhaitaient embarquer, hier, depuis l... Publiée par Police nationale de l'Oise sur Lundi 11 août 2025 En partance pour le Portugal, les deux aoûtiens ont dû se résoudre à reporter leurs vacances au soleil et se contenter à la place de l'étroitesse des cellules de gardes à vue. Pour leur prochain vol, oreillettes et sang-froid seront de rigueur.

Stéphane Manigold : « Donald Trump taxe nos vignerons ? Cherchez plutôt la schizophrénie française »
Stéphane Manigold : « Donald Trump taxe nos vignerons ? Cherchez plutôt la schizophrénie française »

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Stéphane Manigold : « Donald Trump taxe nos vignerons ? Cherchez plutôt la schizophrénie française »

Réservé aux abonnés TRIBUNE - Si le vin français est désormais taxé à 15 % aux États-Unis, le taux de TVA à laquelle il est soumis en France atteint 20 %. Avant de dénoncer les conséquences de la guerre commerciale pour les vignerons, il faut s'attaquer aux hypocrisies fiscales chez nous, estime le fondateur du groupe de restauration Éclore. Le groupe Éclore compte huit restaurants gastronomiques et six étoiles Michelin. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Donald Trump et Elon Musk, hamburgers en main à bord d'un jet privé : l'image de novembre 2024 avait fait le tour du monde. Cynisme assumé du chantre de l'« America First » qui mène désormais sa guerre commerciale tambour battant. En face, la France entière, bouche en cœur, entonne sa chorale d'indignation : François Bayrou dramatise en dénonçant un « jour sombre de soumission », Marine Le Pen crie au « fiasco moral », Jean-Luc Mélenchon hurle au scandale d'une Europe « capitularde », et Emmanuel Macron s'offusque du manque de respect américain envers notre continent. Spectacle touchant, certes. Mais n'est-ce pas un miroir impitoyable tendu vers nos propres hypocrisies fiscales et économiques ? À lire aussi Comment George Soros a perdu un milliard de dollars à cause de Donald Trump Trump taxe nos vins à 15 % à l'entrée sur son sol ? Le fait est rageant, c'est certain. Mais soyons francs : que faisons-nous depuis vingt ans avec nos propres vignerons ?…

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store