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Marine Le Pen dénonce un budget «indigne» et menace de «censure»
Marine Le Pen dénonce un budget «indigne» et menace de «censure»

Le Figaro

time5 hours ago

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Marine Le Pen dénonce un budget «indigne» et menace de «censure»

La cheffe de file du parti nationaliste a jugé «déséquilibré», «inefficace» et «indigne» le projet de budget de François Bayrou, menaçant de déposer une motion de censure si le gouvernement ne revoit pas sa copie. Le ton est ferme, la posture offensive. Au lendemain de la présentation du plan d'économies de François Bayrou, Marine Le Pen a de nouveau agité la menace de la censure. «En l'état, il est impossible pour le RN de ne pas censurer ce gouvernement», a-t-elle prévenu dans Le Parisien, ce mercredi. La présidente des députés Rassemblement national juge le budget présenté par le premier ministre à la fois injuste et inefficace : «Il faudrait que François Bayrou inverse quasiment totalement les grandes masses qu'il a annoncées. J'y crois peu.» L'élue du Pas-de-Calais étrille un projet selon elle déséquilibré. «Les augmentations d'impôts, ou devrais-je plutôt dire les réductions d'avantages, représentent peu ou prou 20 milliards d'euros, tandis que les économies sur le fonctionnement de l'État plafonnent à 1,8 milliard. C'est dérisoire. C'est même indigne!», accuse-t-elle. Le gouvernement prévoit notamment la fin de l'abattement de 10 % pour les retraités et la suppression de deux jours fériés, mesures jugées «choquantes» par Marine Le Pen : «En quoi le fait de priver les Français de deux jours fériés fait faire des économies à l'État? C'est un effort financier supplémentaire demandé à ceux qui travaillent. Ce n'est pas exactement la même chose. C'est un leurre.» Publicité L'immigration dans le viseur Dans sa ligne de mire : une fiscalité jugée trop concentrée sur les classes moyennes et les retraités, et des économies qu'elle estime inexistantes sur des postes pourtant prioritaires selon elle, comme l'immigration ou les énergies renouvelables. «On nous dit que tout le monde doit faire un effort, mais pas l'immigration? Je considère qu'un pays, dans la situation où il est, ne peut plus accueillir 500.000 personnes par an.» Quant à la perspective d'une dissolution de l'Assemblée nationale, l'ancienne candidate à l'Élysée l'envisage sans ciller : malgré la peine d'inéligibilité de cinq ans prononcée contre elle en première instance dans l'affaire des assistants parlementaires, elle entend bien se présenter. «Je me présenterai et j'irai défendre ma candidature auprès des instances chargées de la valider», affirme-t-elle. Elle prévoit notamment de déposer une question prioritaire de constitutionnalité au Conseil constitutionnel pour contester l'exécution immédiate de sa condamnation. «L'autorité constitutionnelle pourrait enfin analyser la validité de cette exécution provisoire de l'inéligibilité. (...) J'avais dit que j'utiliserai tous les recours possibles, je le ferai.»

La socialiste Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre, nommée à la Cour des comptes sur proposition de François Bayrou
La socialiste Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre, nommée à la Cour des comptes sur proposition de François Bayrou

Le Figaro

time7 hours ago

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La socialiste Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre, nommée à la Cour des comptes sur proposition de François Bayrou

Cette nomination, évoquée quelques jours plus tôt par Le Canard Enchaîné, est annoncée alors que le premier ministre fait face à un risque de censure en raison de son plan de budget 2026. Le gouvernement voulait croire à un «compromis» avec le Parti socialiste, sans lequel aucune censure ne pourra être votée contre le premier ministre François Bayrou. Peut-être vient-il de le trouver. Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l'Éducation nationale sous François Hollande et actuelle présidente du groupe Socialiste, écologiste et démocrate au Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, a été nommé «sur proposition du premier ministre» «conseillère maître à la Cour des comptes», selon le compte rendu du Conseil des ministres de ce jeudi 16 juillet 2025. Quelques jours plus tôt, le 8 juillet, nos confrères du Canard enchaîné, à la plume acérée, révélait que «pour éviter la censure, Bayrou (était) prêt à tout. Même à marchander la nomination à la Cour des comptes de la socialiste Najat Vallaud-Belkacem contre la neutralité du groupe PS lors du vote de son budget à la rentrée». Publicité «Absurdités» L'ancienne porte-parole du gouvernement s'était alors dite «toujours réticente à faire l'honneur d'une réponse aux absurdités», mais avait tenu à réagir sur X: «Un étudiant en première année de journalisme saurait qu'il faut toujours recouper les infos, et pas se contenter de recopier les vacheries susurrées par quelques malins.» Et de poursuivre: «Pas très compliqué alors de découvrir que la voie que j'ai volontairement utilisée pour la Cour est celle du concours... pas grand-chose à voir avec une nomination 'politique'». Elle avait également avancé qu'il était peu probable qu'elle mette la pression sur «Boris» Vallaud, son mari et président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale. «Quelle blague», avait-elle cinglé. «Échange de service» De premières réactions à l'annonce de sa nomination ont été publiées sur les réseaux sociaux. Le député RN de la Somme Matthias Renault s'est interrogé: «Est-ce une offrande au Parti socialiste pour l'amadouer à l'approche d'une motion de censure. Cette nomination 'sur proposition du premier ministre' est une honte». Certains internautes, se revendiquant de droite, ont également dénoncé un «échange de service qui salit la République», et pointé leur «honte» et leur «indignation». François Bayrou a annoncé mercredi un plan de rigueur budgétaire pour l'exercice 2026, évoquant plusieurs mesures chocs, dont la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites afin de réaliser 43,8 milliards d'euros «d'économies». Salué par Emmanuel Macron, qui a pointé un plan qui a «la vertu du courage, de l'audace et de la lucidité», il a toutefois essuyé les critiques de quasiment toute l'opposition. Dès mardi, Marine Le Pen a agité la censure si le gouvernement «ne revoit pas sa copie» de fond en comble. Chez LFI, le président de la commission des Finances, Éric Coquerel, veut censurer «au plus vite ce budget trumpiste» et attend «évidemment les socialistes au rendez-vous». «Personne ne veut voter un tel budget», a affirmé le rapporteur du budget Charles de Courson (Liot), qui se demande si «le premier ministre, en faisant cela, n'organise pas sa sortie». Publicité Toutefois, aucune censure ne pourra être votée sans le PS. «Nous allons discuter avec tous les partis. Évidemment, il y a probablement davantage de possibilités de parvenir à un accord avec le Parti socialiste», a reconnu le ministre de l'Économie Éric Lombard. Le PS n'a pas fermé la porte à une discussion, bien que Boris Vallaud ait dénoncé un «musée des horreurs libérales».

« Si Bayrou ne revoit pas sa copie, il est condamné » : sur le budget, le Parti socialiste pose ses conditions
« Si Bayrou ne revoit pas sa copie, il est condamné » : sur le budget, le Parti socialiste pose ses conditions

Le Parisien

time9 hours ago

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« Si Bayrou ne revoit pas sa copie, il est condamné » : sur le budget, le Parti socialiste pose ses conditions

Au lendemain de l'annonce du plan de redressement des finances publiques présenté par le Premier ministre, les regards du gouvernement se sont immanquablement tournés vers le Parti socialiste. Alors que les Insoumis, comme le Rassemblement national, ont brandi illico, mardi, la menace de la censure, le destin de François Bayrou et de ses ministres dépend mathématiquement de la décision du PS de l'épargner, comme l'hiver dernier. Mais c'est peu dire que les socialistes sont échaudés par cette dernière expérience, tout comme la copie rendue par le Premier ministre. « Sur les bases actuelles, la seule perspective possible est la censure » a prévenu leur patron Olivier Faure , mardi soir, sur BFMTV. La porte reste cependant entrouverte. À l'instar de son Premier secrétaire, le chef des députés PS Boris Vallaud n'entend pas ouvrir de « négociation » sur la base de propositions jugées « brutales » et réclame « une vraie discussion » avec Matignon. Le ministre de l'Économie Éric Lombard , qui a annoncé vouloir discuter avec tous les partis, estime celle-ci encore possible. « Nous allons avoir une discussion franche avec le Parti socialiste, avec l'espoir qu'ils puissent soutenir le gouvernement sur le budget », a-t-il déclaré ce mercredi sur Bloomberg TV.

«La seule perspective possible, c'est la censure »: les socialistes plus tentés que jamais de faire tomber Bayrou
«La seule perspective possible, c'est la censure »: les socialistes plus tentés que jamais de faire tomber Bayrou

Le Figaro

time16 hours ago

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«La seule perspective possible, c'est la censure »: les socialistes plus tentés que jamais de faire tomber Bayrou

Les économies annoncées par François Bayrou mardi après-midi ont irrité le parti de gauche. S'il reste ouvert à la discussion, ses députés se préparent à renverser le premier ministre dès le mois d'octobre. François Bayrou s'est-il fait hara-kiri ? En présentant mardi après-midi ses propositions pour économiser près de 44 milliards d'euros dans le prochain budget de la nation, le premier ministre a décidé de ne pas ménager ses oppositions, qui ont immédiatement qualifié son plan d'«inacceptable». Le Parti socialiste (PS) ne fait pas exception. Ses représentants ont tiré à boulets rouges sur «un budget brutal et inacceptable». Dès mardi soir, Olivier Faure, Premier secrétaire du PS a prévenu sur BFM que «sur les bases actuelles, la seule perspective possible, c'est la censure». C'est pourtant sur le parti de gauche que François Bayrou s'était habilement appuyé lors du précédent débat budgétaire, l'hiver dernier, pour faire passer son texte sans disposer de majorité au Parlement. Un «accord de non-censure» avait été conclu, au prix de longues négociations et de plusieurs concessions. Tandis que le projet de loi de finances arrivera à l'Assemblée nationale dans trois mois, on imagine mal le gouvernement arracher une nouvelle fois un accord budgétaire aux socialistes. Dans son discours, François Bayrou n'a du reste pas cité nommément le PS lorsqu'il s'est dit ouvert aux propositions «des partis politiques, des groupes parlementaires, du conseil économique, social et environnemental, des partenaires sociaux, des collectivités territoriales ou des citoyens de notre pays». Publicité De leur côté, les socialistes ont réuni mardi soir un bureau national, sorte de comité exécutif du parti. «La copie présentée est purement inacceptable. Les socialistes feront leurs propositions à la rentrée prochaine», conclut un communiqué publié dans la foulée. À la différence de La France insoumise notamment, le PS ne claque donc pas la porte au nez du gouvernement. Mais tout indique que les discussions auront lieu dans l'enceinte de l'Assemblée nationale, en octobre, et non dans les ministères dès aujourd'hui, comme semble le souhaiter le premier ministre. «Béquille du gouvernement» «Il ne s'agira pas d'une négociation, comme ça a été le cas en janvier dernier, mais plutôt d'une discussion», confirme Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat, pour qui il sera «très très compliqué» d'aboutir à un accord. «En janvier, le gouvernement avait le bénéfice du doute, ils héritaient d'un budget qui n'était pas le leur. Là, le sujet est très différent. Ils sont à 100% responsables de la proposition de budget inique qui nous est faite. Nous avons face à nous un gouvernement de droite qui ne veut manifestement pas jouer du tout sur la justice fiscale», assène le sénateur du Nord, pourtant parmi les pourfendeurs de la censure ces derniers mois. «On va évidemment participer à la discussion, mais pour des raisons politiques et morales. C'est notre identité de parti réformiste et de gouvernement de le faire», assure un parlementaire socialiste de premier plan. Parmi les propositions sur lesquelles le PS souhaite faire campagne à l'automne, la principale est la taxe dite Zucman, qui consiste à imposer à hauteur de 2% le patrimoine des milliardaires chaque année. Le premier ministre s'est contenté mardi de mentionner une «contribution de solidarité» qui s'appliquera aux «plus hauts revenus». Une mesure qui ne concerne donc pas le patrimoine et rappelle ce qui avait déjà été négocié par les socialistes dans le précédent exercice budgétaire. «Ils ne voudront jamais de nos propositions sur la fiscalité», avance un parlementaire socialiste au cœur des précédentes négociations budgétaires avec le gouvernement, qui parie sur le fait que «Bayrou tombe le 15 octobre». Au-delà des seules considérations budgétaires, le contexte politique donne toutes les raisons au PS de censurer François Bayrou. Outre l'épisode du «conclave sur les retraites», qui a définitivement rompu le modeste lien de confiance entre les deux parties, les échéances électorales à venir devraient peser de tout leur poids dans la balance. «Nous ne voulons pas donner l'impression d'être la béquille du gouvernement», affirme un cadre. «À l'approche des municipales (en mars 2026, NDLR), nous devons donner des gages à nos partenaires de gauche», renchérit un membre de la direction du parti. Le même mentionne de surcroît la perspective d'une primaire de la gauche en vue de la présidentielle, qui se tiendrait, elle aussi, en 2026 : «Il faut montrer aux électeurs de gauche que les socialistes sont vraiment de gauche». Fin connaisseur de la vie politique, François Bayrou a sans doute compris que son sort, à gauche en tout cas, était déjà scellé.

Budget 2026 : François Bayrou va dévoiler son plan pour redresser les finances publiques
Budget 2026 : François Bayrou va dévoiler son plan pour redresser les finances publiques

Le Figaro

time2 days ago

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Budget 2026 : François Bayrou va dévoiler son plan pour redresser les finances publiques

14:49 Les oppositions menacent déjà de censurer le gouvernement Avant même la prise de parole de François Bayrou, Eric Coquerel (LFI), Manuel Bompard (LFI), Sébastien Chenu (RN) ainsi que Jean-Philippe Tanguy (RN), ont déjà menacé de faire chuter son gouvernement. Même si « tout se joue en automne » selon Eric Coquerel, le député LFI accuse François Bayrou de « se faire 40 milliards d'euros sur le dos des français » avec un « budget inégal ». De son côté, Manuel Bompard réaffirme aussi sa volonté de censurer le gouvernement dès la rentrée estimant que les français sont victimes d'un « chantage » du président de la République, Emmanuel Macron. Pour le coordinateur national de La France insoumise, la résolution de la crise politique ne peut passer que par « le départ du président de la République » de l'Elysée. Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise. GUILLAUME BAPTISTE / AFP Du coté du Rassemblement National, le député Sébastien Chenu a critiqué la piste d'une réforme du crédit d'impôt pour l'emploi de salariés à domiciles, une idée « catastrophique » qui impacterait financièrement et socialement les Français. Le député RN Jean-Philippe Tanguy a promis, quant à lui, de faire tomber l'exécutif en cas de hausse d'impôts. LISEZ NOTRE ARTICLE

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