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Israël veut construire une «ville humanitaire» au sud de la bande de Gaza
Israël veut construire une «ville humanitaire» au sud de la bande de Gaza

Le Figaro

time09-07-2025

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Israël veut construire une «ville humanitaire» au sud de la bande de Gaza

Dans le projet évoqué lundi par Israël Katz, cette ville accueillerait l'entièreté de la population gazaouie. Le ministre de la Défense israélien a par ailleurs rappelé son attachement au «plan d'émigration» formulé par Donald Trump. À Doha, les négociations autour d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza se poursuivent. Israël a annoncé, par la voix de son ministre de la Défense Israël Katz, vouloir construire une «ville humanitaire» sur les ruines de Rafah (sud de l'exclave palestinienne) en cas d'accord, rapporte Haaretz. Elle accueillerait 600.000 Gazaouis évacués d'Al-Mawasi, une zone jugée actuellement «sûre» par l'armée israélienne. Ceux-ci, dûment interrogés et fouillés avant leur entrée, ne pourraient en sortir. Au cours de cette conférence de presse, tenue lundi, Israël Katz a ajouté que la zone autour de cette ville serait sécurisée par l'armée. Toutefois, sa gestion comme la distribution d'aide alimentaire serait confiée à des partenaires humanitaires ou étrangers. Ce mécanisme ressemble à celui de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par Israël et les États-Unis. L'armée israélienne entoure les sites de distribution sans les gérer. Ces livraisons d'aide humanitaires de la GHF ont viré au massacre à plusieurs reprises. Publicité La construction de cette «ville humanitaire» serait coordonnée par Amir Baram, chef d'état-major adjoint de Tsahal. À terme, elle devrait accueillir l'entièreté de la population gazaouie. Israël Katz, au cours de la même conférence, a rappelé son attachement au «plan d'émigration» formulé par Donald Trump. Le 25 janvier, le président américain imaginait transférer les Gazaouis en Égypte et en Jordanie. «On parle d'environ 1,5 million de personnes et on fait tout simplement le ménage là-dedans», expliquait-il. Ce déplacement serait «temporaire ou à long terme». «Les États-Unis vont prendre le contrôle ('take over' en anglais, NDLR) de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec», avait-il ajouté le 4 février. Deux propositions unanimement condamnées au sein du concert des Nations. À lire aussi Ce que dit le droit international des idées de Donald Trump sur Gaza Ce projet attire les critiques au regard de l'article 7 du Statut de Rome, lequel dispose que «la déportation ou le transfert forcé de population» constitue un crime contre l'humanité. La construction de cette «ville humanitaire» est d'autant plus redoutée que Reuters rapportait lundi la proposition de la GHF d'établir des «zones de transit humanitaire», tant dans la bande de Gaza qu'à l'extérieur. Dans ces zones, les Gazaouis pourraient, selon le document, «résider temporairement, se déradicaliser, se réintégrer et se préparer à se relocaliser si elle le souhaite». Ce plan a été estimé à 2 milliards de dollars. L'organisation humanitaire a nié avoir soumis cette proposition. Enfin, cette nouvelle proposition intervient alors que la situation humanitaire se dégrade après vingt-et-un mois de guerre. Plus de 50.000 personnes ont été tuées. Tsahal a lancé, le 17 mai dernier, l'opération «chariots de Gédéon» qui doit lui permettre de «prendre le contrôle de toute la bande de Gaza», selon les termes du premier ministre Benyamin Netanyahou. Ce dernier doit rencontrer Donald Trump pour la deuxième fois en 24 heures. A la sortie de son premier entretien avec le président américain, il a demandé «la libération de tous nos otages, les vivants et les morts, et l'élimination des capacités militaires et gouvernementales du Hamas, garantissant ainsi que Gaza ne constituera plus jamais une menace pour Israël».

Gaza : le Hamas prêt à «engager immédiatement» des négociations pour une trêve
Gaza : le Hamas prêt à «engager immédiatement» des négociations pour une trêve

Le Figaro

time04-07-2025

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Gaza : le Hamas prêt à «engager immédiatement» des négociations pour une trêve

Le Djihad islamique, allié du Hamas, a soutenu le principe des négociations. Le Hamas a annoncé vendredi soir être prêt à «engager immédiatement» des négociations sur la mise en œuvre d'une proposition d'accord de cessez-le-feu à Gaza où, selon la Défense civile, l'offensive israélienne a fait 52 morts en 24 heures. L'annonce du Hamas intervient avant un déplacement lundi à Washington du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour rencontrer le président Donald Trump, lequel fait pression pour un cessez-le-feu à Gaza, dévastée par près de 21 mois de guerre. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International À l'issue de «consultations internes et avec (d'autres forces) palestiniennes», le mouvement islamiste palestinien a indiqué dans un communiqué être «prêt à engager immédiatement et sérieusement un cycle de négociations sur le mécanisme de mise en œuvre» d'une proposition de trêve parrainée par Washington et qui lui a été transmise par la médiation du Qatar et de l'Égypte. Selon une source palestinienne proche des discussions, la proposition «comprend une trêve de 60 jours» pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Publicité Le Djihad islamique, principal mouvement palestinien allié du Hamas, a soutenu le principe des négociations. Dans un communiqué, il a dit vouloir «aller vers un accord» tout en demandant des «garanties supplémentaires» permettant d'assurer qu'Israël «ne reprendra pas son agression» une fois les otages libérés. L'armée israélienne a poursuivi vendredi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile faisant état de 52 Palestiniens tués dans les raids aériens, bombardements et tirs, dont 11 près de sites d'aide humanitaire. Cessez-le-feu «permanent» Cette semaine, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé vouloir éliminer «jusqu'à la racine» le Hamas tout en indiquant que la priorité première était de ramener «tous» les otages encore détenus, à Gaza, «sans exception». La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Donald Trump a assuré mardi qu'Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu et exhorté le Hamas à l'accepter, évoquant un accord proche. Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, réclame publiquement un cessez-le-feu «permanent» et un retrait israélien de Gaza. Une première trêve d'une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025 à Gaza, ont permis le retour de nombreux otages israéliens en échange de la libération Palestiniens détenus par Israël. En mars, faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a coupé l'arrivée de l'aide humanitaire à Gaza (ne desserrant que partiellement son blocus en mai) avant de reprendre son offensive sur le petit territoire côtier, où quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent dans conditions terribles selon l'ONU et des ONG.

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