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Apprivoiser les changements climatiques, un bloc à la fois
Apprivoiser les changements climatiques, un bloc à la fois

La Presse

time3 days ago

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Apprivoiser les changements climatiques, un bloc à la fois

Des chercheurs de l'Université Concordia ont créé un jeu vidéo alimenté par deux panneaux solaires situés sur le toit d'un pavillon de l'institution. Apprivoiser les changements climatiques, un bloc à la fois Vous vous sentez impuissant face aux changements climatiques ? Pourquoi ne pas essayer de les apprivoiser de façon ludique, en jouant à Minecraft ? Aurélie Lachapelle La Presse C'est l'idée d'un groupe de chercheurs de l'Université Concordia, dirigé par Bart Simon, Darren Wershler et Jason Edward Lewis. En mai, ils ont lancé le jeu Gaia's Riddle (L'énigme de Gaïa), qui utilise la plateforme du populaire jeu de survie et de construction Minecraft. Dans L'énigme de Gaïa, il faut affronter un monde frappé de plein fouet par les changements climatiques. « S'il fait trop chaud ou trop froid, on commence à souffrir et à mourir », explique M. Wershler. Ajoutez à cela des conditions météorologiques épouvantables, comme des cyclones géants ou des incendies de forêt. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:20 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Mais la vraie particularité du jeu, c'est le serveur Sun Block, qui l'héberge. Il fonctionne à l'énergie solaire. Sur le toit d'un pavillon de l'Université Concordia se trouvent deux panneaux solaires qui alimentent le jeu. Il est possible de suivre la consommation et l'état de la batterie en direct, grâce à un site web. Une information intéressante à consulter, mais surtout, importante pour les joueurs, car l'énergie produite par les panneaux solaires affecte directement le jeu. Il pleut ? On ne joue plus ! Prenons un exemple. L'équipe de recherche a créé une épée solaire au sein de L'énigme de Gaïa. Quand le panneau reçoit plus de lumière, l'épée devient plus puissante. « Donc, lorsque les joueurs combattent le dragon ou d'autres monstres, ils doivent tenir compte de la météo à Montréal », illustre Darren Wershler. IMAGE FOURNIE PAR DARREN WERSHLER L'épée solaire créée par l'équipe de recherche. Quand le panneau reçoit plus de lumière, l'épée devient plus puissante. En mai, lorsque la pluie est tombée pendant plusieurs jours à Montréal, les joueurs ont écopé, raconte-t-il. « Autour du 10 mai, la batterie est tombée à zéro. Tout le monde attendait qu'il fasse soleil pour pouvoir jouer à Minecraft ! » Selon le chercheur, la force du jeu est l'intégration de l'énergie solaire au premier plan. « Ils jouent davantage avec la batterie qu'avec le jeu. C'est précisément le but : les faire réfléchir à la consommation d'énergie. » PHOTO FOURNIE PAR DARREN WERSHLER Les panneaux solaires sont situés sur le toit d'un pavillon de l'Université Concordia. Autre exemple : avec L'énigme de Gaïa, il existe un mode économie d'énergie et un mode haute efficacité. Ce deuxième mode consomme plus d'énergie et comprend moins de bogues. Ce sont les joueurs qui décident collectivement quel mode utiliser. « S'ils souhaitent jouer plus longtemps, ils peuvent utiliser une faible consommation d'énergie. Mais s'ils participent à une grande bataille, ils peuvent choisir ensemble de consommer plus d'énergie », décrit Darren Wershler. La tendance du jeu écologique L'énigme de Gaïa s'inscrit dans une nouvelle tendance : l'ecogaming, soit le jeu écologique. L'utilisation des jeux vidéo est polluante tout comme n'importe quelle activité numérique, souligne Maude Bonenfant, professeure titulaire au département de communication sociale et publique de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Le jeu écologique, résume la chercheuse, c'est de prendre acte du fait que les jeux vidéo laissent une trace sur l'environnement et de réfléchir à différents types de stratégies pour réduire l'empreinte carbone des jeux vidéo et de leur conception. Selon Darren Wershler, L'énigme de Gaïa est bien plus qu'un simple outil de conscientisation. « C'est un jeu écologique différent, car il est réel. L'énergie est directement intégrée au jeu. C'est là toute la différence. »

Ciel, mon assurance prend l'eau !
Ciel, mon assurance prend l'eau !

La Presse

time4 days ago

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Ciel, mon assurance prend l'eau !

Des résidants de la rue Belmont, dans Saint-Léonard, à Montréal, ont été particulièrement touchés par les inondations causées par les fortes pluies de dimanche dernier. Rues fermées, sous-sols inondés, résidences évacuées… Après les Montréalais dimanche, c'était au tour des résidants de Québec d'être frappés par des pluies diluviennes, jeudi. Avec les changements climatiques, les inondations sont en train de devenir la norme, plutôt que l'exception. Face à l'explosion des coûts, les assureurs et le gouvernement ne veulent plus trop écoper. Et les propriétaires se retrouvent le bec à l'eau. Au Québec, la proportion des assurés dont la police d'assurance habitation est assortie d'un avenant contre les refoulements d'égout a considérablement diminué depuis cinq ans, passant de 95 % en 2019 à 75 % en 2023. Le Bureau d'assurance du Canada ne peut pas déterminer si ce sont les assureurs qui ont retiré cette protection ou si ce sont les assurés qui ont choisi de la laisser tomber, la trouvant trop coûteuse. Mais on sait que depuis cinq ans, la prime moyenne d'assurance habitation a bondi de 24 %, alors que le coût moyen des sinistres a grimpé encore plus vite (39 %). 1019 $ Il s'agit de la prime d'assurance habitation moyenne au Québec en 2023, en hausse de 24 % par rapport à 821 $ il y a cinq ans. 17 789 $ Il s'agit du coût moyen des sinistres en assurance habitation en 2023, en hausse de 39 % par rapport à 12 835 $ il y a cinq ans. Source : Bureau d'assurance du Canada Quoi qu'il en soit, le quart des propriétaires ne sont plus couverts par leur assureur pour les refoulements d'égout, ce qui est préoccupant. Ceux-ci ne sont pas non plus couverts par le Programme général d'aide financière (PGAF) du gouvernement qui se limite aux inondations fluviales, un domaine où les assureurs n'ont jamais voulu se mouiller. Mais avec les catastrophes en série, Québec a d'ailleurs réduit la protection du PGAF, en imposant notamment une limite de remboursement à vie pour éviter d'indemniser un propriétaire qui subit des dommages année après année. Cela se comprend : il faut arrêter de rebâtir les deux pieds dans l'eau. Il n'en demeure pas moins que le manque de protection pour les dégâts d'eau – de plus en plus fréquents et coûteux – est un enjeu de société majeur. Sans assurance adéquate, des familles peuvent se retrouver sans logis ou au bord de la faillite. Bonne nouvelle : Québec prépare une nouvelle cartographie des zones inondables qui sera diffusée à partir du 1er mars 2026. Bien connaître les risques, c'est la base pour mieux se protéger. Mais l'exercice donne des sueurs froides… La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a déjà produit et acheminé aux municipalités de son territoire une cartographie préliminaire fondée sur la méthodologie du gouvernement. Il en ressort que près de 20 000 logements additionnels se retrouveront en zone inondable, représentant une valeur foncière de presque 10 milliards⁠1. Certains résidants en zone inondable peuvent avoir du mal à s'assurer, à obtenir un prêt hypothécaire ou à revendre leur maison, comme on a pu le constater après les inondations à Baie-Saint-Paul. Le Mouvement Desjardins avait alors décidé d'arrêter de prêter pour l'achat d'une résidence dans les zones inondables à risque plus élevé, sauf exception, alors que la coopérative était parmi les rares institutions financières à le faire⁠2. Même si la nouvelle cartographie peut faire peur, il est crucial de documenter et de publiciser les zones à risque. Plusieurs résidants qui n'ont jamais eu d'ennuis ignorent le danger qui les guette, tout comme d'éventuels acheteurs qui peuvent faire une offre sans savoir qu'une inondation leur pend au bout du nez. Cela dit, la nouvelle cartographie a une faille. Elle ne tient pas compte du niveau de vulnérabilité de chaque résidence ni des efforts que les propriétaires ont déployés pour la mettre à l'abri du danger. Pour colmater cette faille, on gagnerait à développer des « certificats de résilience » qui encourageraient les propriétaires à protéger leur maison contre les inondations. Cela se fait aux États-Unis, fait remarquer un groupe d'experts du milieu universitaire ⁠3. Le même genre d'attestation existe aussi en France et en Angleterre. Pourquoi pas chez nous ? Cela donnerait aux propriétaires un levier pour réduire la vulnérabilité de leur maison. Aussi, les assureurs pourraient transformer leur façon d'indemniser la clientèle afin de favoriser les comportements positifs. À l'heure actuelle, les polices d'assurance ont pour objectif de remettre le bien dans son état initial après un sinistre. Mais avec les changements climatiques, il est absurde de reconstruire à l'identique. C'est la recette pour que les mêmes ennuis se reproduisent ad vitam æternam. Certains assureurs ont donc commencé à offrir des garanties qui permettent de restaurer sa maison en utilisant des matériaux plus résilients, sans frais supplémentaires (p. ex. : poser de la céramique au sous-sol plutôt que du plancher flottant)⁠4, 5. Ce genre de protection devrait devenir la norme, du moins pour les maisons vulnérables dans les zones à risque. Les assureurs les connaissent bien, eux qui disposent de modélisations prospectives qui déterminent le risque non seulement en fonction des réclamations historiques, mais aussi des éléments environnementaux permettant d'anticiper des dégâts futurs. Chacun a son rôle à jouer pour rendre les communautés plus résilientes aux inondations. Et les assureurs sont aux premières loges pour faire évoluer les mœurs. Ils doivent être proactifs. Il faut atténuer le risque en amont pour réduire la facture en aval. C'est là que ça se joue ! 1. Consultez le communiqué de la CMM datant de septembre 2024 2. Lisez l'article « Zones inondables : Les propriétaires le bec à l'eau » 3. Lisez l'article « La nouvelle cartographie des zones inondables pourrait affecter la valeur des propriétés. Voici pourquoi » 4. Consultez les garanties offertes par la compagnie d'assurance Wawanesa 5. Consultez les garanties offertes par TD Assurance

Art et climat: Des géants de glace immortalisés sur le sable brûlant
Art et climat: Des géants de glace immortalisés sur le sable brûlant

24 Heures

time6 days ago

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Art et climat: Des géants de glace immortalisés sur le sable brûlant

Dès fin juillet 2025, les clichés de Bernard Garo confronteront les visiteurs des plages d'Yverdon-les-Bains à la réalité du péril des glaciers suisses. Publié aujourd'hui à 10h29 Mis à jour il y a 6 minutes Une exposition photographique sur les glaciers suisses prendra place sur la plage d'Yverdon-les-Bains du 28 juillet au 5 septembre 2025, comme l'annonce la commune d'Yverdon-les-Bains dans un communiqué paru le 16 juillet 2025. Intitulée «Regards de Glace», l'exposition présentera des clichés témoignant de l'impact des changements climatiques sur les glaciers helvétiques. Le vernissage est prévu le mercredi 6 août dès 17 h 30 directement sur le site de la plage. Les visiteurs et visiteuses pourront participer à des visites guidées animées par Bernard Garo, l'artiste photographe dont les œuvres sont exposées, ainsi qu'Amédée Zrÿd, glaciologue. Ces visites seront ouvertes à tous les publics. Activités pour petits et grands La commune a prévu plusieurs animations en marge de l'exposition. Un atelier pédagogique destiné aux enfants de 6 à 10 ans aura lieu le samedi 30 août de 10 h 30 à 12 h 00 à la Bibliothèque publique et scolaire. Les jeunes participants et participantes pourront explorer le monde alpin et découvrir les spécificités de la montagne. Le jeudi 4 septembre de 18 h 00 à 20 h 00, la bibliothèque accueillera également la projection du documentaire «Si les glaciers ne revenaient pas?» Cette séance, accessible dès l'âge de 10 ans, sera suivie d'une discussion avec le réalisateur, Yves Magat. Cette soirée permettra d'approfondir la thématique de l'exposition et d'échanger sur les enjeux environnementaux liés à la fonte des glaciers. Autres articles sur Yverdon-les-Bains Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Parcourir les vignes en vélo pour mieux les comprendre
Parcourir les vignes en vélo pour mieux les comprendre

La Presse

time10-07-2025

  • Politics
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Parcourir les vignes en vélo pour mieux les comprendre

Benoit Courcelles, Mélissa Stoia et leurs trois filles Sasha, Maxine et Frédérique, respectivement âgées de 13, 10 et 6 ans Deux chercheurs québécois ont fait 2300 km à vélo en Europe l'année dernière et viennent de reprendre la route, ici au Québec, en famille. Le but : aider les vignerons à s'adapter aux changements climatiques. Mélissa Stoia est géographe de formation. Elle fait du développement économique et est experte en économie circulaire. Son mari Benoit Courcelles est ingénieur et enseigne à Polytechnique Montréal. Il est spécialiste des sols. Ensemble, ils ont créé l'expédition 20 parallèles qui vise à comprendre les défis des changements climatiques dans les vignobles et favoriser un transfert de connaissances entre les entrepreneurs de ce domaine, d'ici et d'ailleurs. Avec leurs trois filles, ils ont visité des vignobles au Maroc, en Espagne et en France en 2024 – ce qui a demandé 190 heures de déplacement à vélo – afin de voir comment des entrepreneurs agricoles s'adaptaient aux changements climatiques. L'expédition a aussi permis de tester un outil développé à Polytechnique Montréal qui veut lutter contre l'érosion des sols dans les vignes. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Quelques jours avant le grand départ, la famille se préparait pour un voyage qui couvrira une distance évaluée entre 800 km et 900 km. Au Québec, la viticulture est un secteur économique jeune et en développement. « La filière est en pleine explosion, en plein essor », dit Mélissa Stoia qui précise que depuis 1980, avec l'établissement du premier vignoble à Dunham, on est passé de 1 permis de fabrication de vin à autour de 160 aujourd'hui. « Ça n'est pas anodin de dire qu'il y a des vignobles au Lac-Saint-Jean maintenant. D'un point de vue géographique, c'est un non-sens complet, poursuit-elle. D'un point de vue agricole, ça peut sembler aussi un non-sens. Mais en creusant, on s'est rendu compte – et c'est là où le voyage prend tout son sens – que les changements climatiques apportent des opportunités d'affaires. » Face aux changements climatiques, les vignerons sont tous égaux. Leurs pratiques agricoles, elles, changent. « On voulait aller voir des gens qui ont testé des solutions », précise Benoit Courcelles, qui en a lui-même une dans ses bagages. Littéralement. Transfert de connaissances Dans son expédition sur deux roues (en fait, dix, au total…), la famille apporte un petit laboratoire portatif qui tient dans une glacière. Mélissa Stoia, Benoit Courcelles et leurs filles ont quitté Montréal fin juin vers Alma, en voiture, pour ensuite faire quelques kilomètres à vélo vers le parc national de la Pointe-Taillon, véritable point de départ. « Notre première grosse étape part de là », explique Benoit Courcelles. Notre périple à vélo nous mènera ensuite jusqu'à Montréal, sur une période d'environ six semaines et une distance de plus ou moins 900 km. Benoit Courcelles, ingénieur et professeur à Polytechnique Montréal À l'origine, ce sont les trois vignobles du Saguenay–Lac-Saint-Jean qui les ont attirés dans ce coin de la province. « On veut voir ce qui se passe là-bas, dit Mélissa Stoia. Ce sont des vignobles qui sont plus jeunes que ceux des Cantons-de-l'Est. » PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE La famille voyage léger – ne pas oublier qu'il y a du matériel scientifique dans cette montagne de bagages. Dans un contexte où il y a plus de pluie, les chercheurs veulent mieux comprendre le phénomène d'érosion particulièrement présent en viticulture. Ils vont prendre des échantillons de terre durant leur visite, comme ils l'ont fait lors de leur expédition européenne, pour faire une analyse de sol avec un traitement contre l'érosion à l'aide de bactéries indigènes. Peu d'essais de ce genre sont faits sur le terrain et les vignerons ont soif d'information, disent-ils. Pour cette raison, au cœur de leur projet, il y a le transfert de connaissances entre des gens qui en ont beaucoup. La famille ne remplace pas un service de conseils agronomiques commercial, elle apporte des pistes de solution qui viennent de l'industrie, des pairs, ainsi que des données scientifiques qui, elles, viennent du sol. « Ils manquent d'écoute, lance la géographe. C'est typique des entrepreneurs. C'est dur d'être entrepreneur, ce sont des métiers solitaires. » Ces « 20 parallèles » favorisent cet échange puisque ce que vivent des entrepreneurs agricoles plus au sud aujourd'hui risque d'arriver à leurs collègues plus au nord éventuellement. « Ces gens accumulent une quantité de données incroyable et de l'expérience terrain », dit Mélissa. Le duo veut servir de courroie de transmission. Entre les entreprises d'ici et d'ailleurs. La chercheuse a senti une grande ouverture des viticulteurs face à la nature scientifique de leur projet. Selon elle, dans une industrie naissante comme la vigne au Québec, tout ce qui concerne le transfert de connaissances est favorable. Ça pourrait éviter des erreurs… évitables. C'est d'ailleurs l'une des conclusions de la première mouture de l'expédition : les vignerons du Maroc, par exemple, voulaient éviter que leurs collègues espagnols fassent les mêmes erreurs qu'eux, comme de ne pas planter suffisamment de végétation dans un climat aride, ce qui crée de véritables déserts. « Les viticulteurs soulignaient même qu'ils souhaitaient aller vers la permaculture pour optimiser la ressource en eau », précise Benoit Courcelles. Une jeune industrie comme la vigne québécoise est aussi encore dans l'acquisition de connaissances. On se félicite de faire de meilleurs rouges, avec plus de chaleur qui favorise le mûrissement des raisins. « Mais si, d'un autre côté, l'érosion de nos sols et les précipitations trop abondantes font flétrir le fruit sur le pied, on n'est pas plus avancé, calcule Mélissa Stoia. On veut vraiment éveiller les consciences qu'il y a une vraie opportunité pour cette filière, mais il faut la structurer comme il faut. »

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