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«Je suis reconnaissant à ma mère d'avoir fait ton travail» : les adieux étonnants de Yanis Marshall à son père décédé
«Je suis reconnaissant à ma mère d'avoir fait ton travail» : les adieux étonnants de Yanis Marshall à son père décédé

Le Figaro

time2 days ago

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«Je suis reconnaissant à ma mère d'avoir fait ton travail» : les adieux étonnants de Yanis Marshall à son père décédé

Le danseur et chorégraphe emblématique de la dixième saison de la «Star Academy» a annoncé sur son compte Instagram ce dimanche 20 juillet, avoir perdu son père, dans un message singulier accompagné de photos souvenir. «Au revoir papa», a déclaré dans une story Instagram Yanis Marshall, mythique professeur de danse de la «Star Academy» saison 10. Le danseur et chorégraphe de 35 ans a également posté plusieurs photos de son père et lui étant petit ou bébé, avec un message assez surprenant : «Je te pardonne. Je suis désolé que nous n'ayons pas pu mieux nous connaître. Je suis reconnaissant à ma mère d'avoir fait ton travail. RIP, papa». Le pionnier de la danse en talons chez les hommes ne s'est jamais caché de la relation particulière qu'il entretenait avec son père, plutôt absent. En revanche, c'est tout l'inverse avec sa mère. «Ma maman algérienne m'a élevé seule dans une HLM. Avec ma mère, on a le même franc-parler. Elle s'est saignée pour que je sois inscrit dans la meilleure école de danse : l'école Rosella Hightower à Cannes», avait-il expliqué dans une interview accordée à Télé Star . À lire aussi «Star Academy» : Yanis Marshall dévoile son salaire de professeur et révèle des désaccords avec Adeline Toniutti Publicité Le lien fort que le danseur avait avec sa mère, a été mis à mal pendant son adolescence, alors que le jeune homme subissait les agressions sexuelles de son mentor, Bruno Vandelli. Invité de Faustine Bollaert sur le plateau de «Ça commence aujourd'hui», l'artiste s'était confié avec émotion lors d'une émission dédiée au #MeToo des hommes. «Je suis rapidement devenu son chouchou. Il n'y en avait que pour moi. J'en étais plus que fier. Rapidement, il y a eu des attouchements qui ont commencé en cours», avait alors détaillé Yanis Marshall, les larmes aux yeux. Des agressions qui ont laissé des marques, puisque le chorégraphe de Jenifer dans son clip de Sur le fil avait ensuite avoué : «J'étais très agressif avec ma mère. J'ai mis des années avant de reconstruire ma relation avec elle», faisant référence au fait que, pour l'éloigner du prédateur, cette dernière avait envoyé son fils aux États-Unis. Une décision que le danseur a mis du temps à comprendre. Un traumatisme aux répercussions retentissantes sur la vie du participant à la version britannique de «La France a un incroyable talent». En effet, le professeur de danse très apprécié du public de la «Star Academy» avait avoué souffrir de plusieurs addictions, à l'alcool et au sexe notamment. Une consommation d'alcool qui aurait précipité le départ de l'artiste du programme présenté par Nikos Aliagas. Le professeur, sous pression face au rythme effréné de l'émission a «craqué». «À partir de la troisième semaine, je me suis retrouvé à faire d'énormes crises d'angoisse, comme j'aime la fête, cela a pu m'arriver de passer par l'alcool. J'ai craqué. J'ai fait la fête… Le lendemain, j'avais une gueule de bois totale et tout le monde était un peu inquiet. J'ai mis des lunettes Dior et je suis allé sur le plateau. Et, au final, j'ai fait mon meilleur prime», avait-il affirmé au Parisien en 2023.

La Villette : Blanca Li jette l'éponge
La Villette : Blanca Li jette l'éponge

Le Figaro

time11-07-2025

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La Villette : Blanca Li jette l'éponge

La chorégraphe a annoncé quitter la direction de l'établissement public où elle avait été nommée voici un an. «J'avais un premier mandat d'un an pour achever celui de Didier Fusilier nommé au Grand Palais. La Villette est un endroit merveilleux mais j'ai compris que je ne pourrais pas en tenir la direction en même temps que je menais mes expériences artistiques», a indiqué la chorégraphe depuis le Festival de Spoleto en Italie où sa compagnie danse Didon et Enée. La chorégraphe indique avoir beaucoup réfléchi avant de faire part de sa décision ces derniers jours à la Ministre. «À Madrid, au Teatro Canal que j'ai dirigé ces dernières années, je réussissais à tout faire car même si le théâtre compte plusieurs salles, c'est surtout de la programmation. La Villette c'est énorme. Il y a en plus le Parc, les expositions, les salons, l'événementiel et les salariés auprès desquels il faut être présent. J'ai jugé préférable de ne pas signer pour un second mandat de cinq ans qui se présentait ces jours-ci ». De son passage à La Villette, il restera le projet de Maison des cultures urbaines voulu par la Ministre et le festival Molière, une initiative plus personnelle. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Pour qui la connaît, cette décision est bien dans la ligne de Blanca Li. La belle espagnole est enfant de bohème et n'a jamais suivi d'autre loi que les bonheurs de son inspiration. Déjà elle avait pour les mêmes raisons abandonné la direction de l'opéra-comique de Berlin au début des années 2000. Diriger passe: elle en a l'enthousiasme, l'entrain et l'imagination. Mais ça n'est pas prioritaire: «Je suis à un moment très important de ma compagnie. Je viens de créer L'Ombre, Didon est en tournée pour un an, Le Bal de Paris continue avec des dates à La Seine Musicale. Je préfère me consacrer à mes activités artistiques». Dont acte. Dans son communiqué, la Ministre remercie la chorégraphe et indique que le ministère continuera à soutenir son parcours artistique.

Festival d'Avignon : Martin Harriague échoue dans sa peinture de Trump
Festival d'Avignon : Martin Harriague échoue dans sa peinture de Trump

Le Figaro

time09-07-2025

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Festival d'Avignon : Martin Harriague échoue dans sa peinture de Trump

Réservé aux abonnés CRITIQUE - Le chorégraphe qui devrait remplacer Thierry Malandain aux Ballets de Biarritz présente America dans la Cité des papes. Un spectacle créé à partir des discours du président américain. Un chef-d'œuvre persiste dans les annales de la danse politique : La Table verte crée par Kurt Jooss, fondateur de la danse-théâtre, en 1932. Martin Harriague, avec America, créé pour douze danseurs du Ballet d'Avignon, s'inscrit dans cette même veine, au reste rarement exploitée. On regarde le spectacle présenté à la Scala Provence ces jours-ci avec un intérêt particulier : la nomination d'Harriague est attendue à la tête du ballet de Biarritz. Son directeur, Thierry Malandain, a été remercié à 66 ans, au sommet de son art. Malandain a souhaité que Harriague, qu'il a pris trois ans comme chorégraphe associé, lui succède. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Rien de commun entre les deux sinon une écriture personnelle et la capacité à chorégraphier pour un nombre certain de danseurs. Certes Harriague est encore un peu vert, il n'est pas la signature providentielle dont les pièces recevront d'emblée les mêmes tournées considérables (et nécessaires à l'équilibre financier du CCN) que celles de Malandain, mais celui-ci…

Notre critique de BREL: Anna Teresa de Keersmaeker mise à nu
Notre critique de BREL: Anna Teresa de Keersmaeker mise à nu

Le Figaro

time07-07-2025

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Notre critique de BREL: Anna Teresa de Keersmaeker mise à nu

Réservé aux abonnés FESTIVAL D'AVIGNON - À 65 ans, la chorégraphe belge remonte sur scène et mesure le temps passé aux chansons de son compatriote. Anne Teresa de Keersmaeker confiait un jour monter parfois sur les tables des cafés à Bruxelles pour danser. On se disait alors qu'on aurait aimé découvrir la chorégraphe dans ce laisser-aller. On y est et sa performance a divisé le public de la carrière Boulbon au Festival d'Avignon. Les uns ont écarquillé les yeux, stupéfaits de voir la chorégraphe la plus exigeante de ces trente dernières années s'élancer sur les tubes de Brel. « Elle ne peut plus et s'offre un show ! », a-t-on pu entendre. Les autres auront cherché la clé. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Affûtée dans sa gestuelle, savante dans son rapport à la musique, exigeante envers ses danseurs, Anne Teresa sait calculer son risque. Si cette femme savante créée BREL, si elle remonte sur scène à 65 ans, en duo avec Solal Mariotte qui n'en a pas 25, c'est pour montrer d'elle quelque chose de nouveau : sa vulnérabilité. Qui est un peu la nôtre pour peu qu'on accepte de laisser resurgir la manière dont, depuis l'enfance, certains tubes nous permettent…

Marlene Monteiro Freitas, chorégraphe : «La France m'a donné la force de croire que je pouvais faire de la danse mon métier»
Marlene Monteiro Freitas, chorégraphe : «La France m'a donné la force de croire que je pouvais faire de la danse mon métier»

Le Figaro

time05-07-2025

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Marlene Monteiro Freitas, chorégraphe : «La France m'a donné la force de croire que je pouvais faire de la danse mon métier»

INTERVIEW - La danseuse et chorégraphe ouvre le Festival d'Avignon dans la Cour d'honneur du Palais des papes. De son enfance au Cap-Vert, elle a gardé le goût des couleurs, de la fête et du carnaval, une folle énergie et une certaine violence nourrie par les figures grotesques qu'elle revisitait dans Guintche, solo expressionniste et grinçant, ou Canine jaunâtre 3, création exubérante, jubilatoire et magnétique qui détruisait les frontières entre l'homme, l'animal et la machine. Les spectacles drolatiques et horrifiques de Marlene Monteiro Freitas entremêlent théâtre, danse, musique et installations. À l'invitation de Tiago Rodrigues, directeur du Festival d'Avignon, la danseuse, chorégraphe et performeuse ouvrira la 79e édition dans la Cour d'honneur du Palais des papes avec NÔT, spectacle librement et merveilleusement inspiré des Mille et Une Nuits. Madame Figaro. – Quelle a été votre réaction quand on vous a proposé de créer un spectacle dans la Cour d'honneur du Palais des papes ? Marlene Monteiro Freitas. – J'ai eu un peu peur, un instant d'hésitation, puis je me suis rendu compte que c'était une chance, une opportunité et un véritable défi. Or, c'est dans ma nature d'affronter de nouvelles difficultés pour chacune de mes créations. Quand j'ai découvert la Cour d'honneur, il y avait beaucoup de vent, c'était très étrange, les voix étaient à la fois très proches et parfois très éloignées. Travailler en extérieur demande une réelle adaptation. Publicité Comment est né NÔT, autour des Mille et Une nuits ? Quand Tiago Rodrigues, le directeur du festival, m'a dit que la langue arabe était mise à l'honneur cette année, j'ai pensé aux célèbres contes, et l'idée du spectacle a germé. Je me suis replongée dans leur lecture et j'ai été marquée par la diversité des influences : persane, arabe, indienne… C'est aussi l'idée de la nuit qui me plaisait, bien au-delà du livre. J'ai appelé mon spectacle NÔT, qui signifie «nuit» en créole cap-verdien, car il propose une plongée dans cet espace-temps qui brouille nos repères, un moment où réalité et fiction s'entremêlent. La scénographie va flirter entre le flou et le trouble, comme des lieux frontières où les vies sont en suspens. Et que reste-t-il des Mille et Une nuits ? Je suis partie du conte initial, de l'histoire de Sheherazade qui, pour ne pas être tuée par son mari le sultan, invente chaque nuit une histoire sans fin pour pouvoir lui raconter la suite le lendemain. Pour échapper à la mort, elle doit sans cesse créer. Il y a de petits contes dans de grands contes. Cette idée d'échelles différentes est très excitante et résonne avec le contexte : dans l'enceinte de cette Cour d'honneur, nous nous sentons si petits. C'est, à tous points de vue, une confrontation entre le minuscule et le gigantesque. Pour en revenir au texte, je ne veux pas le représenter intégralement. Il y aura aussi des mots et des chansons inventés. L'idée est de faire surgir des situations nouvelles, d'autres figures fantastiques. De la danse, aussi… Bien sûr, il y a des parties dansées et différents types de musique qui vont faire vibrer cet espace et le métamorphoser en vallée enchantée, en endroit chargé de souvenirs, en lieu de mémoire. Le grand défi, c'est la largeur de la scène. Il faut essayer d'habiter l'immensité, tout en restant très proche du public pour créer de l'intimité. Il faut essayer d'habiter l'immensité de la Cour d'honneur, tout en restant très proche du public pour créer de l'intimité Marlene Monteiro Freitas La nuit est-elle votre refuge ? Oui, car elle est le moment des rêves. Petite, vous racontait-on des histoires pour vous endormir ? Comme à beaucoup d'enfants. Mais j'aimais surtout ce qui se passait dans la rue, avec mes amies, les voisins. L'un d'eux avait un don de conteur. Parfois, dans l'île, il y avait des coupures d'électricité, nous étions plongés dans le noir. C'était mon moment préféré pour l'écouter. Publicité Petite, vouliez-vous déjà danser ? Quand j'étais toute petite, il y avait un poster de danse dans ma chambre. Ma sœur, qui était plus grande, dansait, moi je pratiquais la gymnastique rythmique. C'était alors ma façon d'exprimer mes désirs de physicalité, mes envies de mouvement, mais j'aimais aussi beaucoup la nature, la mer, jouer dans la rue. Ma première envie de danse est venue plus tard, en écoutant La Isla bonita, de Madonna. Avec ma meilleure amie, nous avons répété une petite chorégraphie sur la terrasse avant d'aller danser dans la rue. C'était pour s'amuser, mais nous avons été applaudies, peut-être pour notre audace. Cela nous a donné envie de continuer sur d'autres musiques, le zouk, le hip-hop… On dansait partout où on était invitées. Créer un spectacle aide à comprendre le monde et tisse un dialogue avec le public. On apprend beaucoup de l'autre Marlene Monteiro Freitas Et c'est devenu une profession ? Jamais au Cap-Vert. C'est devenu plus professionnel quand je suis allée étudier la danse au Portugal et à l'école P.A.R.T.S., à Bruxelles. En parallèle de mes études, j'ai commencé à monter des spectacles. C'était une façon de partager mes pensées, mon univers, avec le public. Créer un spectacle aide à comprendre le monde et tisse un dialogue avec le public, qui permet d'exprimer nos affects, nos désirs, nos peurs. On apprend beaucoup de l'autre. Cet échange permet de muscler l'imaginaire et de continuer. Un spectacle peut-il même nous aider à vivre ? Je pense, mais je ne fais pas de spectacles à messages. Je propose des pistes, et j'aimerais que chacun puisse y piocher ce qui le touche personnellement. J'ai d'ailleurs moi aussi besoin de musiques, d'images, de lectures, de danses pour me nourrir. Vous voyagez beaucoup. Qu'est-ce qui vous plaît en France ? La relation avec le public. La France est l'endroit où j'ai le plus travaillé après mes études. Ce pays m'a donné la force de croire que je pouvais faire de la danse mon métier. Et puis, il y a tellement de paysages différents dans ce pays, et Paris, cette ville dont l'énergie est folle. En arrivant ici, j'avais l'impression qu'il fallait marcher plus vite, avancer plus vite. Et depuis, j'avance. «NÔT», du 5 au 11 juillet, au Festival d'Avignon.

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