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Jean-Pierre Robin : «La revanche des 'ploucs ' sur les diplômés qui ne trouvent pas de travail aux États-Unis»
Jean-Pierre Robin : «La revanche des 'ploucs ' sur les diplômés qui ne trouvent pas de travail aux États-Unis»

Le Figaro

time2 days ago

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Jean-Pierre Robin : «La revanche des 'ploucs ' sur les diplômés qui ne trouvent pas de travail aux États-Unis»

Réservé aux abonnés CHRONIQUE - Ces tendances de fond, certes difficilement quantifiables, donnent du grain à moudre à tous ceux qui dénoncent « la surproduction d'élites » quand celles-ci ne trouvent pas à employer leurs compétences. Les cérémonies de remise des diplômes ont été moins festives qu'à l'accoutumée pour clôturer l'année 2024-2025 outre-Atlantique. Traditionnellement, les nouveaux « graduates » , affublés de leur toge noire, se trémoussent joyeusement, lançant en l'air leur « mortarboard », ce chapeau à fond plat. Or, non seulement l'Administration Trump cherche noise aux universités les plus prestigieuses, Harvard en tête, mais le marché de l'emploi s'est assombri pour les nouveaux diplômés. Les « bachelors » ayant accompli quatre années de « college » doivent désormais se battre pour se faire une place au soleil qui leur semblait acquise. Une enquête de la Banque de la Réserve fédérale de New York vient de révéler que les « graduates » de 22 à 27 ans, titulaires au minimum d'un bachelor, d'un master, voire d'un doctorat (PhD), ont subi un taux de chômage de 5,8 % au premier trimestre 2025, bien supérieur à celui de la population américaine dans son ensemble (4 %). Cela va à l'encontre…

Le taux de chômage progresse encore au Royaume-Uni
Le taux de chômage progresse encore au Royaume-Uni

Le Figaro

time6 days ago

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Le taux de chômage progresse encore au Royaume-Uni

Le taux de chômage a de nouveau progressé au Royaume-Uni, à 4,7% lors des trois mois achevés en mai, restant à des niveaux inédits en près de quatre ans, signe d'un ralentissement de l'emploi dans la foulée d'une hausse des cotisations patronales. Le taux de chômage a progressé de 0,1 point par rapport à fin avril, marquant une troisième hausse d'affilée. Il s'agit du niveau le plus élevé depuis juin 2021, a précisé jeudi l'Office national des statistiques (ONS). Les entreprises ont vu début avril l'entrée en vigueur d'une hausse des cotisations patronales, prévue par le premier budget du gouvernement travailliste dévoilé à l'automne. Cette hausse des charges pour les entreprises a contribué à créer «un ralentissement marqué des embauches dans les entreprises», affirme Yael Selfin, analyste de KPMG. Les entreprises ont aussi encaissé le début des droits de douane réciproques de 10% imposés au Royaume-Uni et à d'autres pays par le président américain Donald Trump. Publicité Malgré une accélération inattendue de l'inflation en juin au Royaume-Uni, à 3,6% sur un an, les données de l'ONS jeudi, qui montrent aussi un ralentissement de la croissance des salaires, renforcent les attentes des économistes que la Banque d'Angleterre réduira son taux d'intérêt le mois prochain. Alors que l'activité «reste morose» au Royaume-Uni, l'institution monétaire voudra probablement soutenir l'économie par une baisse des taux «pour éviter une détérioration plus importante du marché du travail», selon Yael Selfin. L'économie britannique s'est contractée de manière inattendue pour le deuxième mois consécutif en mai, selon des chiffres publiés la semaine dernière, ce qui met sous pression le gouvernement du Premier ministre Keir Starmer, qui peine à relancer la croissance.

« On a été abandonnés » : ces anciens magasins Casino dont les grandes enseignes ne veulent plus
« On a été abandonnés » : ces anciens magasins Casino dont les grandes enseignes ne veulent plus

Le Parisien

time6 days ago

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« On a été abandonnés » : ces anciens magasins Casino dont les grandes enseignes ne veulent plus

Laurence, 60 ans, l'œil azur pétillant derrière ses lunettes, confie qu'elle « ne sait plus pourquoi elle (se) lève, le matin ». Julie (son prénom a été changé) , mère de deux enfants, se demande quel employeur lui donnera sa chance « à bientôt 52 ans et toute une carrière dans la grande distribution ». Sabrina, 45 ans, espère créer son entreprise parce qu'elle n'a « plus envie de travailler pour un patron qui te met des claques comme celles qu'on a reçues »… Sur le grand parking désert du centre commercial de La Riche Soleil (Indre-et-Loire), près de Tours, c'est l'heure des dernières embrassades, avec la promesse de se revoir rapidement. Pour cette vingtaine d'employées d' Intermarché , ce mercredi matin était sans doute la dernière occasion de se rassembler sur leur lieu de travail. Dans les bureaux attenant au magasin, leurs représentantes syndicales leur ont présenté les conditions du plan social, tout juste finalisé.

Le gouvernement présente son plan en faveur de l'emploi des jeunes
Le gouvernement présente son plan en faveur de l'emploi des jeunes

Le Figaro

time6 days ago

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Le gouvernement présente son plan en faveur de l'emploi des jeunes

Pour permettre l'intégration des moins de 30 ans sur le marché du travail, l'exécutif a présenté onze nouvelles mesures ce mercredi. Après les seniors, place aux jeunes. Un mois après avoir présenté son plan pour l'emploi des 50 ans et plus, le gouvernement s'attelle à la question des moins de 30 ans. Et pour cause, les jeunes actifs souffrent particulièrement d'un marché de l'emploi en tension. Au 1er trimestre 2025, le taux de chômage des 15-24 ans atteignait les 19,2 %, c'est près de 12 points de plus que pour l'ensemble de la population active sur la même période (7,4 %). Et près de 1,4 million des jeunes de cette tranche d'âge ne sont aujourd'hui ni en études, ni en emploi, ni en formation (les Neet). Pour remédier à cette spécificité française, l'exécutif a présenté ce mercredi 16 juillet une série de onze mesures censées permettre une intégration plus rapide des jeunes diplômés dans le monde du travail. Ce plan souhaite notamment de « mobiliser davantage les entreprises dans les parcours de découverte des métiers dès le collège », ou encore de « proposer à tous les lycéens professionnels en dernière année des ateliers collectifs et des entretiens individuels avec France Travail et les missions locales ». Publicité Ces nouveaux dispositifs devront compenser les coups de rabot de l'État sur l'alternance. En début d'année, la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a notamment fait passer le montant de la prime à l'embauche de 6000 à 5000 euros pour les entreprises de moins de 250 salariés, et à 2000 euros pour les plus grandes. La mesure, entrée en vigueur fin février, doit permettre de récupérer 1,2 milliard d'euros. À l'heure où François Bayrou chasse la moindre économie, voilà une aubaine que le gouvernement n'a pas laissée passer.

La création d'emploi est-elle surestimée ?
La création d'emploi est-elle surestimée ?

La Presse

time11-07-2025

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La création d'emploi est-elle surestimée ?

Le taux de chômage a reculé à 6,9 % au Canada et augmenté à 6,3 % au Québec en juin. Le marché de l'emploi a surpris positivement en juin. L'économie aux prises avec une guerre commerciale à finir avec les États-Unis a ajouté 83 000 emplois, son plus haut niveau en six mois. Alors que la plupart des économistes s'attendaient à une augmentation du taux de chômage, il a reculé de 7 % en mai à 6,9 %. C'est la première baisse du taux de chômage depuis trois mois. Au Québec, le taux de chômage a fait un bon de 0,5 %, à 6,3 %, mais c'est l'augmentation du nombre de personnes qui en est la cause alors que l'économie a ajouté 23 400 emplois en juin. Selon Statistique Canada, l'emploi dans le secteur privé est actuellement à un niveau record, malgré l'incertitude liée aux droits de douane américains actuels. Comment expliquer ça ? C'est peut-être trop beau pour être vrai, estiment les économistes de la Banque Nationale, qui croient depuis longtemps que Statistique Canada surestime les gains d'emplois. Dans son calcul, l'organisme fédéral estime le nombre de résidents permanents à l'aide d'une moyenne mobile sur 12 mois, alors que le nombre de résidents permanents diminue fortement depuis peu. Ce calcul pourrait ne pas donner un portrait juste de la réalité actuelle, avancent Mathieu Arseneau et Kyles Dahms dans leur analyse des chiffres publiés hier (vendredi). Un autre portrait du marché de l'emploi, celui de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures travaillées (EERH) devrait donner un tout autre son de cloche, selon eux. L'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures travaillées repose sur les données des employeurs. Ses dernières données remontent à avril, et elle affiche quatre mois consécutifs de contraction, relèvent les économistes. Surestimée ou non, la création d'emploi au Canada risque d'être éphémère, croit Tony Stillo, directeur pour le Canada de la firme Oxford Economics. « La vigueur surprenante du marché du travail en juin ne résistera pas à la guerre commerciale qui s'intensifie, a-t-il commenté. Nous croyons que l'économie canadienne est entrée dans une récession qui se propagera à partir des secteurs les plus exposés aux droits de douane jusqu'à l'ensemble de l'économie ». Il avance que le taux de chômage pourrait atteindre 7,5 % au Canada à la fin de l'année. Même si l'emploi n'a pas subi la dégringolade appréhendée, le marché du travail s'est affaibli considérablement depuis un an, souligne de son côté l'économiste Nathan Janzen, de la Banque Royale. « Et les risques sur le plan commercial demeurent, note-t-il, maintenant que le Canada a été ajouté à la liste des pays qui font face à une nouvelle salve de droits de douane à compter du 1er août ». C'est en Ontario, où se concentre l'industrie automobile, que les effets de la guerre commerciale se font déjà plus sentir. Le taux de chômage à Windsor a atteint 11,2 % en juin, le taux le plus élevé parmi les régions métropolitaines canadiennes. Le taux de chômage est de 7,8 % dans la province. En juin, la plupart des emplois créés étaient des emplois à temps partiel, concentrés dans le secteur du commerce de détail et de la santé et des services sociaux. La croissance des salaires continue de ralentir, avec une hausse du salaire horaire moyen de 3,2 % le mois dernier. Ce ralentissement est une bonne nouvelle sur le front de l'inflation, qui pourrait être restée stable en juin, selon la plupart des économistes. La stabilité du marché de l'emploi et de l'inflation devrait inciter la Banque du Canada à garder son taux directeur inchangé pour une troisième fois consécutive lors de sa prochaine décision à la fin du mois, selon les économistes de la Banque Nationale. Chez Desjardins, on prévoit plutôt une baisse du taux directeur. « La publication des chiffres d'inflation prévue la semaine prochaine jouera un rôle plus déterminant dans la décision de la Banque du Canada », estiment les économistes de Desjardins.

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