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20-07-2025
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Événements sportifs annulés, contraintes administratives, activité en mutation... Mais où sont passés les bénévoles ?
Pendant que les pratiquants, clubs et événements sportifs se multiplient, les bénévoles, eux, se raréfient. Le phénomène, qui ne date pas d'hier, pousse à l'innovation... Ils et elles n'ont pas de palmarès, peu de lignes dans la presse, pas de noms ni de numéros floqués dans le dos mais plutôt un ensemble de survêtements ou une chasuble réfléchissante sur la peau, toujours prêts à oeuvrer gracieusement, dans l'ombre. Au coaching, au traçage des lignes, à la buvette, au balisage des sentiers, à la sécurité... Sans eux, pas de sport. Les bénévoles sont au coeur du modèle associatif, dans la vie des clubs collectifs comme des événements récurrents. Mais, à observer les remontées du terrain depuis des mois, voire des années, les petites mains sont devenues rares. Il suffit de faire un tour des médias locaux pour s'en rendre compte. Pêle-mêle, des élus de Carpentras, l'office des sports de Quimper, le mouvement olympique et sportif de Loire-Atlantique, le comité départemental d'athlétisme du Maine-et-Loire ou encore des rugbymen d'Auch ont récemment alerté sur la situation. En écho, et dans une liste loin d'être exhaustive, le trail urbain d'Auxonne (2021), les foulées du Tram (2022), la course des Remparts (2022), la descente de Moncontour (2024), le run in Lisieux (2024), la Bazas-Langon (2024) et le semi-marathon de Watten-Cassel (2024) ont dû être annulés. Une même raison commune est avancée : le manque de volontaires à l'organisation des épreuves. Aucun territoire, aucune discipline ne semblent épargnés. « On est passés d'un format traditionnel où les gens venaient donner leur temps sur la gestion quasi quotidienne, à du coup de main plus occasionnel » Christophe Lepetit, responsable du pôle économie au centre de droit et d'économie du sport de Limoges Dans son baromètre La France bénévole 2024, l'IFOP note, au sujet du sport, que « certains manifestent des inquiétudes, voire quelques désillusions quand ils font le bilan de leur engagement, souvent très prenant ». Tous secteurs confondus, les auteurs soulignent « un engagement de plus en plus ponctuel » (9 % des sondés impliqués chaque semaine contre 12,5 % en 2010), mais en augmentation chez la population jeune ces dernières années (+ 8 % entre 2019 et 2024 chez les 25-34 ans). Alors, où situer la vérité ? « Il n'y a pas réellement de crise, arbitre Christophe Lepetit, responsable du pôle économie au centre de droit et d'économie du sport (CDES) de Limoges. Il n'y a pas moins de bénévoles, mais la moyenne peut paraître en réduction parce que, en face, on a un rythme de croissance des associations bien plus rapide. Ce qui crée une tension sur le vivier, qui ne grossit pas aussi vite que le nombre de postes à pourvoir. Par contre, il y a une forme de crise du bénévolat dans le sens où la nature de l'engagement a beaucoup évolué. On est passés d'un format traditionnel, où les gens venaient donner de leur temps sur la gestion quasi quotidienne, à du coup de main plus occasionnel. On va trouver moins de présidents, de trésoriers, de secrétaires, mais plus de monde pour un tournoi ou un vide-grenier. » Les associations dans l'embarras après Paris 2024 Paris 2024 en est la meilleure illustration : une capacité de mobilisation exceptionnelle pour un événement prestigieux. Mais, dans la foulée, un énième embarras des associations pour faire face à l'afflux des nouveaux pratiquants. « C'est délicat de fédérer ses bénévoles tout au long de l'année, reconnaît Jean-Louis Cellier, président de l'Office des sports valentinois, élu en 2023, deux ans après l'annulation du 10 km de Valence, faute d'encadrement. Il y en a toujours qui vous disent : "Moi, le jour où vous avez besoin, je serai là". Sauf que, quand vous les appelez, ils ne sont plus disponibles. C'est pour cela qu'il faut tenir un planning annuel, de façon à ce que tout le monde puisse s'inscrire à l'avance et bloquer les dates. Et ça marche ! La preuve : à la pétanque, les dirigeants avaient l'habitude de se taper tous déplacements, et, pour la première fois, ils sont restés au repos un week-end. » D'après lui, tout est dans l'anticipation et la transmission. « On ne cherche pas assez à intéresser les personnes, à leur mettre le pied à l'étrier. Quand j'étais entraîneur de foot chez les jeunes, en moins de 15 ans, j'incitais mes joueurs à aller voir une autre équipe à l'entraînement, parfois celle d'un frère. C'était il y a vingt-cinq ans et, l'année dernière encore, trois gamins étaient éducateurs dans un club ! Il faut donner envie, provoquer cette légitimité. » Dans une étude d'octobre 2023, l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire dressait le portrait-robot du bénévole sportif : il représente un Français sur dix, est majoritairement un homme et souvent jeune, aux études avancées et aux revenus assez aisés, avec un ou plusieurs enfants et à la recherche de convivialité avant tout. Sur les 365 000 associations sportives, 86 % fonctionnent sans salarié et se reposent donc, en moyenne, sur 17 volontaires par structure. Si le volume de personnes engagées est stable au fil des années, le renouvellement s'opère moins et la crise sanitaire n'en a été qu'un facteur accélérateur (7 % de retrait dans le sport selon le Paysage associatif français). À écouter nos interlocuteurs, les explications sont multiples et anciennes : de nouvelles priorités post-Covid, mais aussi et surtout un allongement du temps de travail, une baisse de motivation, un déficit de reconnaissance, une fuite des responsabilités... « Ce bénévolat qui était tourné vers les autres est moins en vogue parce que la société est elle-même moins tournée vers les autres. Du coup, on se replie sur soi » Séverine Bardaud et Denis Lafoux, coprésidents de la Fédération française des clubs omnisports « Être président, c'est être représentant légal, voire employeur. Tout le monde n'a pas cette fibre. Le trésorier, lui, est garant de la gestion comptable et financière, de l'utilisation des deniers publics », énumère Christophe Lepetit. « Aujourd'hui, on a un peu perdu le bénévolat désintéressé, abondent Séverine Bardaud et Denis Lafoux, coprésidents de la Fédération française des clubs omnisports, qui regroupe 625 structures. Ce bénévolat qui était tourné vers les autres est moins en vogue parce que la société est elle-même moins tournée vers les autres. Du coup, on se replie sur soi. » Et d'ajouter : « C'est aussi compliqué de s'engager dans une structure où on a la sensation de devoir tout faire. Quand tout est bien cadré dès le départ, cela soulage la modalité d'engagement. » Encore faut-il en avoir les moyens. À Nantes, Jean-Philippe Legal, le président des Foulées nantaises, le sait bien pour avoir renoncé à l'organisation en 2020 et 2021 à cause du Covid, puis en 2022 pour une pénurie de bénévoles. Cette année-là, à un mois de l'échéance, il manquait une centaine de personnes. « Cela peut paraître beaucoup, dit-il, mais, par expérience, ce n'est pas non plus rédhibitoire. On avait surtout dû jeter l'éponge car, pour la première fois, la préfecture nous demandait les documents très longtemps à l'avance et cela nous alourdit le travail. » L'annulation a provoqué des pertes financières autant qu'un électrochoc, et la course a pu reprendre ces dernières années. Dans le Doubs, Jean-Marc Vadam, président de longue date de l'Avenir cycliste rudipontain, a subi la même mésaventure en 2022, devant déprogrammer un test chronométré à cause d'une invalidation en préfecture. « Si nous voulons tuer le bénévolat, continuons ainsi », avait-il alors lâché. L'épreuve n'a plus jamais vu le jour. « On nous exige des choses impossibles à notre échelle, confie-t-il trois ans plus tard. C'est de pire en pire, les autorités prennent ceinture et bretelles pour ne prendre aucun risque. » Heureusement, dans son club, les bénévoles demeurent presque aussi nombreux que les licenciés (58). « On essaie de bien les soigner ! À chaque assemblée, on en récompense certains. » Du côté de Valence, Jean-Louis Cellier veille à mentionner le bénévolat dans les bilans financiers : « S'il se valorise à 10 euros de l'heure et qu'on a fait 1 200 heures, on a économisé 12 000 euros et il faut que cela se sache ». En 2018, le CDES avait évalué la valorisation du bénévolat sportif en France entre 5,2 et 10,1 milliards d'euros. Des avantages pour récompenser les bénévoles Le club de foot de Thaon-les-Vosges a trouvé un autre moyen d'impliquer ses jeunes licenciés avec la mise en place d'un pass bénévole depuis 2022. Le manager général Michaël Ruez précise : « Un tableau est rempli de missions chaque semaine et ils peuvent s'inscrire pour arbitrer, aider à ranger du matériel, être ramasseur de balle en National 3... Il y a un barème de points et cela leur donne droit à des lots. » Une gourde, une écharpe, un maillot, des pizzas, des réductions sur le prix de la licence ou la prise en charge de frais de formation. Le club réfléchit désormais à étendre le dispositif aux bénéficiaires du RSA. Dans la même veine, sur une dimension moindre, l'Étoile sportive oésienne, près de Tours, a lancé il y a cinq ans un bureau des jeunes, des U9 aux U18, qui se réunit tous les trimestres et qui est consulté sur différents projets. L'arrivée d'une mascotte, le planning des stages, l'organisation d'un tournoi... « Cela nous permet de fidéliser nos jeunes tout en les faisant devenir nos bénévoles, nos éducateurs ou nos arbitres de demain », se réjouit Thomas Rainereau, vice-président. Un jeune a déjà pris le sifflet, trois autres devraient suivre, et certains sont entrés au comité directeur du club. Le pétrole ne gît pas au bord des mains courantes, mais les idées fusent ici et là pour redynamiser les effectifs. Parmi les dernières initiatives en date, l'Office marmandais du sport, dans le Lot-et-Garonne, vient de baptiser sa « pépinière des bénévoles ». Un projet dans les cartons depuis un moment et enfin concrétisé. « On fait face à une population davantage tournée vers la consommation. C'est à la carte, au badge, remarquent Patrick Masip, président, et Jean-Pierre Chagne, référent. Notre idée n'est pas de s'adresser aux clubs, déjà débordés, mais aux personnes non engagées dans le milieu sportif. » À partir de l'été prochain, une plateforme numérique mettra en lien les associations et les volontaires, avec une liste de tâches à remplir de chaque côté. Une dizaine de personnes a répondu au premier appel, dont Thierry, de retour sur le territoire après une vie d'actif à Paris. « Avant cela, j'étais très impliqué dans le milieu sportif local, au rugby notamment, du temps d'Albert Ferrasse (ex-président de la FFR), se souvient-il. En revenant, je ne voulais pas m'engager de la même manière, en club, parce que c'est assez lourd. Le fait d'intervenir en fonction de ses disponibilités et sur des événements variés me convient très bien. J'ai été bénévole aux Jeux de Paris et j'ai repris goût au bénévolat, au lien social. Je n'ai qu'une hâte : cocher la prochaine date dans mon calendrier. » À lire aussi Le programme culturel de l'été Thierry Ardisson, le présentateur à qui Noah «n'a plus jamais voulu parler» Wargnier : «Avec Gaumont, vous vous sentez soutenu, encadré» Gaumont, 130 ans de sport


24 Heures
13-07-2025
- Business
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Raboter l'aide au sport? Attention à l'autogoal
Accueil | Opinion | Éditorial | Opinion La baisse des subsides risque de faire souffrir clubs et camps sportifs. La Suisse aurait au contraire intérêt à renforcer la promotion de la santé. Éditorial Publié aujourd'hui à 13h29 En Suisse, de plus en plus d'enfants et d'adolescents s'inscrivent dans des clubs ou participent à des camps sportifs. 24Heures/Marie-Lou Dumauthioz Le sport, c'est bon pour la santé, mais pas pour les finances fédérales. En Suisse, de plus en plus d'enfants et d'adolescents s'inscrivent dans des clubs ou participent à des camps sportifs. Ils étaient 680'000 en 2024, soit 100'000 de plus qu'il y a dix ans. Un succès qui a logiquement fait croître le volume des subventions versées par Jeunesse+Sport, le principal programme d'encouragement du sport de la Confédération. Rigueur budgétaire oblige, il est prévu de réduire ces subsides de 20% dès l'an prochain. Les organisateurs de camps ne recevront plus 16 francs par participant et par jour, mais 12 fr. 80. Et pour le club de foot où s'entraîne votre fiston ou votre fille, ce sera précisément 1.04 franc par junior et par heure, au lieu de 1.30 franc. Ce sont de petits montants, certes, mais ils risquent de faire une grosse différence. Car cet argent sert à payer du matériel, des repas, ainsi qu'à défrayer celles et ceux qui encadrent ces dizaines de milliers de jeunes tout au long de l'année. Des coachs et des moniteurs largement bénévoles, qu'il est toujours plus difficile de trouver. Le sport se retrouve dès lors victime de son succès. Face à ce paradoxe, on ne peut que comprendre l'inquiétude des associations, des responsables des scouts et des autorités scolaires. La colère des gouvernements romands, aussi, qui dénoncent à l'unisson un signal désastreux donné par le Conseil fédéral en termes de santé publique. Qui sera en mesure de compenser cette érosion des ressources? Les communes? Les parents? Des sponsors privés? Le parlement aura la possibilité, dans son examen du budget en fin d'année, d'éviter cet autogoal. Exercice périlleux, tant il est vrai que chaque bénéficiaire de la manne fédérale, dans tous les secteurs d'activité, aura à cœur d'échapper aux coupes annoncées. Mais dans un pays où 43% de la population est en surpoids ou obèse , préserver les moyens alloués à l'encouragement du sport devrait s'imposer comme une priorité. Il s'agirait même de les renforcer. L'étude que nous dévoilons ce dimanche tombe à point nommé pour rappeler les bénéfices potentiels de la promotion de la santé. Selon le cabinet Deloitte, la hausse galopante des coûts de la santé pourra être durablement freinée si l'on mise davantage sur la prévention et la détection précoce des maladies. On parle d'une réduction des dépenses annuelles pouvant atteindre des dizaines de milliards de francs. Des pistes sont déjà sur la table . Qui vont bien au-delà de simples messages du genre «mangez cinq fruits et légumes par jour et faites du sport». Toute la question est de savoir si la Suisse est prête à investir à long terme pour améliorer la santé des gens et décharger le secteur des soins. Il y a vingt ans, à Berne, un certain Pascal Couchepin avait cette idée en tête en jetant les bases de la loi sur la prévention. Objectif: définir une stratégie ambitieuse à l'échelle nationale, coordonner et financer les mesures nécessaires. Or, le parlement a enterré ce texte en 2012, pour quelques voix, après sept années de travaux. Il reste donc du chemin à faire. À lire aussi sur la santé publique Patrick Monay est rédacteur en chef du Matin Dimanche et membre de la rédaction en chef romande de Tamedia. Il a dirigé la rubrique Suisse de 2018 à 2023, après avoir couvert l'actualité des cantons romands dès 2012. Plus d'infos @PatrickMonay Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Parisien
10-07-2025
- Sport
- Le Parisien
Le Pass'sport supprimé pour les 6-13 ans : « un but contre son camp », dénoncent les villes et le sport amateur
Il doit « démocratiser l'accès au sport » et servir de « coup de pouce » pour les clubs en perte d'adhérents. Depuis 2021 et son lancement par l'État, le Pass'sport offre aux jeunes âgés de 6 à 17 ans une aide de 50 euros sur la licence ou sur l'adhésion à un club. Chaque année, près d'un million d'enfants et ados, éligibles en fonction des revenus familiaux, en bénéficient. Alors l'annonce, fin juin, de son « évolution » pour la saison 2025-2026 a été une douche froide pour les élus comme pour le sport amateur. Si le dispositif est bien reconduit, « désormais il est davantage ciblé sur les jeunes qui ont atteint l'âge où la pratique sportive diminue généralement », informe le gouvernement. C'est-à-dire de 14 à 17 ans. Dans le même temps, le niveau de l'aide est revalorisé à 70 euros.