logo
#

Dernières actualités avec #cohésionNationale

Lundi 21 juillet 2025: L'essentiel du jour
Lundi 21 juillet 2025: L'essentiel du jour

24 Heures

time3 days ago

  • Politics
  • 24 Heures

Lundi 21 juillet 2025: L'essentiel du jour

Accueil | L'essentiel du jour | Religion: la Suisse doit-elle s'inquiéter des Frères musulmans? Attention aux vaches! Elles sont plus stressées que d'habitude De plus en plus de locataires sont expulsés de leur logement Publié aujourd'hui à 17h26 dr Un rapport français révèle que 7% des lieux de culte musulmans sont liés aux Frères musulmans, constituant une menace pour la cohésion nationale. Cette situation interpelle désormais le parlement suisse, où Jacqueline de Quattro (PLR/VD) demande un état des lieux détaillé de cette mouvance en Suisse. L'experte Saïda Keller-Messahli souligne que les Frères musulmans représentent «un problème de fond» depuis les années 50, notamment à travers des réseaux financés par le Qatar. Le postulat bénéficie d'un large soutien politique, malgré quelques voix critiques à gauche qui réclament une approche préventive. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. De plus en plus de locataires sont expulsés de leur logement, et c'est inquiétant Les expulsions de locataires explosent en Suisse romande, avec une hausse de 103 à 152 demandes à Lausanne entre 2020 et 2024. Genève enregistre un record de 239 expulsions policières en 2024, tandis que le canton de Neuchâtel passe de 60 à 90 exécutions forcées. Principale cause: la hausse des loyers de plus de 30% en vingt ans. Le droit suisse facilite les expulsions rapides en cas d'impayés, notamment pour les bailleurs financiers qui privilégient la stricte application des règles. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. En Valais, aucun commerce n'a été fermé malgré des infractions graves Le Service valaisan de la consommation a constaté des non-conformités de plus d'un établissement sur deux (3127 au total) lors du contrôle en 2024, dont 113 cas de manquements graves. Malgré des situations de «très mauvais état d'hygiène» et de «denrées alimentaires dangereuses», aucune fermeture temporaire n'a été prononcée. Le cadre juridique suisse et le principe de proportionnalité limitent sévèrement ces mesures, contrairement à Genève, par exemple, qui a fermé 19 enseignes en 2024. La Fédération romande des consommateurs dénonce des sanctions peu dissuasives. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Attention aux vaches! Elles sont plus stressées que d'habitude Les incidents avec les vaches se multiplient sur les pâturages suisses, notamment en présence de chiens. L'instinct maternel renforcé par la pratique de laisser les veaux grandir auprès de leur mère, combiné au stress causé par la présence des loups, rend les bovins plus nerveux. Mais l'augmentation du nombre de randonneurs et de cyclistes aux comportements à risque également. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Paléo: il faudra parfois sortir les bottes et les parapluies pour y aller La météo s'annonce changeante pour le Paléo Festival cette semaine, avec notamment de la pluie attendue mercredi après-midi et en soirée. Le soir du mardi offrira des conditions correctes. Mais mercredi nécessitera imperméables et bottes de pluie. Une semaine ou les températures feront le yo-yo… Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Également dans l'actu en Suisse Événement land art: Saype est de retour à Villars. L'artiste-graffeur sur herbe a posé une nouvelle empreinte sur les pentes du Chamossaire. C'est la quatrième fois qu'il y œuvre. Saype Cette semaine, ça sera Paleo ! Leonardo Pescante est rédacteur en chef adjoint de 24heures depuis 2011. Après des études à l'Université de Lausanne en mathématiques et des cours supérieurs de management au CRPM, il a travaillé près de 15 ans à Radio Suisse internationale. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

La Suisse doit-elle s'inquiéter des Frères musulmans?
La Suisse doit-elle s'inquiéter des Frères musulmans?

24 Heures

time4 days ago

  • Politics
  • 24 Heures

La Suisse doit-elle s'inquiéter des Frères musulmans?

Un rapport mandaté par Emmanuel Macron révèle que la mouvance constitue une menace pour l'unité de la France. À Berne, le sujet s'invite au parlement fédéral. Publié aujourd'hui à 07h37 Les Frères musulmans ont une longue histoire avec Genève. Ici, la mosquée du Petit-Saconnex. LAURENT GUIRAUD En bref: En France, 7% des 2800 lieux de culte musulmans sont liés aux Frères musulmans. Ce chiffre est issu d'un rapport mandaté par Emmanuel Macron. Publié en mai, il révèle une présence institutionnalisée de cette mouvance non seulement à travers des lieux de culte, mais aussi des associations, des établissements scolaires et des réseaux financiers. Et cette situation inquiète les auteurs du document. Bien qu'«aucun document récent ne démontre la volonté d'établir un État islamique en France ou d'y faire appliquer la charia», le rapport précise en effet que «les éléments recueillis accréditent l'existence d'une menace pour la cohésion nationale». Depuis, le gouvernement français a demandé des mesures concrètes pour renforcer la surveillance, contrôler les financements et dissoudre certaines structures, tout en précisant qu'il n'était pas question ici de stigmatiser les musulmans dans leur ensemble. Une façon de répondre à la gauche, qui voit dans ce rapport une forme d'islamophobie. La conseillère nationale Jacqueline de Quattro (PLR/VD) VQH Si la polémique n'a pas eu la même ampleur en Suisse, le sujet va s'inviter sous la Coupole fédérale. C'est Jacqueline de Quattro (PLR/VD) qui s'en est emparée. Dans un postulat, elle demande au Conseil fédéral de réaliser un rapport sur «la présence, l'organisation, les réseaux d'influence et les moyens d'action de la mouvance islamiste politique, notamment des groupes proches des Frères musulmans, en Suisse». Une démarche que soutiennent des élus de tous les partis bourgeois, PVL, Le Centre, PLR et UDC. Parmi les cosignataires figure même une parlementaire socialiste, la genevoise Estelle Revaz. Large soutien politique Ce large soutien montre que le postulat a toutes les chances de passer. Si c'est le cas, le Département fédéral de justice et police (DFJP) devra dresser un état des lieux de l'implantation de cette mouvance dans les sphères religieuse, associative, éducative, sociale et numérique. Il devra aussi analyser son influence idéologique et sociale, identifier les sources de financement, les partenariats et les autres formations. L'idée est de voir si les principes constitutionnels suisses, notamment la neutralité religieuse de l'État ou l'égalité entre femmes et hommes, sont respectés. Le cas échéant, le DFJP devrait proposer des mesures (juridiques, organisationnelles ou pratiques) pour garantir la cohésion sociale et la primauté des normes suisses. Ce n'est pas la première fois que Jacqueline de Quattro intervient sur ce thème. En juin, elle avait déjà interpellé Beat Jans , le conseiller fédéral chargé du dossier, pour savoir ce que faisait la Suisse pour éviter les risques mis en avant dans le rapport français. Ce dernier avait rappelé le rôle du Plan d'action national de prévention de la radicalisation et l'examen en cours du financement étranger des lieux de culte. Pas suffisant selon elle. «La réponse gouvernementale se concentre sur la radicalisation menant à la violence, alors que la mouvance islamiste politique se distingue précisément par une stratégie d'influence qui ne passe pas – ou pas toujours – par des actes délictueux ou violents, nous explique la Vaudoise. Il s'agit d'une action plus insidieuse, parfois légaliste, mais qui peut viser à contourner les normes démocratiques en utilisant les failles du système institutionnel.» Pour Jacqueline de Quattro, le gouvernement peine à prendre le sujet au sérieux. «Quand les services de Beat Jans disent que «le Conseil fédéral est en train d'examiner un aspect particulier en lien avec une possible prise d'influence de certains milieux islamistes notamment», ça montre bien qu'ils n'ont pas envie d'empoigner le problème.» Et de faire le parallèle avec un autre dossier: le financement étranger des maisons de prière et autres établissements d'enseignement en Suisse. Un combat qu'elle avait mené avec le conseiller national socialiste zurichois Fabian Molina. Tous deux ont réussi à convaincre le Conseil fédéral de faire un rapport sur la question, mais son traitement a déjà été plusieurs fois repoussé. «Or, nous aurions tout intérêt à nous attaquer au problème suffisamment tôt pour ne pas nous retrouver dans la même situation que la France», prévient Jacqueline de Quattro. Les Frères musulmans restent «un problème de fond» Car les inquiétudes à l'égard de l'influence de l'islamisme politique ne tombent pas de nulle part. Les menaces liées à la mouvance des Frères musulmans sont notamment relayées depuis des années par Saïda Keller-Messahli. Dans une interview accordée au «Matin Dimanche» en 2024 , cette spécialiste de l'islam déclarait: «Il reste en Suisse un problème de fond: les Frères musulmans.» Ces derniers «ont une histoire en Suisse depuis les années 50, quand le père de Hani et Tariq Ramadan a installé à Genève la première mosquée suisse. Étonnamment, il n'y a pas de volonté politique de s'occuper de ce sujet, on évite d'en parler.» Saïda Keller-Messahli RENÉ RUIS Et Saïda Keller-Messahli de rappeler – toujours dans cette interview – que deux journalistes français ont consacré un chapitre entier à la Suisse dans leur livre «Qatar Papers» . «Ils montrent les réseaux des Frères musulmans et les millions d'euros qu'ils reçoivent du Qatar. La politique n'a pas du tout réagi.» Et la fondatrice du Forum pour un islam progressiste de conclure: «C'est comme si on préférait ne pas voir qu'on les a tolérés et même qu'on a coopéré avec eux.» Le postulat de Jacqueline de Quattro exigeant un rapport détaillé sur la question de l'islamisme politique en Suisse et notamment du rôle des Frères musulmans sera-t-il adopté sans broncher sous la Coupole fédérale? Pas sûr, car il reste des voix critiques à gauche, dont celle de Jean Tschopp (PS/VD). «Pour moi, il manque un point essentiel dans cette intervention parlementaire, c'est la question des causes et de la prévention», explique le conseiller national vaudois, qui siège à la Commission des institutions politiques, qui s'occupe de ce genre de sujet. Il poursuit: «Comment se fait-il que des personnes qui vivent en Suisse – des jeunes avant tout – se laissent embarquer dans de telles idéologies? Si on ne s'intéresse pas au pourquoi, alors on passe à côté du sujet.» Plus sur les Frères musulmans et l'islamisme politique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Florent Quiquerez est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2015. Spécialisé en politique, il couvre avant tout l'actualité fédérale. Auparavant, il a travaillé comme correspondant parlementaire pour les Radios Régionales Romandes. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Face à « l'entrisme » des Frères musulmans, voici le plan d'Emmanuel Macron
Face à « l'entrisme » des Frères musulmans, voici le plan d'Emmanuel Macron

Le HuffPost France

time07-07-2025

  • Politics
  • Le HuffPost France

Face à « l'entrisme » des Frères musulmans, voici le plan d'Emmanuel Macron

POLITIQUE - Emmanuel Macron est habitué à mettre en scène ses colères. Le 21 mai, à l'issue d'un Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN) consacré à la lutte contre l'entrisme islamiste, il s'en était vertement pris au gouvernement, à qui il reprochait son manque d'ambition et de sérieux sur le sujet. Ciblant notamment Bruno Retailleau à l'Intérieur et Gérald Darmanin à la Justice, le président leur avait demandé de revoir leur copie et de lui faire de nouvelles propositions. C'est désormais chose faite. La réunion de ce lundi 7 juillet a été plus vertueuse. « J'ai félicité le gouvernement du très bon travail fourni. Ce que j'ai demandé à creuser a été fait », s'est réjoui Emmanuel Macron auprès de plusieurs médias à la sortie du Conseil de défense. Il a aussi « invité les ministres à ne pas relâcher l'effort ». Le rapport sur les Frères musulmans, publié fin mai, avait surpris de nombreux élus qui ont reconnu, pour beaucoup, avoir sous-estimé le phénomène. Il était notamment fait état d'une « menace pour la cohésion nationale » avec le développement d'un islamisme « par le bas » de la part des Frères musulmans, une organisation née en 1928 en Égypte. Le chef de l'État explique désormais souhaiter qu'un texte de loi soit examiné « à la fin de l'été » pour une entrée vigueur d'ici « la fin d'année ». À l'automne, il devrait recevoir les représentants du Forif (Forum de l'islam de France). Bien qu'il n'ait plus la main sur les textes de loi soumis par le gouvernement, presque tout entier consacré à la gestion des dossiers internationaux, Emmanuel Macron compte marquer de son empreinte ce sujet d'intérêt majeur. Éviter à tout prix « l'amalgame » D'autant que les prochaines élections municipales, prévues dans moins d'un an, font craindre le pire. « Il va falloir surveiller cela car aujourd'hui, le droit électoral ne nous permet pas de nous opposer à une candidature » étiquetée communautaire, déplore le président de la République. Désormais, les préfectures pourront mêler leurs fichiers et ainsi alerter sur la dangerosité éventuelle de candidats. Emmanuel Macron a enfin annoncé la création de nouveaux outils de sanctions financières. Le gel des avoirs monétaires et financiers, aujourd'hui réservé aux affaires de terrorisme, devrait ainsi être élargi à toute association soupçonnée d'entrisme islamiste. De même que les sanctions pour toute structure qui ne respecte pas le « contrat d'engagement républicain » devraient bénéficier d'une mise en œuvre plus rapide. Avec cette ribambelle de nouvelles mesures, Emmanuel Macron assure vouloir éviter de tomber dans le « piège » de l'amalgame. Celui qui consisterait à dire que « la lutte contre l'islamisme aboutisse à rejeter l'islam et les musulmans ». Mais désireux de ne pas apparaître non plus trop « naïf », le locataire de l'Élysée appelle à ne pas « relativiser le danger de l'entrisme et du séparatisme ». Son credo : « un discours d'apaisement à l'égard de tous nos compatriotes dont la religion est l'islam » et « qui respectent totalement les règles de la République ».

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store