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Tour de France : Tadej Pogacar rate-t-il sa fin de Tour ?
Tour de France : Tadej Pogacar rate-t-il sa fin de Tour ?

Le Figaro

time24-07-2025

  • Sport
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Tour de France : Tadej Pogacar rate-t-il sa fin de Tour ?

LA QUESTION DU JOUR - Attendu aux sommets du Ventoux, puis du col de la Loze, le Slovène s'est surtout illustré dans un rôle d'intraitable défenseur pour renforcer son maillot jaune. 5e au sommet du Mont Ventoux (à 43'' de Valentin Paret-Peintre) le 22 juillet, 2e au sommet du col de la Loze (à 1'45'' de Ben O'Connor), ce jeudi, Tadej Pogacar n'a pas ajouté de victoires d'étapes à sa collection 2025 (4 succès). Coincé dans une tactique défensive respectée à la virgule près, au centimètre près. Presque contre nature. Obsédé par la chasse au gaspi. Une nouveauté chez lui. Le leader de l'équipe UAE Team Emirates a fait le plus dur. Il le sait. Tout le peloton le sait. Depuis longtemps. Il s'attache à une stratégie moins flamboyante privilégiant l'efficacité au spectacle. À découvrir Le classement du Tour de France Le scénario du Tour, une confortable avance, fait que ce n'est pas à lui d'attaquer. Au risque de s'exposer. Il doit défendre ses intérêts. La victoire sur le Tour est à ce prix. Il s'en accommode. Et c'est sûrement plus facile pour lui dans une troisième semaine où ses jambes n'ont peut-être plus la tonicité du début de Tour quand il pouvait (presque) tout se permettre avec insolence. Publicité L'étape-reine se hissant au sommet du col de la Loze, ce jeudi, a manqué d'éclat. Tadej Poacar n'en est pas responsable. C'était solidité contre impuissance. La dimension et le rayonnement d'un maillot jaune s'apprécient dans sa faculté à saisir les opportunités, comme à gérer les temps faibles. A garder son sang-froid, comme à arriver à bon port. Tadej Pogacar roule vers un quatrième succès sur le Tour (après 2020, 2023 et 2024). Une épreuve au cours de laquelle il aura su endosser tous les rôles : attaquant flamboyant ou défenseur impitoyable. La marque des grands. La preuve à 26 ans que le Slovène qui, pourrait dans quelques années, détenir plusieurs records, est arrivé à l'âge de la maturité. Et il lui reste trois jours. Pour contrôler, défendre. Ou semer les frissons avec une nouvelle envolée spectaculaire…

Pour son « bidon collé », Lenny Martinez sanctionné de 8 points au classement de la montagne
Pour son « bidon collé », Lenny Martinez sanctionné de 8 points au classement de la montagne

L'Équipe

time24-07-2025

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Pour son « bidon collé », Lenny Martinez sanctionné de 8 points au classement de la montagne

Lenny Martinez (Bahrain-Victorious) a écopé de 8 points de pénalité au classement du maillot à pois pour avoir utilisé la méthode du « bidon collé ». Avec 72 points, le Français est 3e derrière Pogacar et Vingegaard. Pour avoir maladroitement utilisé la technique du « bidon collé » dans le col du Glandon, Lenny Martinez a écopé d'une sanction de huit points au classement du meilleur grimpeur, sur la 18e étape vers le col de la Loze ce jeudi. Le Français de Bahrain-Victorious, qui accumulait 80 points - dont 20 récoltés au sommet de ce même col - passe donc à 72 unités. Il reste 3e derrière le Maillot Jaune Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) et le Danois Jonas Vingegaard (Visma-Lease a bike). Le Slovène est le nouveau leader avec 105 points. Le bidon collé - le fait de récupérer un bidon auprès de son directeur sportif qui ne le lâche pas tout de suite, pour que son coureur bénéfice sur quelques mètres de la force de traction de la voiture - est aussi sanctionnable par l'UCI. Lenny Martinez encourt donc un carton jaune ainsi qu'une amende de 500 francs suisses (environ 530 euros).

Tour de France : le nouveau classement du meilleur grimpeur après la pénalité de Lenny Martinez
Tour de France : le nouveau classement du meilleur grimpeur après la pénalité de Lenny Martinez

Le Parisien

time24-07-2025

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Tour de France : le nouveau classement du meilleur grimpeur après la pénalité de Lenny Martinez

Sans le vouloir, Tadej Pogacar écrase le Tour de France également dans la course au maillot à pois. À égalité avec Lenny Martinez au départ de la 18e étape , jeudi 24 juillet, il possède dorénavant 16 points d'avance sur Jonas Vingegaard , deuxième. Martinez, auteur d'un bidon collé , a été pénalisé de huit points par les commissaires alors qu'il avait franchi en tête le premier col du journée celui de la Madeleine. Un autre classement annexe a connu des chamboulements sur les pentes du col de la Loze : le meilleur jeune. Intraitable depuis l'abandon de Remco Evenepoel , Florian Lipowitz a été trop offensif, avant de finalement céder près de deux minutes à Oscar Onley. Pour le maillot vert, Jonathan Milan, vainqueur la veille , a remporté le sprint intermédiaire, seul moyen de prendre des points sur la 18e étape. Il augmente son avance sur Pogacar. Le classement du maillot à pois après la 18e étape : 1. Tadej Pogacar (UAE-Emirates), 105 points Vingegaard (Visma-Lease a Bike), 89 points 3. Lenny Martinez (Bahrain-Victorious), 72 points

« C'était un enfer » : Jordan Jegat a joué son va-tout en échappée mais finit 20e de la 18e étape du Tour de France 2025
« C'était un enfer » : Jordan Jegat a joué son va-tout en échappée mais finit 20e de la 18e étape du Tour de France 2025

L'Équipe

time24-07-2025

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« C'était un enfer » : Jordan Jegat a joué son va-tout en échappée mais finit 20e de la 18e étape du Tour de France 2025

Le Français Jordan Jegat, 10e du classement général au matin de la 18e étape, figurait dans l'échappée en début d'étape mais a finalement cédé dans le col de la Loze, finissant à 11'20'' du vainqueur du jour et perdant une place au général. Jordan Jegat, 20e de la 18e étape du Tour de France remportée par Ben O'Connor, au micro d'Eurosport : « C'était un enfer. Je me suis peut-être surestimé en voulant prendre l'échappée dans le premier col. Après je l'ai payé, je m'en suis jamais remis. C'était à fond toute la journée, je finis complètement vidé, sans énergie donc ça va être compliqué. Là je suis gelé, faut redescendre 15 kilomètres (5, ndlr) donc ça va être encore dur rien que pour rentrer au bus. J'ai résisté toute la course. J'ai essayé de prendre l'échappée à contre-temps et après j'ai subi toute la journée, c'était un rythme effréné. J'arrive quand même avec le groupe Maillot Jaune au pied du col de la Loze donc c'est quand même pas mal. Mais après, c'était une longue montée. Au pied du col, j'étais déjà mort. Quand j'ai vu le panneau 25 kilomètres, je me suis dit que bon, ça allait être très très long. C'était une bataille contre moi-même toute la montée. Demain (vendredi), je vais rester dans les roues, je n'attaquerai pas, je suis traumatisé. »

Tour de France : Tadej Pogacar et la stratégie du bouclier
Tour de France : Tadej Pogacar et la stratégie du bouclier

Le Figaro

time24-07-2025

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Tour de France : Tadej Pogacar et la stratégie du bouclier

Le Maillot jaune, intraitable défenseur, a renforcé sa position lors de la 18e étape remportée par Ben O'Connor, au col de la Loze. Tadej Pogacar a bâti sa (jeune) réputation sur des chevauchées fantastiques. Il assoit un (probable) nouveau titre sur le Tour en s'accrochant à une stratégie défensive impitoyable. Devenu au fil des kilomètres plus fourmi que cigale. Peut-être pour s'adapter à une condition physique moins étincelante. Sûrement pour ne pas mettre en péril une place de choix. Tadej Pogacar ou les fruits de la maturité. À découvrir Le classement du Tour de France Au départ de Vif, il y avait de l'électricité dans l'air et des questions qui tournaient en rond au sujet de l'étape reine de ce Tour (5450 mètres de dénivelé positif en escaladant le col du Glandon et le col de la Madeleine). Les nuages et les caprices de la météo attendus au sommet du col de la Loze pouvaient-ils donner à la journée une tournure dramatique sur le toit du Tour (2304 mètres) ? Les ultimes espoirs d'un challenger (Jonas Vingegaard) n'ayant jamais pu sortir de l'ombre d'un omnipotent « Roi-Soleil » trouveraient-ils un terrain favorable ? Quand Tadej Pogacar était face à un rendez-vous avec une histoire intime. En 2023, en perdition, le Slovène avait dans un murmure d'outre-tombe livré l'étendue de son dépit, de sa déception : « Je suis mort ». Il avait vu ses derniers espoirs avalés par la pente, écrasés par la fatigue et laissé Jonas Vingegaard s'envoler vers son deuxième titre sur le Tour de France. Depuis, le souvenir de la séquence le hantait. Il avait hâte de « réécrire » l'histoire comme il l'a avoué à Eurosport. Lors de son cinquantième jour avec le maillot jaune (seuls Merckx, 96, Hinault, 78, Indurain, 60, Froome, 59 et Anquetil, 52, le devancent), il est resté focalisé sur l'objectif du classement général. Sans s'éparpiller. Avant de mettre un point d'honneur à terminer devant Jonas Vingegaard. Une nouvelle fois. Comme un symbole. Publicité La guerre des nerfs n'a pas eu lieu Les questions sont restées plantées dans le dos de l'équipe Visma, animatrice d'une drôle de journée au cours de laquelle l'équipe néerlandaise a attaqué de loin pour isoler et éprouver le Maillot jaune, avant de se livrer à une étonnante séquence de surplace au pied de la dernière difficulté et de le laisser reprendre son souffle, retrouver des soutiens. Puis contrôler. Périscope sorti. La guerre des nerfs n'a pas eu lieu. Tadej Pogacar a, avec sang-froid et sérénité, manœuvré en stratège. Moins feu follet, plus comptable. Moins spectaculaire mais toujours aussi redoutable. Fin stratège. Faisant de l'esquive un art. Observateur des difficultés de ses rivaux à le toucher. Et l'Australien Ben O'Connor a, avec audace, saisi la liberté offerte pour signer dans les nuages une splendide victoire d'étape. La deuxième sur le Tour après celle récoltée à Tignes, sous une pluie glaciale, en 2021. Cette année-là, il avait atteint son meilleur classement sur le Tour (4e à Paris). À trois jours de l'arrivée à Paris, il intègre le top 10. Je n'ai pas vu pourquoi il a freiné brutalement, donc j'ai percuté la voiture. Je me suis cogné, mais tout va bien Tadej Pogacar Tadej Pogacar l'insatiable (4 victoires d'étapes sur ce Tour), maître de son époque, ne battra pas tous les records (8 victoires d'étapes sur un seul Tour de Merckx en 1970 et 1974, Maertens 1976 et Pélissier 1930). À 26 ans, il a le temps. Et il a montré, avec sagesse, que son registre s'était étoffé. « Tadej court jour après jour. L'objectif est d'abord de gagner le Tour, pas de risquer de perdre le contrôle sur le classement général », résume Mauro Gianetti. Le manager de l'équipe UAE Team Emirates dont le téléphone brûle depuis plusieurs jours pour organiser l'arrivée à Paris, dimanche, et les festivités pour accompagner un quatrième succès (après 2020, 2021 et 2024) attendu du Slovène. La seule frayeur, ce jeudi, Tadej Pogacar l'a finalement connue avant le départ. « On allait sur la ligne de départ au milieu des voitures, il n'y avait pas de danger devant. On était derrière la voiture (de la formation Visma), peut-être un peu trop près, et le conducteur a freiné brutalement. Je ne sais pas s'il voulait contrôler mes freins. Je n'ai pas vu pourquoi il a freiné brutalement, donc j'ai percuté la voiture. Je me suis cogné, mais tout va bien », a raconté le Maillot jaune à la télévision britannique dans des propos rapportés par l'AFP. Plus rien ne semble en mesure de désarçonner Tadej Pogacar, qui s'est relevé d'une chute à Toulouse (11e étape), d'un rhume tenace, de sensations éparpillées et de longues journées ligoté dans une tactique défensive mais qui trône au sommet du Tour…

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