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Tour de France : Tadej Pogacar et la stratégie du bouclier

Tour de France : Tadej Pogacar et la stratégie du bouclier

Le Figaro24-07-2025
Le Maillot jaune, intraitable défenseur, a renforcé sa position lors de la 18e étape remportée par Ben O'Connor, au col de la Loze.
Tadej Pogacar a bâti sa (jeune) réputation sur des chevauchées fantastiques. Il assoit un (probable) nouveau titre sur le Tour en s'accrochant à une stratégie défensive impitoyable. Devenu au fil des kilomètres plus fourmi que cigale. Peut-être pour s'adapter à une condition physique moins étincelante. Sûrement pour ne pas mettre en péril une place de choix. Tadej Pogacar ou les fruits de la maturité.
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Au départ de Vif, il y avait de l'électricité dans l'air et des questions qui tournaient en rond au sujet de l'étape reine de ce Tour (5450 mètres de dénivelé positif en escaladant le col du Glandon et le col de la Madeleine). Les nuages et les caprices de la météo attendus au sommet du col de la Loze pouvaient-ils donner à la journée une tournure dramatique sur le toit du Tour (2304 mètres) ? Les ultimes espoirs d'un challenger (Jonas Vingegaard) n'ayant jamais pu sortir de l'ombre d'un omnipotent « Roi-Soleil » trouveraient-ils un terrain favorable ? Quand Tadej Pogacar était face à un rendez-vous avec une histoire intime. En 2023, en perdition, le Slovène avait dans un murmure d'outre-tombe livré l'étendue de son dépit, de sa déception : « Je suis mort ». Il avait vu ses derniers espoirs avalés par la pente, écrasés par la fatigue et laissé Jonas Vingegaard s'envoler vers son deuxième titre sur le Tour de France. Depuis, le souvenir de la séquence le hantait. Il avait hâte de « réécrire » l'histoire comme il l'a avoué à Eurosport. Lors de son cinquantième jour avec le maillot jaune (seuls Merckx, 96, Hinault, 78, Indurain, 60, Froome, 59 et Anquetil, 52, le devancent), il est resté focalisé sur l'objectif du classement général. Sans s'éparpiller. Avant de mettre un point d'honneur à terminer devant Jonas Vingegaard. Une nouvelle fois. Comme un symbole.
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La guerre des nerfs n'a pas eu lieu
Les questions sont restées plantées dans le dos de l'équipe Visma, animatrice d'une drôle de journée au cours de laquelle l'équipe néerlandaise a attaqué de loin pour isoler et éprouver le Maillot jaune, avant de se livrer à une étonnante séquence de surplace au pied de la dernière difficulté et de le laisser reprendre son souffle, retrouver des soutiens. Puis contrôler. Périscope sorti. La guerre des nerfs n'a pas eu lieu. Tadej Pogacar a, avec sang-froid et sérénité, manœuvré en stratège. Moins feu follet, plus comptable. Moins spectaculaire mais toujours aussi redoutable. Fin stratège. Faisant de l'esquive un art. Observateur des difficultés de ses rivaux à le toucher.
Et l'Australien Ben O'Connor a, avec audace, saisi la liberté offerte pour signer dans les nuages une splendide victoire d'étape. La deuxième sur le Tour après celle récoltée à Tignes, sous une pluie glaciale, en 2021. Cette année-là, il avait atteint son meilleur classement sur le Tour (4e à Paris). À trois jours de l'arrivée à Paris, il intègre le top 10.
Je n'ai pas vu pourquoi il a freiné brutalement, donc j'ai percuté la voiture. Je me suis cogné, mais tout va bien Tadej Pogacar
Tadej Pogacar l'insatiable (4 victoires d'étapes sur ce Tour), maître de son époque, ne battra pas tous les records (8 victoires d'étapes sur un seul Tour de Merckx en 1970 et 1974, Maertens 1976 et Pélissier 1930). À 26 ans, il a le temps. Et il a montré, avec sagesse, que son registre s'était étoffé. « Tadej court jour après jour. L'objectif est d'abord de gagner le Tour, pas de risquer de perdre le contrôle sur le classement général », résume Mauro Gianetti. Le manager de l'équipe UAE Team Emirates dont le téléphone brûle depuis plusieurs jours pour organiser l'arrivée à Paris, dimanche, et les festivités pour accompagner un quatrième succès (après 2020, 2021 et 2024) attendu du Slovène.
La seule frayeur, ce jeudi, Tadej Pogacar l'a finalement connue avant le départ. « On allait sur la ligne de départ au milieu des voitures, il n'y avait pas de danger devant. On était derrière la voiture (de la formation Visma), peut-être un peu trop près, et le conducteur a freiné brutalement. Je ne sais pas s'il voulait contrôler mes freins. Je n'ai pas vu pourquoi il a freiné brutalement, donc j'ai percuté la voiture. Je me suis cogné, mais tout va bien », a raconté le Maillot jaune à la télévision britannique dans des propos rapportés par l'AFP. Plus rien ne semble en mesure de désarçonner Tadej Pogacar, qui s'est relevé d'une chute à Toulouse (11e étape), d'un rhume tenace, de sensations éparpillées et de longues journées ligoté dans une tactique défensive mais qui trône au sommet du Tour…
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Avec une équipe toujours en reconstruction et diminuée, les Verts, grands favoris pour la montée, ont perdu deux points à Laval (3-3), ce samedi soir. Les Lavallois méritaient bien leur tour d'honneur, au coup de sifflet final, ce samedi soir. Ils se sont offert « un joli coup de pub pour la Ligue 2 », selon les mots d'Olivier Frapolli, leur entraîneur. Au bon moment, - avec 9 461 spectateurs, le stade Francis Le Basser a déjà battu son record d'affluence de la saison passée (8 924 spectateurs devant Metz, lors de la dernière journée) - et contre le plus bel adversaire de cette Ligue 2. Car même s'ils avaient choisi d'enfiler leur tenue kaki couleur camouflage, - celle de leur troisième maillot, celui qui se vend le mieux depuis cet été - les Verts ne peuvent pas se (le) cacher. Ils figurent comme les grands favoris de cette L2. « Quand on voit les efforts financiers mis dans les joueurs, c'est impressionnant », résume Frapolli. Les Verts ont confirmé et assumé d'entrée leur statut en offrant une prestation spectaculaire, sur le plan offensif. Malgré l'absence de ses trois numéro 9 (Lucas Stassin convalescent, Joshua Duffus toujours pas qualifié et Djylian N'Guessan au tendon touché), ils ont égalisé et doublé la mise sur deux buts jumeaux : perforation par Aïmen Moueffek de l'axe droit de la défense lavalloise, son point faible samedi, suivi d'un long centre en retrait pour Irvin Cardona (27e), puis Augustine Boakye (35e). Bel Old a même triplé la mise, dans l'un des rares temps faibles des Verts, « joué avec trop de passivité », peste Eirik Horneland, leur entraîneur. Saint-Etienne fait le spectacle mais finit frustré Décrits comme ça, les Verts n'auraient pas dû se faire peur. Ce fut pourtant le cas. Comme un héritage de leurs errances de la saison passée, ils ont de nouveau montré leurs carences défensives récurrentes. Si cette division s'apparente souvent à un purgatoire pour un club de la dimension de l'ASSE, elle sent tout de même drôlement bon le houblon et les saucisses-frites bon marché proposées dans des buvettes bondées. Mais cette ambiance de kermesse ne doit pas faire oublier qu'il est interdit de se louper, même au meilleur, dans ces rencontres toujours disputées. « Plus le match allait, plus on se sentait à l'aise mais nous avons donné deux buts évitables. Cela a été trop facile de marquer contre nous » Eirik Horneland, entraîneur de Saint-Etienne Cette douloureuse piqûre de rappel, les Stéphanois l'ont prise en plein coeur de leur défense, par « Papy » Malik Tchokounté. Le buteur mayennais a fêté ses 37 ans (ce 11 septembre), avec un temps d'avance. En expédiant sa tête nichée au bout de son 1,86 m au-dessus de Mickaël Nadé, tout d'abord (16e). En transformant ensuite un penalty obtenu par la fusée Kokolo, flashé à 37,03 km/h l'an passé, et victime d'un coup d'épaule de Nadé, encore lui (41e). Saint-Etienne a fini par laisser le gain de ce match sur un coup d'épaule d'Ethan Chavreul, l'enfant du club, sur corner (87e). « Plus le match allait, plus on se sentait à l'aise mais nous avons donné deux buts évitables, peste Horneland. Cela a été trop facile de marquer contre nous. » Y compris, lorsque Saint-Etienne a terminé avec une défense à trois centraux et sans Boakyé et Moueffek, sortis perclus de crampes. Leur état physique symbolise l'état général d'une armada stéphanoise par encore à son plein régime. L'équipe de départ de samedi ne sera pas celle de septembre, une fois le mercato d'été fermé. À ce sujet, Davitachvili a rejoué. Gêné par un pépin musculaire l'ayant privé des deux derniers matches de préparation, le Géorgien a offert une demi-heure de son talent, provoquant l'expulsion de Théo Pellenard (90e + 6). Il a ainsi répondu au voeu de son entraîneur qui a demandé aux joueurs voulant partir « de donner le maximum pour l'équipe, tant qu'ils sont là. » Ne pas voir Saint-Étienne gagner son premier match n'a rien non plus d'alarmant. Il s'agit d'une rengaine depuis 2017 et une victoire à Nice. Il n'en a plus remporté un en ouverture de Ligue 2, depuis huit matches (trois nuls et cinq défaites). Il n'empêche. De l'aveu de Horneland, « ce résultat n'est pas satisfaisant ». Remettre à septembre les points prenables en août a coûté le maintien, en mai. Metz et le Paris FC trônaient aux deux premières places de la Ligue 2, après les quatre premières journées de l'été dernier. Et ils sont montés. S'il veut les imiter, Saint-Étienne ne peut pas se permettre de gâcher d'entrée des points en route.

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Programmés aux heures les plus chaudes de la journée, Benjamin Bonzi et Arthur Rinderknech ont sorti un gros match pour éliminer Lorenzo Musetti et Casper Ruud. Le plan parfait de Bonzi Quand on lui demande si c'était une option tactique de laisser Lorenzo Musetti prendre le large en début de match pour mieux le rattraper et le dépasser par la suite (5-7, 6-4, 7-6 [4]), Benjamin Bonzi a un petit sourire et commence une explication un peu convenue. « J'ai vraiment mal commencé. J'ai eu du mal à trouver mon rythme. J'avais l'impression que le terrain était un peu plus rapide que celui du premier tour. J'ai mis un peu de temps à m'adapter. » Et puis non, l'évidence et l'honnêteté imposent une autre réponse. « Pfff... Non, en fait, j'ai juste fait un très mauvais jeu de service pour commencer », lâche-t-il d'un trait. Difficile de dire autre chose après avoir été mené 3-0 en n'ayant gagné qu'un seul point. Il a pris sa chance sur les deuxièmes balles La suite était bien meilleure pour le Français, qui se remettait dans le bon ordre de marche et venait titiller son adversaire italien. « De 0-3 à 5-4, j'étais bien, vraiment. Mais après, je recommence à être moins bon et il prend le set alors que je servais pour le premier », se désole-t-il. Privé de compétition après des échecs au premier tour à Washington et à Toronto, Bonzi a beaucoup travaillé entre deux tournois. « On a essayé de mettre des choses en place, notamment sur la teneur des matches », explique-t-il. Alors, ces petites choses qui peuvent faire de grandes différences, il s'est appliqué à les mettre en oeuvre. À commencer par la volonté d'aller vers l'avant le plus souvent possible et à trouver le juste niveau d'agressivité. Il fait alors « le trou rapidement » dans un deuxième set qui se termine dans la douleur avec « des jeux de service qui devenaient compliqués ». Avant ce troisième set qu'il définit simplement : « C'était la guerre. » Benjamin Bonzi s'offre Lorenzo Musetti au deuxième tour du tournoi de Cincinnati Lorenzo Musetti, que l'on avait croisé au sortir de son échauffement, souriant et disponible pour tous les fans qui l'abordaient, montait en température. Il levait les bras, regardait le ciel, vociférait. Mais rien n'y faisait, il sentait que le match était en train de lui échapper. « C'était dur sur tous les points, concède le Français. Mais je suis content du caractère que j'ai montré sur ce match. Content de m'être forcé à y aller, à faire les efforts pour aller vers l'avant. C'était la même idée qu'au premier tour, arriver à être agressif, prendre ma chance sur les deuxièmes balles. » « On pourra parler de réussite, oui, mais j'ai surtout réussi à mettre en place ce que je voulais » Benjamin Bonzi, qualifié pour le 3e tour Mais, en face, c'était un top 10 (le 3e qu'il accroche à son palmarès après Casper Ruud et Daniil Medvedev) et il n'allait pas se laisser faire. « À la fin du troisième, il a commencé à très bien servir en deuxième, à changer ses zones, acquiesce Bonzi. Mais je lui ai montré que mes intentions ne changeaient pas. » On pourra parler de réussite dans les moments chauds. « Dans le tie-break, la volée qui me remet à 1-1, c'est un petit miracle. » Mais il y a surtout eu la volonté d'aller chercher le match, comme sur le point à 4-4. Avec cette victoire, Benjamin Bonzi valide beaucoup de travail et s'enlève un petit poids des épaules. « Gagner deux matches ici, c'est la récompense des entraînements. Je suis content de voir que ça fonctionne face à un joueur du top 10 qui aime dicter le jeu et qui n'est pas évident à bouger. Quand Musetti arrive à prendre le jeu à son compte avec son coup droit, ce n'est pas facile de renverser la vapeur. Et en revers, il varie beaucoup et il n'est pas facile à attaquer. On pourra parler de réussite, oui, mais j'ai surtout réussi à mettre en place ce que je voulais. » Reste maintenant à bien récupérer en prenant de nombreux bains froids. « Mais on récupère toujours mieux quand on gagne. Et le jour de repos avant le prochain match, je prends ! » La Bretagne attendra pour Rinderknech Température affichée, 31 degrés. Température ressentie : 39 degrés. 61 % d'humidité. Pas un souffle de vent ni un nuage à l'horizon. Voilà les conditions dans lesquelles Arthur Rinderknech (70e) a livré un combat exemplaire face à Casper Ruud, 13e (6-7 [5], 6-4, 6-2). Le Norvégien n'aime pas le froid et préfère souvent s'entraîner en Espagne plutôt qu'au pays. Mais là, c'était beaucoup pour lui. Il avait beau s'arroser régulièrement la nuque, il cuisait à petit feu. Il faut dire que Rinderknech faisait ce qu'il fallait dans le rôle du chef surveillant la cuisson. Arthur Rinderknech à propos des conditions de jeu à Cincinnati : « C'est de la survie » Malgré quatre revers en autant de confrontations face à Ruud, il savait qu'il avait le bon plan pour le battre. Il n'avait juste pas encore réussi à le mettre en place. « Cette fois, j'ai pu appliquer ma tactique. J'ai grappillé tout au long du match, jusqu'à lui mettre la tête sous l'eau dans le troisième », reconnaissait « King Arthur ». Après un set perdu sur des détails, au tie-break, le deuxième n'a pas été tranquille pour les nerfs. Rinderknech avait fait le break avant de se faire reprendre. Il faisait les bons choix, mais pêchait parfois dans l'exécution. La peur de voir Ruud se rappeler qu'il était top 10 il n'y a encore pas si longtemps était là. Mais c'était bien Rinderknech qui forçait la décision en fin de deuxième manche. Seize points remportés d'affilée De fait, jusqu'à 3-0 en sa faveur dans le dernier set, le Français a aligné 16 points de rang face à un adversaire qui était visiblement marqué physiquement. On doit le préciser, car il n'en a aucun souvenir. « Trois jeux blancs ? Je n'avais pas fait attention, pour être honnête. Seize points, vous dites ? Incroyable... Je ne savais pas. Ça prouve que j'ai fait les bonnes choses pour que ça penche en ma faveur. » Peut-être la faute à cette chaleur étouffante qui crame les épidermes autant que les neurones. Pas facile de rester lucide dans ces conditions, surtout avec un jeu à risque comme celui de Rinderknech. Alors on se concentre sur l'essentiel. « Faire du sport comme ça, en plein cagnard, ce n'est pas très bon pour le corps ou la tête. Mais c'est pareil pour tout le monde et il faut faire avec » Arthur Rinderknech « Il faut juste essayer de tout remettre à zéro entre chaque point. Bien respirer, boire de la bonne manière, manger de la bonne manière. C'est de la survie. » Il tempère un peu. « On a quand même la chance d'avoir des ramasseurs de balles qui font leur part du boulot en nous apportant les serviettes et en nous tenant un parasol aux changements de côté. On a aussi une machine qui nous souffle de l'air frais. Mais faire du sport comme ça, en plein cagnard, ce n'est pas très bon pour le corps ou la tête. Mais c'est pareil pour tout le monde et il faut faire avec. » En tout cas, avec le format des Masters 1000 sur douze jours, il ne s'inquiète pas pour la récupération et assure qu'il sera prêt dans quarante-huit heures. Et puis, il connaît ces conditions. Il les a déjà vécues lors de son passé de joueur universitaire, même s'il convient que « ce n'est pas ce que j'apprécie le plus à la base ». En fait, éprouvé par 2 h 40 de duel au soleil, il se verrait bien dans sa Bretagne chérie « au bord de l'eau, par 23 degrés ». Mais il y a cette tournée US qu'il affectionne et qui le tiendra jusqu'à l'US Open. Après un joli Wimbledon où il avait battu Alexander Zverev et atteint le troisième tour, Rinderknech retrouve de l'allant après un Open du Canada terminé dès le premier tour. « Cela prouve que je suis sur la bonne voie et que mon entourage me porte là où il faut. Les belles performances justifient tout le travail effectué. La Bretagne attendra. »

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