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L'Équipe
2 days ago
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Mathieu Van der Poel élu combatif de la première semaine du Tour de France 2025 par le public
Vainqueur d'une étape, porteur du maillot jaune pendant trois jours et parti deux fois en échappée, Mathieu Van der Poel (Alpecin-Deceuninck) a été désigné mardi coureur le plus combatif des dix premiers jours du Tour de France, sur X. Mathieu Van der Poel a la droit à un lot de consolation. Repris dans le dernier kilomètre de la 9e étape du Tour de France, dimanche, le Néerlandais a été désigné « combatif intermédiaire des 10 premiers jours » par le public. Il intègre dans le même temps la liste des candidats au titre du Super Combatif, qui sera désigné à la fin de la Grande Boucle. Le triple vainqueur de Paris-Roubaix et du Tour des Flandres est sorti vainqueur de la consultation des internautes, sur X, avec 961 retweets. Il était en concurrence avec Michael Storer (Tudor), Bruno Armirail (Decathlon-AG2R La Mondiale), Pablo Castrillo (Movistar) Mattéo Vercher (TotalÉnergies), Ben Healy (EF Education-EasyPost) et Quinn Simmons (Lidl-Trek). Vainqueur de la 2e étape et porteur du maillot jaune pendant trois jours, Mathieu Van der Poel (Alpecin-Deceuninck) a plus généralement été un grand animateur de la première moitié du Tour. Deuxième de la 4e étape puis généreux en échappée sur la 6e, il a été repris par les sprinteurs sous la flamme rouge dimanche au terme de sa fugue en duo avec son coéquipier Jonas Rickaert, désigné combatif de l'étape. Paradoxalement, Van der Poel n'a remporté le prix de la combativité sur aucune étape.


L'Équipe
4 days ago
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« On a proposé un beau spectacle » : la folle échappée de Mathieu Van der Poel avec son équipier sur la 9e étape du Tour de France 2025
Mathieu Van der Poel s'est échappé dimanche dès le kilomètre zéro avec son équipier Jonas Rickaert, et il a bien failli signer un immense exploit en n'étant repris qu'à 800 mètres de la ligne. L'ennui n'existe pas dans le monde de Mathieu Van der Poel, toujours prêt à se défouler à l'avant, même quand l'échec est promis aux attaquants. C'était le cas dimanche mais il faut plus que 174 kilomètres tout plats pour décourager le Néerlandais, qui a embarqué un copain pour se sentir moins seul. S'il ne gagnait pas, il pouvait au moins offrir le prix de la combativité à son équipier Jonas Rickaert, parti avec lui dès le kilomètre 0. Le Belge rêvait des honneurs du podium et il a réussi son coup en étant élu coureur le plus combatif, une consolation au bout d'une journée d'efforts vains, sur des routes qui n'étaient pas propices à ce genre de folie. Mais Alpecin-Deceuninck y a cru, et c'est déjà beaucoup. « On espère toujours mais on sait aussi que ce n'est pas réaliste. C'était super à voir, et c'est décevant à la fin, résumait Christoph Roodhooft, le directeur sportif. On en a parlé car on a vu hier (samedi) les deux gars de Total (Mattéo Vercher et Mathieu Burgaudeau) au moins essayer. Ça valait le coup car on sait qu'il n'y aura rien à faire pour nous demain (lundi), autant faire quelque chose aujourd'hui (dimanche). » « C'est dur de ne pas avoir pu aller au bout » Mathieu Van der Poel Beaucoup d'équipes pouvaient suivre cette réflexion, mais Van der Poel et Rickaert se sont retrouvés seuls et ils ont creusé l'écart trop rapidement pour inciter des vaillants à les rejoindre. Ils ont compté jusqu'à 5'30'' d'avance mais les cadors du sprint ont pu compter sur des soutiens inattendus. « C'était l'objectif de tenter une échappée, on pensait que d'autres équipes y avaient intérêt mais finalement il n'y avait que nous, a constaté Silvan Dillier, qui a gêné les poursuivants en s'immisçant dans les trains. On ne voulait pas que leur boulot soit trop facile... Tout d'un coup, quasiment tout le peloton a chassé Mathieu (Van der Poel) et Jonas (Rickaert). Ça nous a un peu surpris, il n'y a que deux coureurs qui pouvaient gagner le sprint massif ici. » La victoire était pour Tim Merlier ou Jonathan Milan, et c'est finalement le Belge qui l'a arrachée. Mais Uno-X a roulé, comme Cofidis, Israel-Premier Tech, Arkéa-B & B Hotels, Jayco AlUla, et Tudor. Leur premier coureur a respectivement fini neuvième, onzième, douzième, treizième, quinzième et seizième, ce qui peut interroger la pertinence de cette stratégie. Déjà vainqueur des deux premières étapes avec Jasper Philipsen, qui a abandonné lundi, et Van der Poel, Alpecin-Deceuninck garde toutefois le sourire et va continuer d'évoluer sans pression, sur un terrain qui lui convient désormais beaucoup moins. « Je suis très heureux que Jonas ait le prix de la combativité, a soufflé Van der Poel, repris à 800 mètres de la ligne et épuisé. C'est dur de ne pas avoir pu aller au bout, mais on a proposé un beau spectacle. » Il sera toujours capable de l'assurer à des moments inattendus, comme il l'a aussi fait jeudi vers Vire, et même s'il a encore assuré qu'il ne visait pas le maillot vert.


Le Parisien
4 days ago
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« Moi, je voulais l'aider » : comment Van der Poel a frôlé l'un des exploits les plus immenses du Tour de France
Dire que le matin même, Thierry Gouvenou, le directeur technique du Tour de France , craignait une étape aussi ennuyeuse que la veille. Il avait prévenu les équipes de sprinteurs que les organisateurs en tiendraient compte pour les futurs tracés. Et, à la place, on a eu droit à la plus belle preuve de combativité depuis le début du Tour. Au kilomètre zéro, Mathieu Van der Poel s'est échappé avec son coéquipier d'Alpecin-Deceuninck Jonas Rickaert. Le peloton a d'abord souri puis cru que les deux hommes voulaient juste se positionner pour les points du premier sprint intermédiaire. Et que Mathieu Van der Poel voulait se repositionner dans la course au maillot vert. « Ils vont se relever après le sprint », annonçait d'ailleurs un directeur sportif d'Ineos. Mais tout le monde s'est planté. Et les deux échappés ne se sont pas relevés. Accélérant encore quand le peloton tergiversait pour s'organiser. Résultat, ils ont pris plus de cinq minutes d'avance. Lentement, l'écart s'est réduit mais, alors que Rickaert s'épuisait, Van der Poel a prouvé qu'il n'était pas considéré comme un des meilleurs rouleurs du monde pour rien. Seul contre tous, il a résisté alors que l'étape a dépassé les 49 km/h de moyenne. Et se révélait, avec un vent soufflant de trois quarts dans le dos, la deuxième étape la plus rapide de l'histoire du Tour. L'arrivée se rapprochait et la tension grimpait. Pris dans un effort violent, le Néerlandais a offert une magnifique résistance. Au bout de près de 174 km, il tenait encore. Mais il lui a manqué 700 m pour l'exploit majuscule. Celui de partir au kilomètre zéro et l'emporter. Au final, Tim Merlier a remporté le sprint mais c'est comme s'il n'était pas seul à avoir gagné. Par son panache, son inconscience et son courage, Van der Poel, a offert un magnifique spectacle. À l'arrivée, il a expliqué que ce coup de folie ne devait rien au hasard. « C'est quand même une déception, souffle-t-il. On n'a pas cru qu'on serait si proches aujourd'hui. À la fin, c'est un peu dommage mais on n'a pas de regrets. » Et il explique qu'il s'était lancé dans son raid déjanté d'abord par amitié. « Jonas (Rickaert), son rêve était d'aller sur le podium du Tour de France un jour pour le prix de la combativité, confie-t-il. Et moi, je voulais l'aider. C'était une belle journée à deux. » Et tout ne s'est pas décidé entre le départ fictif et le départ réel. « Hier soir, on a discuté. Et avec le vent, on ne sait jamais si un petit groupe peut revenir. Mais à la fin, c'était un peu trop long. » Trop long mais trop bon pour les amateurs de spectacle. Van der Poel risque forcément de payer son audace et ses efforts lors de la difficile étape du Massif central entre Ennezat et le Mont-Dore. Le petit-fils de Raymond Poulidor va forcément rétrograder au classement général et faire partie des premiers lâchés. Mais, même si son pain noir commence, Van der Poel a déjà réussi son tour avec une victoire d'étape et quatre jours en jaune. Et avec cette dose d'audace entre Chinon et Châteauroux, il a rajouté ce qui fait la différence entre les vainqueurs et les grands champions : le panache.


L'Équipe
5 days ago
- Sport
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Mattéo Vercher et Mathieu Burgaudeau tous deux combatifs de la 8e étape du Tour de France
Alors que cet honneur n'est généralement réservé qu'à un coureur, Mattéo Vercher et Mathieu Burgaudeau se partagent le prix de la combativité ce samedi au sortir de la huitième étape du Tour de France. Nouvel épisode atypique, après celui de la 3e étape, où le prix n'a été remis à aucun coureur. Deux coureurs de la même équipe ont été les seuls animateurs de la journée avant le sprint final. Ils repartiront tous deux avec le prix de la combativité. Chose rare sur le Tour de France, les organisateurs ont décidé de décerner ce prix à deux coureurs différents. Ils n'ont pas pu départager Mathieu Burgaudeau et Mattéo Vercher, partis en binôme à 77 km de l'arrivée. Les cyclistes de la formation TotalEnergies ont ouvert la route avant d'être avalé par le peloton à l'approche de Laval, avant que Jonathan Milan ne règle tout le monde dans l'emballage final de cette huitième étape. Ce prix partagé intervient cinq jours après le refus d'obstacle du jury, qui ne l'avait attribué à personne alors que seul Tim Welles s'était brièvement extirpé du peloton.


Le Parisien
07-07-2025
- Sport
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Sur le Tour de France, l'étape de l'ennui vers Dunkerque : « Pourquoi aller à l'avant si c'est voué à l'échec ? »
Une étape, un gagnant, mais pas de combattant. C'est la décision, unique de mémoire de suiveur (hormis l'étape raccourcie par la grêle en haut de l'Iseran en 2019), du jury du prix de la combativité sur le Tour de France : aucun prix décerné pour cette 3e étape du Tour de France , « considérant qu'aucun coureur ne s'est distingué ». Le Belge Tim Merlier (Soudal-Quick Step) a certes remporté l'étape à Dunkerque, d'une demi-jante sur l'Italien Jonathan Milan (Lidl-Trek), au terme d'un sprint émaillé d'une chute. Et le maillot vert Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck), vainqueur à Lille samedi, est lui aussi lourdement tombé lors du sprint intermédiaire peu avant, et contraint à l'abandon.