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Mené 5-0, 40-15 dans la première manche, il bat son adversaire en deux sets au premier tour du Challenger de Bonn
Mené 5-0, 40-15 dans la première manche, il bat son adversaire en deux sets au premier tour du Challenger de Bonn

L'Équipe

time6 days ago

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Mené 5-0, 40-15 dans la première manche, il bat son adversaire en deux sets au premier tour du Challenger de Bonn

Complètement dos au mur au premier tour du Challenger de Bonn mardi, le Belge Raphaël Collignon s'est finalement imposé en deux sets contre le Hongrois Peter Fajta après avoir été mené 5-0, 40-15 dans la première manche. C'est un scénario surréaliste qui a été observé au premier tour du Challenger de Bonn (Allemagne), mardi. Opposé au Hongrois Peter Fajta, le Belge Raphaël Collignon s'est sorti d'une situation excessivement compliquée pour s'imposer en deux sets (7-5, 6-4) alors qu'il était très mal embarqué dans la première manche. En grandes difficultés en début de match, le Belge s'est retrouvé mené 5-0, 40-15 sur son service. Il a finalement réussi à remporter les quatre points suivants pour décrocher son premier jeu du match, puis a enchaîné en remportant six nouveaux jeux pour s'adjuger un premier set qui semblait perdu quelques minutes plus tôt. Le second set a été plus équilibré mais a souri à nouveau à Collignon, improbable vainqueur en deux sets d'un match où il se dirigeait vers une correction. Collignon (23 ans), 90e mondial, n'a remporté qu'un match sur le circuit principal cette saison, en battant Fabio Fognini fin mars au tournoi de Marrakech. Par ailleurs, il a remporté deux Challengers : à Pau fin février, puis à Monza mi-avril.

Après les défaites et les doutes, Tony Yoka peut-il enfin intégrer l'élite mondiale après avoir rejoint le promoteur Franck Warren ?
Après les défaites et les doutes, Tony Yoka peut-il enfin intégrer l'élite mondiale après avoir rejoint le promoteur Franck Warren ?

L'Équipe

time05-08-2025

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Après les défaites et les doutes, Tony Yoka peut-il enfin intégrer l'élite mondiale après avoir rejoint le promoteur Franck Warren ?

Après ses trois défaites d'affilée, le champion olympique 2016 semblait perdu pour le plus haut niveau. Pourtant, un an et demi après, Tony Yoka a remporté trois victoires, s'est engagé avec le plus grand promoteur qui, dès son prochain combat, l'opposera à l'un des meilleurs mondiaux. Le 10 décembre 2023, L'Équipe titrait : « Yoka, un passif bien trop lourd. » La veille, sur le court central de Roland-Garros, il venait d'être battu par l'ancien lourd-léger (-91 kg) belge Ryad Merhy. Un troisième échec d'affilée à Paris, après ceux contre le Congolais Martin Bakolé, en mai 2022 à l'Accor Arena, et face au quadragénaire Carlos Takam, en mars 2023 au Zénith. Autant celui devant Bakolé, l'un des meilleurs mondiaux, était compréhensible, autant les deux autres étaient surprenants. Il était quasi évident que Tony Yoka ne figurerait jamais parmi l'élite planétaire chez les professionnels, lui qui avait pourtant montré des qualités exceptionnelles en devenant champion du monde amateurs en 2015 et olympique l'année suivante dans la plus prestigieuse catégorie, les + 91 kg. L'avenir apparaissait d'autant plus sombre pour Yoka (33 ans) que sa collaboration avec Canal+ était sur le point de s'achever (il ne leur restait qu'un combat à retransmettre), contrat que la chaîne codée ne souhaitait pas renouveler. Et, sans l'argent d'une télévision, son promoteur Jérôme Abiteboul ne pourrait plus organiser. Tony Yoka ou l'art de se perdre Alors que deux de ses coéquipiers de Rio 2016 se hissaient au niveau mondial - le super-moyen Christian Mbilli, quart de finaliste olympique à -75 kg, qui avait choisi de passer pro au Canada, et le welter Souleymane Cissokho, médaillé de bronze à -69 kg, qui s'engageait notamment avec le promoteur anglais Eddie Hearn -, Yoka disparaissait de l'actualité. Manifestement sans solution. « J'ai quitté les gens qui s'occupaient de moi et ne connaissaient pas forcément leur boulot » Tony Yoka Pourtant, un an et demi après, il se retrouve avec trois victoires de suite et, surtout, il a rejoint Queensberry Promotions, la société de l'Anglais Frank Warren qui dirige plus d'une vingtaine de poids lourds, la moitié figurant parmi les meilleurs mondiaux. Et, dès son prochain combat, avant la fin de l'année, le Français affrontera soit l'un d'eux (Kabayel, Itauma, Whyte, Dubois, Joyce), soit l'Anglais Anthony Joshua, ex-champion mondial, dirigé par Eddie Hearn. Bien sûr, Yoka ne partira pas favori. Mais, en cas de victoire, il intégrera l'élite planétaire et retrouvera l'espoir de disputer le championnat du monde. Contre toute attente, il a réussi à se relancer. En changeant. Et comme boxeur, et comme homme. Yoka : « Au-delà de la confiance que j'ai retrouvée, j'ai faim » Sa métamorphose est apparue lors des Jeux Olympiques de Paris. En plus d'assister aux combats des Français, tant lors des premiers tours à Villepinte que pour les phases finales à Roland-Garros, il les suivait en zone mixte, confiait ses impressions aux journalistes. Comme nous l'écrivions le 6 août 2024, il apparaissait « rayonnant, simple, agréable, comme il l'était avant sa médaille d'or en 2016 ». Et s'expliquait sur ce sourire retrouvé : « J'ai eu des problèmes pendant deux ans. Maintenant, je vis à Londres et je rentre toutes les deux semaines voir mes enfants, ce qui n'était pas possible quand j'étais à San Francisco. Et j'ai quitté les gens qui s'occupaient de moi et ne connaissaient pas forcément leur boulot. » « DAZN va vouloir tout mettre derrière lui. Il pourrait même boxer dans son pays » Francis Warren Yoka, qui avait laissé son entraîneur américain Virgil Hunter pour le Nigérian Don Charles en septembre 2023, était remonté sur le ring juste avant les Jeux, battant le très modeste belge Amine Boucetta dans une toute petite réunion à Londres. Il dominait le même genre d'adversaire, l'Anglais Lamah Griggs, en septembre suivant, toujours dans la plus grande indifférence. Et son véritable test survenait face au Russe Arslan Yallyev, vainqueur de ses seize combats, le 17 mai dernier, à l'Adidas Arena, à Paris, pour le dernier combat qu'il devait à Canal+. Il s'imposait de peu aux points, mais, dans un combat très dur physiquement, il montrait un courage, une rage de vaincre, une prise de risques qui lui avaient totalement manqué contre Takam et Merhy. Des qualités indispensables pour réussir face aux meilleurs. Grâce à ses trois succès d'affilée, Queensberry Promotions annonçait son arrivée la semaine dernière. « Il a maintenant le soutien d'un promoteur, commente Francis Warren, principal collaborateur de son père, et DAZN va aussi vouloir tout mettre derrière lui. Il pourrait même boxer dans son pays. » Yoka a de nouveau les cartes en main pour réussir. Même en cas de défaite contre l'un des meilleurs, Queensberry ne le laissera pas tomber. À condition qu'il donne le maximum sur le ring. Pas comme face à Takam ou Merhy...

Henri revient dans un monde transformé 15 ans plus tard
Henri revient dans un monde transformé 15 ans plus tard

La Presse

time04-08-2025

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Henri revient dans un monde transformé 15 ans plus tard

(New York) Hank Hill, ou Henri dans sa version québécoise, est de retour. Après 15 ans d'absence, il demeure toujours le même, mais beaucoup de choses ont changé autour de lui. Mark Kennedy Associated Press L'attachant héros animé de King of the Hill (Henri pis sa gang) n'est pas certain de savoir ce qu'est du thé aux perles, comment fonctionne le covoiturage et est perplexe face aux toilettes non genrées. Et à un certain moment, il demande à sa femme, Peggy (Paulette au Québec) ce qu'est le mets appelé « poké », un repas hawaïen avec du poisson cru. Hank et Peggy sont de retour dans leur ville natale d'Arlon, au Texas, et sur nos téléviseurs, mais beaucoup de choses ont changé au fil des ans et ils entrent dans un monde qu'ils ne reconnaissent pas toujours. La version québécoise se déroulait plutôt à Sainte-Irène, au Québec. Dans le premier épisode, Peggy demande même à Hank s'ils ont fait une erreur en revenant. La plateforme Hulu espère bien que non. Elle a réuni bon nombre des scénaristes et des voix qui ont fait de Hill, amateur de propane et de bière, l'une des rares icônes ouvrières de la télévision. Les dix premiers épisodes sont disponibles sur Hulu depuis lundi. Un nouveau leader Saladin K. Patterson, producteur exécutif et scénariste de la nouvelle saison 14, espère que les amateurs de la première heure reviendront pour voir comment Hill s'adapte à notre époque. « C'est toujours essentiel, car il faut que ce noyau d'amateurs valide ce que vous avez fait, car ils sont en quelque sorte les gardiens », explique-t-il. « Alors, quand ils terminent en disant : « OK, ils n'ont pas raté, c'est toujours la même émission spéciale », je pense que d'autres personnes qui ne connaissent pas encore, ou qui hésitent encore, se disent : « OK, eh bien, maintenant, on veut l'apprécier. « » Les téléspectateurs apprendront que Hank et Peggy ont passé tout ce temps en Arabie saoudite, où il était « directeur adjoint responsable du propane arabe et des accessoires pour propane arabe ». Leur fils Bobby, aujourd'hui âgé de 21 ans, est chef d'un restaurant « fusion germano-asiatique » convivial. Hank et Peggy ont pris leur retraite et ils rejoignent joyeusement leurs amis en buvant des canettes de bière dans une ruelle. Boomhauer (Papineau, au Québec) le serre dans ses bras et Dale (Dan) est devenu encore plus paranoïaque, devenant un « négationniste-négationniste » des élections. Bill (Boule) s'est laissé aller, restant chez lui et vivant des livraisons Amazon : « J'ai fini Netflix, Hank. Savais-tu qu'à la fin de Netflix, on a droit à ce qu'on appelle un » bilan de bien-être « ? » « Les scénaristes ont trouvé l'équilibre entre le classique King of the Hill que nous adorons et le nouveau, et ont su les laisser coexister », a affirmé Pamela Adlon, qui prête sa voix à Bobby dans la version originale. Les créateurs Mike Judge, le cerveau derrière Beavis et Butt-Head, et Greg Daniels, qui allait plus tard cocréer The Office, ont aidé Patterson à naviguer dans cet univers, qu'ils ont encadré pendant les 13 premières saisons, diffusées de 1997 à 2009. Une douce moquerie Le ton de la série conserve sa douce moquerie de la vie moderne, des hipsters et de leurs bières artisanales aux pistes cyclables. À un moment, Hill hoche la tête en pensant aux barbecues extérieurs modernes équipés de capteurs et de connexions sur des applications : « Je ne devrais pas avoir à appeler l'assistance technique pour préparer un burger. » Patterson explique que l'humour est ancré dans la réalité. « J'ai un barbecue compatible Wi-Fi et Bluetooth. J'ai trois appareils pour le faire fonctionner, mais j'appelle l'assistance technique parce que j'ai des invités et que la viande doit être cuite, a-t-il relaté. Et je pense qu'avec la pandémie, ma femme a fini Netflix. » S'il y a des changements, certaines choses restent immuables. « Hank continuera à boire de la bière. Dale continuera à être un théoricien du complot. Bill continuera à être un adorable petit connard, a-t-il indiqué. Les traits fondamentaux du personnage devaient rester les mêmes. Un pasteur m'a dit un jour : 'Les adultes ne changent pas.' »

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