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Tour de France : comment fonctionne la VAR à l'origine des cartons jaunes du cyclisme ?
Tour de France : comment fonctionne la VAR à l'origine des cartons jaunes du cyclisme ?

Le Parisien

timea day ago

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Tour de France : comment fonctionne la VAR à l'origine des cartons jaunes du cyclisme ?

C'est une camionnette systématiquement garée à quelques mètres de la ligne d'arrivée du Tour de France . Il s'agit de celle de l'UCI, la fédération internationale, et elle est systématiquement fermée. Pas question d'y entrer sans autorisation. À l'intérieur, un homme seul passe presque toute l'étape à regarder quatre écrans où se bousculent seize caméras. Et il pourrait avoir du travail, ce mercredi, à l'occasion de la 17e étape entre Bollène et Valence , promise aux sprinteurs. L'homme en question, c'est Laurent Idelot, le commissaire de l'UCI chargé de la VAR, la vidéosurveillance. Son rôle est aussi simple que compliqué : regarder partout et signaler tous les dangers sur la route mais surtout les infractions potentielles commises par les coureurs. Ce système existe depuis 2018 sur les trois grands Tours et les cinq Monuments (Milan-San Remo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et Tour de Lombardie), explique-t-il. « Avec mon écran tactile, je peux enregistrer et signaler à mes collègues commissaires qui sont dans une voiture de course tout ce que je vois. Et eux peuvent visionner cela tout de suite. On fonctionne aussi avec une boucle WhatsApp. » Dans le camion climatisé, seul un technicien audio est également présent. Et on entend aussi les ondes de Radio Tour où tous les événements de la course sont annoncés en temps réel. « Concrètement, je signale tout ce qui est interdit par les règlements, précise Laurent Idelot. Et on prend les sanctions à plusieurs. Nous sommes un jury de cinq personnes et les décisions sont prises à la majorité. Avec les images, on voit plein de choses. Mais on peut aussi être avertis de quelque chose par un post sur X (ex-Twitter). Là, on peut rembobiner les images pour vérifier. Et cela peut être bien après la course. On a même jusqu'au départ de l'étape suivante. » Mais si on parle beaucoup de la VAR sur ce Tour, c'est que depuis cette année des cartons jaunes sont distribués. Avec sa cohorte de décisions abruptes qui mettent les coureurs sous tensions et sous pression. Car tous ceux qui reçoivent ce carton n'ont plus le droit à l'erreur. Un second avertissement et, comme au football, les voilà exclus du Tour de France. Depuis le début de la Grande Boucle, le cas du sprinteur français de Cofidis, Bryan Coquard, a fait parler . Il a involontairement percuté le maillot vert Jasper Philipsen lors d'un sprint intermédiaire et l'immense majorité des observateurs sur le Tour estiment qu'il n'a pas commis de faute. Mais il a reçu son carton jaune dans l'incompréhension. « La majorité des gens ont vu l'image, même avec un ralenti, pendant trente secondes, explique Laurent Idelot. Nous, nous nous sommes repassé la scène, image par image, pendant près de dix minutes. Avec une seule question : y a-t-il, oui ou non, une faute ? La décision a été rapide à prendre même si, ensuite, il faut du temps pour la rendre publique car nous avertissons d'abord l'équipe. » Si, le lendemain, le président du jury est allé montrer les images à Bryan Coquard dans le bus Cofidis, ce n'est pas, en creux, un aveu d'une mauvaise décision. « La VAR a des vertus éducatives, poursuit Laurent Idelot. La procédure, c'est de systématiquement aller en parler le lendemain auprès de l'équipe concernée. On regarde les images ensemble et on explique. L'idée, c'est que ce qui a été sanctionné ne se reproduise plus après. »

Un commissaire condamné pour avoir offert des armes de service
Un commissaire condamné pour avoir offert des armes de service

24 Heures

time07-07-2025

  • Politics
  • 24 Heures

Un commissaire condamné pour avoir offert des armes de service

Un ancien chef de brigade a été condamné pour avoir détourné une arme appartenant à la police. Il l'avait offerte à un collègue sous forme de souvenir. Publié aujourd'hui à 19h44 Un pistolet SIG Sauer, de la même marque que celui sorti sans autorisation de l'inventaire de la police genevoise (image d'illustration). Madeleine Schoder En septembre 2023, la «Tribune de Genève» révélait d'importantes failles dans la gestion des armes de la police cantonale . L'affaire avait débuté par la vente, par un commissaire, d'un pistolet SIG Sauer provenant du stock de la brigade de police technique et scientifique (BPTS), qu'il avait dirigée auparavant. Visé par une enquête pénale, il avait affirmé avoir «confondu cette arme avec une autre, semblable, qui lui appartenait personnellement». L'enquête interne avait révélé un inventaire lacunaire, des armes non enregistrées et des armoires sécurisées laissées en libre accès. Des manquements jugés préoccupants par les autorités. Des armes de service offertes sans autorisation L'inspection révélait aussi qu'il avait offert un pistolet de service à un collègue, en guise de cadeau de départ. L'arme – un SIG Sauer défectueux, autrefois utilisé par un policier – avait été vissée sur une plaquette commémorative. Aucune demande d'autorisation d'acquisition n'avait été formulée, ni par le commissaire, ni par son collègue, comme l'exige la loi sur les armes. Dans cette première affaire, le commissaire avait écopé d'une amende de 500 francs pour détention imprudente d'un Glock à son domicile. Le reste des accusations, notamment celles liées au transfert de l'arme, avaient été classées. Mais peu après la parution de l'article, l'histoire du pistolet transformé en souvenir alerte un autre collègue, qui contacte sa hiérarchie. Il rapporte avoir reçu un cadeau similaire pour ses 50 ans. Son ancien supérieur lui avait assuré que l'arme était neutralisée. «Il m'a dit que l'arme n'était plus en état de tir», déclare-t-il. Une arme fonctionnelle L'Inspection générale des services se saisit à nouveau du dossier. L'analyse révèle que le pistolet SIG P220, fixé sur une planchette de bois, est parfaitement fonctionnel. Il figure toujours dans les bases officielles et n'a jamais été radié de l'inventaire de la brigade. Interrogé dans le cadre de cette nouvelle investigation, le commissaire affirme avoir cru que l'arme était destinée à la destruction. Il dit avoir voulu perpétuer une «tradition» d'hommage entre collègues. Il reconnaît une «négligence», mais conteste toute intention de nuire ou de tirer un bénéfice personnel. Pour le Ministère public, ces explications ne suffisent pas. Le Parquet pointe une «attention insuffisante» aux obligations légales et estime que, dans son rôle de chef de brigade, il aurait dû montrer l'exemple. Dans une ordonnance pénale rendue début juin et révélée par « Gotham City» , le commissaire est reconnu coupable d'infractions répétées à la loi fédérale sur les armes. Il écope de 100 jours-amende à 240 francs, avec sursis pendant 2 ans, ainsi que d'une amende ferme de 4800 francs. Armes et police Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Marc Renfer est journaliste à la rubrique genevoise depuis début 2022. Auparavant, il a travaillé dix ans à la RTS, en partie comme datajournaliste. Plus d'infos @marcrenfer Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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