Dernières actualités avec #concurrence


Le Figaro
8 hours ago
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Apple fait appel d'une amende de 500 millions d'euros infligée par l'UE pour son App Store
Le groupe américain Apple a annoncé ce lundi 7 juillet avoir interjeté appel devant la justice de l'UE de l'amende de 500 millions d'euros infligée en avril par Bruxelles pour des clauses abusives dans sa boutique App Store. «Nous avons interjeté appel aujourd'hui, car nous estimons que la décision de la Commission européenne, et son amende sans précédent, vont bien au-delà de ce que la loi exige», a expliqué dans un communiqué le géant californien. «La Commission impose des conditions commerciales qui sont source de confusion pour les développeurs et néfastes pour les utilisateurs», a-t-il ajouté. Le 24 avril, Apple s'était vu infliger une amende de 500 millions d'euros pour des clauses abusives dans sa boutique d'application App Store, au détriment des fournisseurs d'applications et de leurs clients. Avec le géant des réseaux sociaux Meta, visé le même jour par une amende de 200 millions d'euros pour infraction à la concurrence, Apple est ainsi concerné par les premières sanctions prononcées dans le cadre du nouveau règlement européen sur les marchés numériques (DMA). Ce règlement est entré en vigueur l'an dernier pour mettre fin aux abus de position dominante des géants de la tech. Se disant «injustement ciblé», Apple avait annoncé aussitôt son intention de faire appel tout en poursuivant le dialogue avec les régulateurs. Publicité Apple et Meta, tout comme l'autre géant du secteur Alphabet (Google), font l'objet de multiples procédures pour abus de position dominante, tant en Europe qu'aux États-Unis.


Le Figaro
15 hours ago
- Business
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«On se heurte à un mur» : ces salariés freinés dans leur évolution de carrière par des clauses de non-débauchage
Réservé aux abonnés Des entreprises rivales peuvent s'engager discrètement à ne pas débaucher leurs salariés entre elles. Une pratique illégale, dans le viseur de l'Autorité de la concurrence, qui y voit une atteinte directe à la mobilité professionnelle. «On se heurte à un mur, sans même savoir qu'il existe» : cette expression résume bien l'expérience de Thomas*. À 47 ans, cet ancien consultant pensait voir le champ des possibles s'ouvrir, en postulant pour rejoindre l'une des entreprises rivales de son employeur. Mais il a rapidement déchanté. «Je postulais régulièrement chez un concurrent, parfois même avec des recommandations en interne, mais l'issue était toujours la même : aucune suite. À l'époque, je croyais que c'était mon profil qui n'allait pas. On se heurte à un mur, sans même savoir qu'il existe», raconte-t-il. Sans le savoir, Thomas était en réalité victime d'une clause de non-débauchage, qui empêchait son recrutement. Dans des secteurs concurrentiels, comme le conseil, l'ingénierie ou l'informatique, certaines entreprises tentent de se protéger des chasseurs de tête ou de concurrents acharnés en nouant discrètement des accords de non-débauchage. Concrètement ces «gentlemen's agreements» empêchent mutuellement les entreprises…


Le Figaro
2 days ago
- Business
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« Un tiers des lignes sont déficitaires » : SNCF Voyageurs déplore une concurrence ciblée sur les gares rentables
Christophe Fanichet regrette que les concurrents sur les lignes à grande vitesse ne desservent que des grandes villes, contrairement à la SNCF qui joue sur ses lignes bénéficiaires pour pouvoir desservir 200 villes en France. Si la concurrence à la SNCF sur les TGV a le mérite de faire baisser les prix en desservant les grandes villes, elle semble en revanche négliger les plus petites. C'est ce qu'a critiqué ce matin le patron de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, au micro de BFM Business lors des rencontres économiques d'Aix-en-Provence. "Sur le train à grande vitesse, il faut que la concurrence ne se fasse pas au détriment des territoires ». En clair, il reproche à ses concurrents de ne desservir que quelques villes en France. « Entre Paris et Lyon, je n'ai pas entendu qu'ils desservaient Mâcon ou Le Creusot. Il y a eu des annonces récemment sur l'Atlantique : je n'ai pas entendu qu'on desservait Angoulême, Poitiers, Châteauroux ou Tours. » Aujourd'hui, Trenitalia, principal concurrent de la SNCF dessert en France des villes telles que Paris, Lyon, Chambéry, Saint-Jean-de-Maurienne, Modane et Marseille depuis juin dernier. La Renfe elle, est plus prudente, s'est imposée sur des lignes internationales uniquement. Elle dessert Aix, Avignon Lyon et Marseille. À lire aussi Derrière Trenitalia, d'autres concurrents de la SNCF avancent lentement pour lancer des TGV Publicité « Les lignes bénéficiaires permettent à certaines métropoles d'avoir le TGV » Une stratégie totalement différente de celle de SNCF Voyageurs qui est présente dans 200 villes. « C'est unique en Europe et j'en suis fier ». « Les lignes bénéficiaires permettent à certaines métropoles d'avoir le TGV » explique-t-il. « Aujourd'hui, un tiers de mes lignes sont déficitaires, un tiers sont à l'équilibre et un tiers sont bénéficiaires. » Pour le patron de SNCF Voyageurs, « l'ouverture à la concurrence doit permettre à toutes les villes et métropoles, petites ou grandes, d'avoir un TGV». Or «les concurrents arrivent uniquement sur les lignes bénéficiaires de la SNCF».