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« Peu étayés et non corroborés » : un rapport républicain déclassifié remet en cause l'ingérence russe pro-Trump
« Peu étayés et non corroborés » : un rapport républicain déclassifié remet en cause l'ingérence russe pro-Trump

Le Parisien

time24-07-2025

  • Politics
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« Peu étayés et non corroborés » : un rapport républicain déclassifié remet en cause l'ingérence russe pro-Trump

Mercredi, Donald Trump, empêtré dans l' affaire Epstein , accusait publiquement Barack Obama d'avoir « fabriqué de toutes pièces » les preuves d'une ingérence russe qui aurait permis son élection en 2016. Quelques heures plus tard, la directrice du renseignement national, nommée par Trump, Tulsi Gabbard, a déclassifié un rapport écrit par des élus républicains lors du premier mandat du milliardaire. De quoi donner du grain à moudre à Donald Trump et ses partisans. Selon Tulsi Gabbard, ce document fournirait « la preuve d'une conspiration » de l'administration Obama pour discréditer Trump en 2016. Les républicains réclamaient depuis des années la publication de ce rapport. Selon CNN , son contenu était si sensible qu'il était conservé dans un coffre sécurisé à l'intérieur du siège de la CIA, surnommé en interne le « turducken » (« un coffre dans un coffre »). Le rapport, qui remet en cause l'évaluation officielle des agences de renseignement publiée en janvier 2017, relance la guerre d'interprétations entre démocrates et républicains. À l'époque, les services secrets américains avaient conclu que la Russie avait interféré dans l'élection présidentielle pour favoriser Donald Trump face à Hillary Clinton, rappelle CNN. Ce nouveau rapport critique la solidité des sources ayant conduit à cette conclusion. Il estime que cette affirmation repose sur des renseignements « peu étayés et non corroborés ». L'analyse de l'ex-directeur de la CIA John Ratcliffe, commandée à la fin du mandat Trump, estime toutefois que la formulation selon laquelle Poutine « aspirait » à une victoire de Trump était une interprétation plausible et « défendable », souligne CNN. Selon CNN, des responsables du renseignement américains ont tenté d'empêcher la publication de certaines parties du rapport jugées trop sensibles, notamment sur les sources grâce auxquelles Washington obtenait ses informations en Russie. Le sénateur Mark Warner, président démocrate de la commission du renseignement du Sénat, a quant à lui jugé que cette déclassification « irresponsable » mettait en péril la sécurité des agents et des partenaires étrangers des États-Unis . « Gabbard envoie un message glaçant à nos alliés et à nos sources de renseignement à travers le monde : les États-Unis ne peuvent plus être considérés comme dignes de confiance pour protéger les renseignements que vous partagez avec nous. » Selon CNN , un exemplaire non caviardé du rapport, destiné à être remis à Trump fin 2020, s'était volatilisé. L'administration Biden, puis les agences de renseignement, ont tenté d'évaluer l'ampleur des fuites possibles, sans succès.

La directrice du renseignement américain, proche de Trump, accuse Obama d'avoir « préparé le terrain pour un coup d'État »
La directrice du renseignement américain, proche de Trump, accuse Obama d'avoir « préparé le terrain pour un coup d'État »

Le Parisien

time21-07-2025

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La directrice du renseignement américain, proche de Trump, accuse Obama d'avoir « préparé le terrain pour un coup d'État »

Elle dénonce « une conspiration traîtresse ». La directrice du renseignement national américain, Tulsi Gabbard, demande des poursuites judiciaires contre Barack Obama et d'anciens hauts responsables de la sécurité nationale américaine, rapporte la presse américaine, dont le Guardian et CNN . Elle dénonce « un complot » initié par l'administration Obama en 2016 pour démontrer que la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle était due à une ingérence russe . Pour prouver cette « conspiration », Tulsi Gabbard a déclassifié samedi 19 juillet une série de documents qui démontrerait, selon elle, que l'ancien président américain et ses proches ont « préparé le terrain pour un coup d'État de plusieurs années » contre Donald Trump, qui avait battu cette année-là Hillary Clinton. « Les services de renseignement ont été politisés et instrumentalisés par les plus puissants de l'administration Obama », affirme-t-elle sur son compte X, suggérant que l'ingérence russe aurait été montée de toutes pièces par le FBI , afin d'affaiblir la candidature de Donald Trump. Tulsi Gabbard a transmis « tous les documents au ministère de la Justice pour qu'ils soient renvoyés au pénal », car, dit-elle, « quelle que soit son autorité, toute personne impliquée dans ce complot doit faire l'objet d'une enquête et de poursuites dans toute la mesure permise par la loi. » Cette allégation grave a suscité l'indignation du camp démocrate, qui dénonce une « tentative de réécrire l'histoire ». En 2016, une enquête de la commission sénatoriale du renseignement, bipartite, a confirmé que « le gouvernement russe a mené une vaste campagne contre les infrastructures électorales américaines » avant l'élection, et qu'il a « utilisé les réseaux sociaux pour mener une campagne de guerre de l'information » au profit de Donald Trump. « Cette conclusion a été unanimement soutenue par tous les démocrates et républicains de la commission », rappelle le sénateur démocrate Mark Warner. Avant d'ajouter : « Il n'est malheureusement pas surprenant que la directrice du renseignement national Gabbard, qui avait promis de dépolitiser la communauté du renseignement, instrumentalise une fois de plus sa position pour amplifier les théories du complot électoral du président. » Le sénateur de Virginie est aussi « consterné » de l'entendre accuser « ses propres collaborateurs du renseignement ». Ce n'est pas la première fois : l'ancien patron du FBI a récemment été accusé d'appeler à l'assassinat de Donald Trump sur Instagram. En 2017, Donald Trump lui-même disait « croire » le renseignement américain au sujet de l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine.

Assassinat de Kennedy : un document déclassifié prouve qu'un agent de la CIA connaissait le tueur Lee Harvey Oswald
Assassinat de Kennedy : un document déclassifié prouve qu'un agent de la CIA connaissait le tueur Lee Harvey Oswald

Le Figaro

time07-07-2025

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Assassinat de Kennedy : un document déclassifié prouve qu'un agent de la CIA connaissait le tueur Lee Harvey Oswald

La CIA a nié pendant des années l'existence de cet agent. Le document ne permet pas de prouver une quelconque conspiration cependant. John F. Kennedy a «probablement été assassiné à la suite d'une conspiration», concluait en 1979 un rapport du Congrès américain, s'opposant au très officiel rapport Warren, commandé par le président Lyndon Johnson et rendu moins d'un an après l'événement, qui avançait la thèse d'un tueur solitaire, militant politique pro Fidel Castro. Depuis, si les différentes pistes d'une conspiration ont été explorées, celle impliquant la CIA a retenu l'attention de nombreux enquêteurs et journalistes. Au centre des interrogations, le rôle d'un membre de l'agence, George Joannides, qui travaillait à Miami, proche de groupes cubains anticastristes. Jusqu'ici, la CIA avait toujours refusé de publier les documents concernant ses ordres de mission. Publicité Dans le cadre des dernières déclassifications ordonnées par Donald Trump, et réalisées au compte-goutte au gré de la numérisation des archives, un nouveau document paru en ligne ce jeudi, comme le rapporte le média américain Axios, confirme pour la première fois que cet agent aurait connu Lee Harvey Oswald avant l'assassinat du président dans le cadre des activités politiques en faveur du régime communiste à Cuba de l'assassin. Axios rapporte en effet qu'au milieu d'une quarantaine de documents, un mémo de la CIA daté du 17 janvier 1963, ordonne en effet à George Joannides de prendre la fausse identité de «Howard Gebler». Ce nom d'emprunt est celui d'un agent en lien direct avec le Directoire des étudiants cubains (DRE), un groupe anti-castriste, secrètement financé par la CIA. «Événement majeur» Le Directoire des étudiants cubains (DRE) connaissait bien Lee Harvey Oswald puisque le futur assassin du président américain s'y était confronté directement, notamment lors d'une opération de tractage en faveur de Fidel Castro à La Nouvelle-Orléans. D'ailleurs, après l'assassinat de Kennedy à Dallas, le DRE s'empressa de diffuser l'image de Lee Harvey Oswald l'identifiant comme militant pro-castriste. Cette image avait été reprise aussitôt par plusieurs journaux américains. Et les tenants de la thèse d'une conspiration n'ont pas manqué de souligner depuis que la CIA, si elle avait été impliquée d'une quelconque manière, aurait effectivement actionné tous ses leviers pour convaincre l'opinion que Lee Harvey Oswald était bien un tueur solitaire aux motivations politiques. Surtout, Georges Joannides, malgré le fait qu'il ait connu Lee Harvey Oswald, a ensuite été l'interlocuteur de la CIA avec le Congrès pour la commission d'enquête des parlementaires américains qui a rendu son rapport en 1979. Membre de la commission du Congrès, l'avocat Robert Blakey a d'ailleurs déclaré en 2014 qu'il avait interrogé Georges Joannides sur la présence d'un agent de la CIA nommé «Howard» et proche du DRE à Miami au début des années 1960. Ce dernier lui avait assuré qu'il n'avait trouvé aucune trace d'un tel officier de renseignement avant de promettre qu'il continuerait à chercher. Un ancien enquêteur de la commission a encore accusé récemment Georges Joannides d'avoir profité de sa position en tant qu'interlocuteur de la CIA pour tromper le travail du Congrès sur l'assassinat. Publicité Dissimulation de la CIA «La couverture de Joannides est officiellement terminée», a déclaré Jefferson Morley,historien spécialiste de l'assassinat interrogé par Axios. «C'est un événement majeur». «Aujourd'hui est un jour historique pour l'Amérique et un pas en avant pour restaurer la confiance brisée entre le gouvernement américain et le peuple américain», a réagi sur X Anna Paulina Luna, membre républicaine du Congrès à la tête de la commission qui examine les documents déclassifiés, saluant la fin d'«un secret vieux de plusieurs décennies». L'élue a aussi déclaré qu'il était désormais certain «à 1000%» que Georges Joannides était impliqué dans une opération de dissimulation de l'agence de renseignement. Cette nouvelle révélation n'apporte en tout cas aucun élément clé sur le jour de l'assassinat. Elle ne permet pas non plus de prouver qu'il y a eu une conspiration pour assassiner Kennedy plutôt qu'un acte solitaire d'un militant politique. Et enfin, s'il est donc établi que la CIA a dissimulé certaines informations capitales entourant son rôle avant et après l'assassinat, il n'y a aucun élément nouveau qui documenterait les motivations de l'agence à agir de la sorte. Les théories de la conspiration devraient donc perdurer. Des documents révélant que la CIA n'a pas partagé avec le FBI des renseignements sur Oswald constitueraient «une grande histoire», avait affirmé au printemps Gerald Posner, auteur d'un livre sur l'assassinat de Kennedy. «Pour moi, la question n'est pas de savoir si la CIA était complice, mais si elle a été négligente », ajoutait l'écrivain.

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