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La directrice du renseignement américain, proche de Trump, accuse Obama d'avoir « préparé le terrain pour un coup d'État »

La directrice du renseignement américain, proche de Trump, accuse Obama d'avoir « préparé le terrain pour un coup d'État »

Le Parisien21-07-2025
Elle dénonce « une conspiration traîtresse ». La directrice du renseignement national américain, Tulsi Gabbard, demande des poursuites judiciaires contre
Barack Obama
et d'anciens hauts responsables de la sécurité nationale américaine, rapporte la presse américaine, dont le
Guardian
et
CNN
.
Elle dénonce « un complot » initié par l'administration Obama en 2016 pour démontrer que la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle était due à une
ingérence russe
. Pour prouver cette « conspiration », Tulsi Gabbard a déclassifié samedi 19 juillet une série de documents qui démontrerait, selon elle, que l'ancien président américain et ses proches ont « préparé le terrain pour un coup d'État de plusieurs années » contre Donald Trump, qui avait battu cette année-là Hillary Clinton.
« Les services de renseignement ont été politisés et instrumentalisés par les plus puissants de l'administration Obama », affirme-t-elle sur son compte X, suggérant que l'ingérence russe aurait été montée de toutes pièces par
le FBI
, afin d'affaiblir la candidature de Donald Trump.
Tulsi Gabbard a transmis « tous les documents au ministère de la Justice pour qu'ils soient renvoyés au pénal », car, dit-elle, « quelle que soit son autorité, toute personne impliquée dans ce complot doit faire l'objet d'une enquête et de poursuites dans toute la mesure permise par la loi. »
Cette allégation grave a suscité l'indignation du camp démocrate, qui dénonce une « tentative de réécrire l'histoire ». En 2016, une enquête de la commission sénatoriale du renseignement, bipartite, a confirmé que « le gouvernement russe a mené une vaste campagne contre les infrastructures électorales américaines » avant l'élection, et qu'il a «
utilisé les réseaux sociaux
pour mener une campagne de guerre de l'information » au profit de Donald Trump.
« Cette conclusion a été unanimement soutenue par tous les démocrates et républicains de la commission », rappelle le sénateur démocrate Mark Warner. Avant d'ajouter : « Il n'est malheureusement pas surprenant que la directrice du renseignement national Gabbard, qui avait promis de dépolitiser la communauté du renseignement, instrumentalise une fois de plus sa position pour amplifier les théories du complot électoral du président. »
Le sénateur de Virginie est aussi « consterné » de l'entendre accuser « ses propres collaborateurs du renseignement ». Ce n'est pas la première fois : l'ancien patron du FBI a récemment été accusé
d'appeler à l'assassinat de Donald Trump
sur Instagram.
En 2017, Donald Trump lui-même disait
« croire » le renseignement américain
au sujet de l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine.
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Il y aura de grands absents. Mais le Français Jean-Noël Barrot, lui, sera bien là. Ce lundi, les Nations Unies se penchent sur la solution à deux États - Israël et Palestine - à l'occasion d'une conférence au niveau ministériel sur le sujet, alors que la pression internationale s'intensifie sur l'État hébreu face à la situation humanitaire dramatique dans la bande de Gaza . Avant un grand sommet attendu en septembre, coprésidé par la France et l'Arabie saoudite, un premier segment au niveau ministériel s'ouvre à New York ce lundi. Il doit durer deux jours. La conférence convoquée par l'Assemblée générale des Nations unies, devait avoir lieu en juin. Mais elle a été reportée en raison de la guerre déclenchée par Israël contre l'Iran . Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, tiendra une conférence de presse commune avec son homologue saoudien au quartier général des Nations Unis ce lundi à la mi-journée (18h30 heure de Paris). Il sera ensuite « à la tribune de l'ONU pour annoncer » la volonté française de reconnaître l'État de Palestine formellement en septembre, comme l'avait dévoilé Emmanuel Macron jeudi dernier, a fait savoir le ministre chargé du Commerce extérieur et des Français de l'étranger, Laurent Saint-Martin, sur France Inter ce lundi. Sont également attendus le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, et plusieurs dizaines de ministres du monde entier. En tout, les représentants de plus de 100 pays devraient prendre la parole. En revanche, ni Israël, ni les États-Unis ne seront présents. Alors que la conférence semblait « vouée à l'insignifiance », « l'annonce de Macron change la donne », a estimé auprès de l'AFP Richard Gowan, analyste à l'International Crisis Group. « D'autres participants vont réfléchir à la hâte pour savoir s'ils doivent aussi déclarer une intention de reconnaître la Palestine », a-t-il expliqué. Le ministre français des Affaires étrangères a d'ailleurs affirmé dans un entretien à l'hebdomadaire La Tribune Dimanche que d'autres pays européens confirmeraient « leur intention de reconnaître l'État de Palestine » lors de la conférence, sans préciser lesquels. La réunion intervient à un moment où la solution à deux États est à la fois « plus affaiblie que jamais », mais aussi « plus nécessaire que jamais », a commenté une source diplomatique française. Au-delà de créer une dynamique pour la reconnaissance de l'État palestinien, la conférence se concentrera sur trois autres axes : la réforme de la gouvernance de l'Autorité palestinienne, le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance palestinienne, et enfin la normalisation des relations avec Israël par les États arabes qui ne l'ont pas encore fait. Mais la source diplomatique a prévenu qu'aucune annonce de normalisation avec Israël n'était attendue la semaine prochaine. La conférence « offre une opportunité unique de transformer le droit international et le consensus international en un plan réaliste, et de prouver la détermination de mettre fin à l'occupation et au conflit une fois pour toutes », a plaidé cette semaine l'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour, réclamant du « courage ». Après l'épisode ministériel de ces lundi et mardi, un sommet devrait suivre en septembre.

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