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Le Figaro
22-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Maison Brémontier : Le temps d'une parenthèse enchantée
À Soulac-sur-Mer, Julia et Florian proposent une cuisine créative et voyageuse qui vit au rythme des saisons. Une nouvelle vie pour ce couple de restaurateurs, qui offre en partage de beaux moments de gourmandise et de convivialité dans une maison accueillante et pleine de charme. On peut aimer l'aventure, les voyages, et aussi se construire un foyer où s'épanouir en toute sérénité. C'est le choix fait par Julia Bazzo et Florian Kerdraon en créant la Maison Brémontier : après des années marquées par les séjours en Asie et les cadences d'une grande brasserie sur le littoral, ils ont décidé de changer de rythme. «En nous installant dans un lieu à l'esprit plus cocooning, nous avons voulu nous donner le temps d'aller voir les producteurs, de construire une carte plus réduite en partant de leurs produits, et de laisser plus de place à la créativité», explique le couple. Le Chef, aux influences italiennes et asiatiques, réinvente les classiques du terroir français. Maison Brémontier D'un terroir à l'autre Florian, qui a souvent travaillé à l'étranger, s'inspire particulièrement des croisements entre gastronomies française, italienne et asiatique. Avec, par exemple, un gravlax de truite d'Aquitaine au saké et aux agrumes, avec raviole de betterave et stracciatella Di Buffala, ou un streusel chocolat et son espuma façon tiramisu sur une base d'amaretto, accompagné de glace artisanale aux Noisettines du Médoc. «L'idée est de faire plaisir et de se faire plaisir en créant des contrastes, des saveurs et des sensations nouvelles, avec toujours des façons différentes de travailler nos produits», indiquent Julia et Florian. Ici, «on sublime tout» : la betterave se décline en carpaccio, pickles ou ravioles, le vert du poireau ou les coques de langoustine sont transformés en huile, la pomme de terre devient espuma, mousseline ou mille-feuilles croustillant... La maison typique, accueillante et pleine de charme, abrite une table de qualité, qui met en valeur les produits locaux. Maison Brémontier Home, sweet home Les deux passionnés, qui ont repris l'établissement en début d'année, ont «transformé un restaurant en maison». Derrière la jolie façade aux tons vert d'eau et orangés de cette demeure typique de Soulac-sur-Mer, la salle très fleurie, avec son parquet en bois de bateau, s'ouvre sur un jardin parsemé de plantes aromatiques. De part et d'autre, deux terrasses : un espace cosy avec canapés et une grande terrasse ombragée fermée de ganivelles, ces clôtures en bois que l'on peut voir sur les dunes. Julia et Florian, qui vivent à l'étage en famille, y prennent le temps d'échanger avec leurs clients, de leur présenter les plats et les produits. «Cette relation privilégiée et conviviale, tout le monde en profite : nos clients, et nous-mêmes !», note le couple, qui a pour projet de bientôt reprendre les voyages, pour de nouvelles expériences... Et de nouvelles idées à retrouver dans l'assiette. Infos : 5, rue Brémontier, 33780 SOULAC-SUR-MER Tél. : 05-56-59-96-71 Facebook : Maison-Brémontier


Le Parisien
10-07-2025
- Sport
- Le Parisien
« Quand j'ai vu ma gueule sur la montgolfière… » : Kévin Vauquelin fêté par les siens sur le Tour de France
En quittant Bayeux, en début d'étape, Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B Hôtels), le nouveau chouchou du Tour de France, pensait passer un moment de convivialité intense car son fan-club avait organisé une fête au passage du peloton chez lui à Juaye-Mondaye, à quelques kilomètres du départ. Une initiative de son parrain, qui est aussi le président de ses supporters. Vauquelin imaginait simplement taper dans quelques mains et admirer quelques pancartes. Certainement pas devoir lever la tête. Sauf qu'une immense montgolfière, posée au sol, attendait le peloton pour décoller et laisser découvrir l'effigie XXL du coureur normand. À l'arrivée, Vauquelin ne s'en était pas remis. « Je ne sais même pas si on peut appeler cela du plaisir, souriait-il. C'est un truc de malade. Et quand j'ai vu ma gueule sur une montgolfière… Non mais vous vous rendez compte ou pas ? Même Quentin Pacher (NDLR : le coureur de l'équipe Groupama-FDJ) m'a dit qu'il avait des frissons. J'ai regardé son bras et c'était vrai. Il avait vraiment des frissons ce con (rires) ! C'était fou. C'est juste incroyable, c'était le pied. » Au pied de son bus, mécaniciens, soigneurs et coéquipiers s'amusaient de son bonheur. Le secret avait été bien gardé. « Je me suis demandé comment, logistiquement, on pouvait faire ça, poursuivait Kévin Vauquelin. C'est juste fou. C'est plein de souvenirs en fait. Cette montgolfière, c'est celle d'un voisin. Elle me rappelle quand on prenait le goûter en regardant le Tour . Ce sont toutes ces images qui s'entremêlent. C'est plus qu'une montgolfière. Et ce soutien, c'est plus que des pancartes. » Vauquelin a avoué à ses parents et ses amis à l'arrivée qu'il était tombé des nues : « Je savais qu'il y aurait une fan-zone, leur a-t-il expliqué. Mais avec autant de monde et de pancartes, c'est dingue. » Ces émotions aident évidemment à faire passer la déception de n'avoir pu briller sur ses routes d'entraînement. Il a tenté de prendre l'échappée du jour mais les cadors du peloton ne l'ont pas laissé filer. Trop dangereux. C'est le revers de sa progression. Désormais, quand il attaque, on le voit venir en très gros. De la taille d'une montgolfière