Dernières actualités avec #créditdimpôt


Le Figaro
10-07-2025
- Business
- Le Figaro
De 4 à 7 milliards d'euros en sept ans : comment la facture du crédit d'impôt emploi à domicile s'est envolée
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Pensée à l'origine pour soutenir les dépenses des actifs, cette niche fiscale a vu son périmètre s'élargir au fil des réformes. Jusqu'à devenir une dépense de près de 7 milliards d'euros dont l'usage suscite aujourd'hui la méfiance de Bercy. Certains ne peuvent plus s'en passer. D'autres y voient une niche sociale plus que fiscale. Quelques-uns l'utiliseraient pour financer des «dépenses de confort», selon Bercy. Une chose est sûre : le remaniement du crédit d'impôt pour l'emploi à domicile inquiète autant les 4 millions de particuliers qui en bénéficient que les entreprises qui se sont développées grâce à cette manne. Et pour cause : les 6,8 milliards d'euros dépensés par les finances publiques en 2024 pour soutenir le dispositif sont désormais dans le viseur d'Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, qui recherche désespérément 40 milliards d'économies pour le budget 2026. Il faut dire que les dépenses liées à cette «niche fiscale» – la deuxième en termes de coût pour l'État, derrière le crédit d'impôt recherche – ne cessent de croître depuis sa mise en place il y a plus de 30 ans. Et plus encore ces dernières années. En 2018, les dépenses engagées par l'État ont franchi la barre des 4 milliards d'euros…


Le Figaro
09-07-2025
- Business
- Le Figaro
«Sans le crédit d'impôt, je n'en ai plus les moyens» : ces Français inquiets d'un coup de rabot sur l'emploi à domicile
Réservé aux abonnés TÉMOIGNAGES - Bercy réfléchit à réduire cette niche fiscale dont bénéficient plus de 4 millions de foyers par an. Si la garde d'enfants et l'accompagnement des personnes âgées ne devraient pas être pas concernés, les plans de l'exécutif font douter de nombreux ménages. «Je suis très remonté (...) Ils ne peuvent pas changer ces règles du jour au lendemain sans préavis, c'est honteux», lâche Victor. Ce trentenaire parisien voit avec méfiance, voire colère, la piste examinée par le gouvernement d'un remaniement du crédit d'impôt lié à l'emploi à domicile. Une perspective inquiétante, pour ce père de deux bambins, qui fait travailler chez lui une jeune femme pour garder ses enfants et faire le ménage. Un soutien indispensable à la reprise du travail de son épouse après son congé maternité, et dont la famille devrait se passer si elle n'était pas aidée financièrement. «Les gens rentrent ça dans leur équation financière, si l'État retire ses aides, ça ne passe plus», dénonce-t-il, inquiet de voir la facture s'envoler.