Dernières actualités avec #diplomatique


Le Figaro
22-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Islamiste, sous OQTF... L'Algérie continue de refuser ses citoyens expulsés de France
Réservé aux abonnés INFO LE FIGARO - Malgré l'accalmie diplomatique affichée entre Paris et Alger, le régime d'Abdelmadjid Tebboune a encore refusé au moins quatre ressortissants ces derniers jours, prétextant un manque de laissez-passer consulaire. La face cachée de l'iceberg? Selon les informations du Figaro, au moins quatre citoyens algériens expulsés de France ont été refusés ces derniers jours par les autorités du pays, signe que l'accalmie diplomatique affichée entre Paris et Alger ces dernières semaines - en vue notamment des négociations sur le sort de Boualem Sansal - a du plomb dans l'aile. Le 17 juin dernier, Sabri M., ressortissant algérien, qui avait décollé le matin même de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle à destination de l'Algérie, a été refusé par les autorités locales à son atterrissage dans l'après-midi. Il était renvoyé dans la foulée en France, avant d'atterrir vers 21 heures et d'être placé au sein du centre de rétention administrative (CRA) de Mesnil-Amelot. Le 15 juillet, Mokhtar O., 35 ans, connu au fichier de traitement d'antécédents judiciaires (TAJ) et faisant l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a également été expulsé vers l'Algérie avant d'être renvoyé vers la France. Son…


Le HuffPost France
19-07-2025
- Politics
- Le HuffPost France
Michel Barnier tente de calmer l'affrontement avec Rachida Dati à Paris avec cette petite phrase
POLITIQUE - Un pas en avant diplomatique, ou la confirmation des tensions à venir ? Michel Barnier, candidat à la législative partielle à venir dans la deuxième circonscription de Paris, assure n'avoir « aucune ambition municipale » à Paris en 2026 dans un courrier adressé aux militants parisiens vendredi 18 juillet. Un message qui semble surtout destiné à Rachida Dati, qui a toujours fait de la mairie de Paris son principal objectif politique. « Je n'ai aucune ambition municipale. Mon engagement est exclusif et loyal : représenter notre circonscription à l'Assemblée nationale, avec sérieux, dignité et constance », écrit Michel Barnier dans sa lettre publiée. « Je souhaite exprimer une voix respectueuse et posée dans un hémicycle trop souvent divisé », poursuit-il. L'annonce, mardi, de la candidature de l'ex-Premier ministre dans la huppée deuxième circonscription de la capitale a déclenché la colère de Rachida Dati. La maire du 7e arrondissement, qui vise ouvertement l'Hôtel de ville, a fait savoir qu'elle envisageait aussi de se présenter à cette législative partielle. Et certains dans l'entourage de la ministre de la Culture suspectent Michel Barnier de vouloir se présenter à sa place à Paris en 2026, au cas où elle serait « empêchée » après sa mise en examen dans une affaire de corruption avec l'ex-patron de Renault Carlos Ghosn. Une bataille qui fait désordre chez LR Cette bataille d'ambitions entre deux poids lourds des Républicains fait désordre dans un parti où les rivalités sont exacerbées entre le patron de LR Bruno Retailleau et celui du groupe à l'Assemblée, Laurent Wauquiez. Bruno Retailleau soutient clairement la candidature de Michel Barnier dans la deuxième circonscription de la capitale. Laurent Wauquiez a pour sa part voté la réforme du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille (PLM), qui prévoit un suffrage plus direct pour l'élection du maire et pourrait avantager Rachida Dati dans sa course à la mairie de Paris. Les sénateurs du groupe LR, dont Bruno Retailleau a été le président, ont en revanche voté contre la PLM. La commission nationale d'investiture des Républicains doit se prononcer le 28 juillet sur son candidat dans la deuxième circonscription. Cette législative partielle doit se tenir à la rentrée, au plus tard mi-octobre. Elle fait suite à l'invalidation par le Conseil constitutionnel, pour irrégularités dans ses comptes de campagne, de l'élection du député macroniste Jean Laussucq, un proche de Rachida Dati.

Le Figaro
11-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Lors d'un appel avec Trump, Poutine affirme que la Russie «ne renoncera pas à ses objectifs» en Ukraine
Vladimir Poutine a également plaidé auprès de son homologue américain, lors d'une conversation téléphonique, pour un règlement «diplomatique» des conflits au Moyen-Orient, dont la récente guerre entre l'Iran et Israël. Vladimir Poutine s'est entretenu avec son homologue américain Donald Trump. Au cours de cet entretien téléphonique, le président russe a déclaré que la Russie «ne renoncera pas à ses objectifs» en Ukraine, tout en se disant ouvert à la poursuite des négociations avec Kiev. Cette discussion entre les deux hommes, la sixième depuis le retour du milliardaire républicain à la Maison-Blanche, est intervenue au lendemain de l'annonce par Washington de l'arrêt de la livraison de certaines armes à l'Ukraine, plus de trois ans et demi après le début de l'offensive russe. Cette décision de son principal fournisseur en équipements militaires risque de mettre Kiev dans une position difficile à un moment où les troupes russes continuent d'avancer sur le front. En déplacement au Danemark jeudi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Européens à accroître leur soutien face à ce qui s'apparente à un désengagement américain. Publicité L'échange entre Vladimir Poutine et Donald Trump jeudi, qui a duré environ une heure, a été qualifié devant les journalistes de «franc» par le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov. Ils ont évoqué le conflit en Ukraine et la situation au Moyen-Orient, ainsi que les relations entre leurs deux pays. Donald Trump a reconnu qu'il n'avait fait «aucun progrès» avec son homologue russe. La Russie «continue à rechercher une solution politique et négociée au conflit» avec l'Ukraine, a affirmé le président russe à son homologue, selon Iouri Ouchakov. Vladimir Poutine a «souligné la volonté de la partie russe de poursuivre le processus de négociation» entamé à Istanbul, où ont récemment eu lieu deux sessions de pourparlers directs russo-ukrainiens aux maigres résultats. «Notre président a également déclaré que la Russie poursuivrait ses objectifs, à savoir l'élimination des causes profondes bien connues qui ont conduit à la situation actuelle», a insisté Iouri Ouchakov. «Et la Russie ne renoncera pas à ces objectifs», a-t-il ajouté. Ukraine, Iran, Syrie, etc. Moscou réclame notamment de l'Ukraine qu'elle lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce à entrer dans l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev. Les deux présidents ont également évoqué les conflits au Moyen-Orient, dont la récente guerre entre l'Iran et Israël et la Syrie, le chef de l'Etat russe ayant plaidé pour un règlement «exclusivement par des moyens politiques et diplomatiques», d'après Iouri Ouchakov. Les deux présidents «ont confirmé leur intérêt mutuel pour la mise en œuvre d'une série de projets économiques prometteurs, notamment dans les domaines de l'énergie et de la recherche spatiale», a-t-il encore noté. Donald Trump a opéré depuis son retour au pouvoir un rapprochement inattendu avec Moscou, reprenant le contact avec Vladimir Poutine et allant parfois jusqu'à faire porter à l'Ukraine la responsabilité de la situation actuelle. Donald Trump s'était récemment dit frustré par l'absence de progrès pour trouver une issue à ce conflit qu'il avait promis de régler rapidement. Mardi, c'était le président français Emmanuel Macron qui avait parlé au téléphone avec Vladimir Poutine, pour la première fois depuis 2022, à l'encontre de la politique visant à isoler maître du Kremlin prônée par les Européens. Kiev et ses alliés occidentaux réclament depuis des mois un cessez-le-feu en Ukraine, auquel se refuse Moscou qui estime qu'une pause dans les combats donnerait aux Ukrainiens l'opportunité de se réarmer grâce aux livraisons occidentales.