Dernières actualités avec #domination


L'Équipe
4 days ago
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Lens reste sur sa faim contre Metz en amical
Sur le terrain habituel de l'équipe réserve, les Artésiens sont montés en puissance face au promu grenat (2-1). Rarement en danger, hormis en fin de rencontre, ils n'ont pas concrétisé au score la différence actuelle entre les deux équipes. Oppressant, collectif et fluide par séquences, le RC Lens a produit la meilleure expression collective de sa préparation, ce samedi en fin d'après-midi, au Stade François Blin. Son succès face à Metz (2-1) ne dit pourtant pas sa domination et son emprise bridée par son manque d'efficacité sur ses nombreuses occasions, ses multiples changements de joueurs en deuxième période, mais aussi son relâchement défensif en toute fin de rencontre. « On a souffert, admettait Stéphane Le Mignan, le coach des Grenats après la rencontre. On est encore loin du compte et nos attaquants étaient un peu esseulés en première période où il aurait fallu mieux les soutenir. » « On a été un peu surpris de leur intensité lors des cinq premières minutes, relatait le milieu Jessy Deminguet, qui a perdu son premier match de préparation après deux succès. On a eu des temps faibles en première période. On a essayé de resserrer les lignes en deuxième car on avait jusque-là laissé trop d'espaces. » Pierre Sage a apprécié la montée en puissance de son équipe, qui a pourtant perdu son relayeur régulateur, Neil el-Aynaoui, transféré à l'AS Rome, adversaire en amical samedi prochain à Bollaert-Delelis. Mais elle a fait preuve de cohérence et de puissance pendant une heure de jeu devant 3 200 spectateurs payants. Diouf pourrait rester « Je suis très content de la prestation, on a vu vraiment de belles choses, acquiesçait l'entraîneur des Sang et Or. Je pense qu'on doit marquer 4 ou 5 buts dans le jeu, plus ou moins deux sur coups de pied arrêtés. Ça fait beaucoup de buts si on ajoute tout. En revanche, on peut parler d'une des déceptions, la manière dont a géré notre fin de match. Juste avant, on a la balle du 3-0 sur le côté. On tente quelque chose qui n'est pas à faire à ce moment-là. Bizarrement, on concède un corner. Notre gardien (Jourdren) a fait un arrêt. Sur le deuxième corner qui suit, il permet aux adversaires de revenir à 2-1. Donc, même si le score n'est pas très important, on doit aussi s'habituer à gagner les matches qu'on doit gagner. » Dans son 3-4-3, l'équipe du Pas-de-Calais a pu aligner une défense type, selon la progression à venir du jeune Anthony Bermont, avec une belle entrée en matière de Matthieu Udol qui a apporté du sérieux et du punch en axial gauche contre ses anciennes couleurs. Samson Baidoo, recruté du Red Bull Salzbourg pour 8 M€, a fait ses premiers pas en deuxième période. Malang Sarr, en axial, pourrait encore faire partie du projet cette saison, au contraire d'Angelo Fulgini et Salis Abdul Samed, absents de la feuille de match et que le club ne souhaite pas conserver. Le RC Lens annonce ses nouvelles recrues Le coeur du jeu, devant la défense, se jouera avec Adrien Thomasson entre Fodé Sylla, Andrija Bulatovic et Andy Diouf, de retour depuis lundi à l'entraînement. Ce dernier disposera de temps de jeu mercredi lors de la semaine de stage anglaise, en amical contre Wolverhampton. « C'était un peu court (pour lui) et on ne prend pas de risques de toute manière, poursuivait Sage. Mais dans tous les cas, ce sera un joueur important dans notre secteur de milieu. Il est dans l'expectative. Tout est ouvert pour lui. Mais l'option de rester ici est aussi importante pour lui que pour nous. » Enfin, l'international centrafricain Goduine Koyalipou reste sur le départ car sollicité notamment par Levante. « Goduine rentre dans un cadre où plusieurs joueurs n'ont pas joué aujourd'hui (samedi), précisait le technicien. C'est vrai que sa situation avance et elle devrait bouger dans les jours à venir. » Le club artésien ne devrait plus, a priori, recruter toute de suite, tout du moins avant d'avoir dégraissé.


L'Équipe
23-07-2025
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Podcast : Scottie Scheffler, trop fort, trop Tiger ?
Au menu cette semaine, la domination de Scottie Scheffler, Rory McIlroy et Matthieu Pavon. Retour sur la victoire écrasante de Scottie Scheffler au British. L'Américain s'est imposé avec 4 coups d'avance sur Harris English, sans réellement être inquiété. Cette victoire est-elle le début d'une domination à la Tiger Woods ? Scheffler est-il ennuyeux à voir jouer, car sans concurrence ? On en débat. Nous parlerons également de Rory McIlroy, de la course à la Ryder, des joueurs français et notamment du changement de coach de Matthieu Pavon.

L'Équipe
21-07-2025
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Maillot Jaune, victoires d'étapes, ultra-domination... UAE en fait-il trop ?
La domination de l'équipe de Tadej Pogacar est d'une ampleur inédite aux yeux du peloton, partagé entre respect de la supériorité et crainte de ses effets néfastes. Vingt-trois équipes ont pris le départ du Tour, un record et une promesse pour les plus petites formations, mais la réalité est cruelle pour l'immense majorité. Plus riche, plus forte, jamais rassasiée, UAE Team Emirates truste la plupart des récompenses : le classement général avec Tadej Pogacar, champion du monde déjà vainqueur de quatre étapes, et encore une victoire ce dimanche, cette fois offerte par Tim Wellens, qui a gagné avec le maillot de champion de Belgique. « On ne prend pas tout. Beaucoup, mais pas tout, nuance le directeur sportif Simone Pedrazzini. C'est notre moment et plus tard, ce sera quelqu'un d'autre. Ça tourne mais on espère continuer encore un peu (sourire). Sur des courses à étapes, il faut savoir aussi contrôler le classement. » La supériorité absolue de Pogacar autorise toutefois ses copains à s'octroyer quelques libertés, et c'est ainsi que le succès de Wellens vient asseoir une domination écrasante, qui étouffe une partie du peloton. « On est un peu frustrés, on a l'impression qu'on ne nous laisse que des miettes, on aimerait bien que certaines étapes soient aussi pour d'autres, avoue Cédric Vasseur, manager général de Cofidis. Dans le cyclisme moderne, on ne laisse rien, et cette tendance s'intensifie. Quand on fera le bilan, on sera déçus comme beaucoup. C'est un problème car on ne peut pas faire le Tour avec cinq équipes, il faut que les vingt-trois puissent vivre. Là, on est obligés de se résoudre à des vingtièmes places, ce n'est pas suffisant pour continuer dans l'élite. Même en tant que coureur, je n'ai pas souvenir d'une équipe qui écrase autant. » Un budget annoncé à 60 millions d'euros Dans les années 90, Banesto se concentrait sur le maillot jaune de Miguel Indurain, qui se contentait de rafler les chronos pour régner. Les années 2000 ont été plus despotiques, avec la tristement célèbre US Postal de Lance Armstrong, et Sky a ensuite dominé à partir de 2012. Devenue Ineos-Grenadiers, la formation britannique est dépassée par les moyens des Émiratis, qui ont élevé tous les curseurs. « Sky courait un peu plus à l'ancienne, laissait beaucoup d'ouvertures, en donnant beaucoup d'écart aux échappées, se souvient Tony Gallopin, coureur à l'époque et désormais directeur sportif de Lotto Dstny. On s'adapte, on sait qu'on a très peu d'opportunités, ce n'est pas facile. Mais là, ce ne sont pas eux qui ont durci la course, ils n'ont pas cherché à dominer et Wellens s'est glissé dans l'échappée. Ils ont bien couru, ils sont malins. » Équipier du Maillot Jaune, le Belge pouvait rester abrité à l'arrière de l'échappée, et il était plus frais au moment de porter son attaque décisive. Un cercle vertueux pour UAE, vicieux pour les autres. « On voit qu'ils ont un appétit féroce, voilà... Ils dominent, ils écrasent, constate Jean-René Bernaudeau, patron de TotalEnergies. J'ai connu l'époque où on restait au chaud auprès du leader, pour le protéger. Ils ont de la marge, même s'ils ont perdu leur numéro 2 Joao Almeida. Il n'y a pas beaucoup de risque qu'ils échouent, et quand on a les moyens d'envoyer devant des grands capitaines comme Wellens, c'est un luxe considérable. » Le Vendéen revendique le plus petit budget de la course, avec 13 M€. UAE affiche 60M€, même si certains concurrents pensent que la vérité est plus proche des 80. Dans tous les cas, la dream team de Pogacar évolue dans une autre sphère, et Bernaudeau préfère ne pas y penser : « Si on commence à être perturbé par la domination d'UAE, on finira par moins bien dormir... J'essaie de préserver mes gars, pour ne pas polluer nos objectifs. UAE domine beaucoup plus que Sky, et si l'étau ne se desserre pas, Pogacar peut gagner huit ou neuf étapes. » « On sait qu'ils sont tous forts, n'importe lequel d'entre eux serait leader ailleurs » Benjamin Thomas, coureur de l'équipe Cofidis Huit, c'est le record de Charles Pélissier (1930), Eddy Merckx (1970, 1974) et Freddy Maertens (1976), des références d'un autre temps qui reflètent l'emprise de la structure dirigée par Mauro Gianetti. « On sait qu'ils sont tous forts, n'importe lequel d'entre eux serait leader ailleurs, souffle Benjamin Thomas (Cofidis). À partir de là, ils gagnent la course même quand ils envoient un équipier devant. Mais on essaye de regarder les choses positives : il n'y a pas que le Tour dans la saison, on ne court heureusement pas tout le temps avec eux. » L'hégémonie ne se réduit pourtant pas au mois de juillet : avec 65 victoires cette année, UAE brille loin devant Lidl-Trek (34) et Soudal Quick-Step (27). Pour exister, il faut donc être imaginatif et ne pas craindre de voyager. « Les temps ont changé, les sponsors, les investissements... Il faut s'adapter. Nous, on a eu notre Tour de France en Chine (le Tour lac Qinghai, avec une étape, la première et la troisième place au général), on a aligné nos coureurs en forme pour prendre les points UCI, il fallait changer de stratégie, explique Dimitri Fofonov, directeur sportif d'Astana XDS, qui vise le maintien au sein du World Tour. Sur le Tour, on essaye avec nos moyens car on n'a pas de coureur pour le général, on roule pour les points UCI. Il y a toujours eu quelqu'un de plus fort pendant cinq ou six ans. Pogacar n'a pas à laisser gagner les autres, c'est la course. » Habitué à célébrer des succès, Philip Roodhooft est aussi sur cette ligne. « C'est une très bonne équipe avec de très bons coureurs, ça se voit dans les résultats, rien de plus, estime le manager général d'Alpecin-Deceuninck. On ne peut quand même pas reprocher à Tim Wellens d'être aussi fort et de saisir la chance de gagner une étape ? » Non, mais ils restent très nombreux à attendre de saisir la leur. À lire aussi Jegat, de l'usine au peloton Wellens, chapeau l'altruiste Une furieuse 15e étape en trompe-l'oeil Marinette et le Tour, une histoire d'enfance


Le Figaro
20-07-2025
- Sport
- Le Figaro
MotoGP : «nous devons nous incliner devant lui», Agostini adoube Marc Marquez
Dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport, la légende italienne de la moto est revenue sur la domination actuelle de Marc Marquez. Giacomo Agostini pense que l'Espagnol peut battre son record de 15 titres mondiaux. Une légende qui «s'incline devant» une autre légende. Marc Marquez ne peut espérer meilleure reconnaissance que celle de Giacomo Agostini, quinze fois champion du monde de moto, toutes catégories confondues. L'Italien a été interrogé par la Gazzetta dello Sport sur les récents succès de l'Espagnol. Une chose est sûre, le «roi Ago» est impressionné par le niveau affiché par Marquez : «Marc est un grand homme et il mérite tout. Nous devons nous incliner devant lui, pas le huer. Aussi parce qu'il est passé par des moments difficiles, dont il n'était pas évident de sortir. Et parce que pour recommencer à gagner il a renoncé à l'argent de Honda, pour aller dans une équipe privée (Gresini en 2024, ndlr)». Publicité Égaler les 15 titres du roi ? Cinquante après son quinzième et dernier sacre à Brno en République tchèque, lieu du Grand Prix de MotoGP de ce week-end, Giacomo Agostini a même avancé que Marc Marquez «est capable de battre (son) record». Atteindre les quinze titres ne sera pas évident pour l'Espagnol, qui se dirige vers une neuvième couronne cette année mais à 32 ans, il lui reste encore quelques bonnes années...


Le Parisien
19-07-2025
- Sport
- Le Parisien
« Nous, on subit » : le peloton et le public du Tour de France face à Pogacar, entre lassitude et admiration
« Bon ben voilà, le Tour est fini. » Les mots et les regards mi-tristes, mi-désabusés, s'échangent entre suiveurs et organisateurs depuis le sommet d'Hautacam, jeudi. Tadej Pogacar vient d'assommer son rival Jonas Vingegaard , relégué à 2'10″, et le Tour de France avec. La suite du triptyque pyrénéen n'a fait que confirmer l'ultra-domination du Slovène. Facile vainqueur vendredi sur le chrono de Peyragudes . Et 2e ce samedi, en contrôle derrière Thymen Arensman (Ineos), superrésistant à Superbagnères . Le Néerlandais de 25 ans a eu son bon de sortie dans cette étape reine des Pyrénées. Comme Lenny Martinez , passé en tête au Tourmalet et au col d'Aspin, pour conquérir le maillot à pois. Arensman, lui, est parti dans l'avant-dernier col. « Peut-être que c'était fou, raconte le vainqueur d'étape. Et puis le public m'a donné les watts supplémentaires pour tenir vers Superbagnères. C'est incroyable ! »