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TikTok visé par de nouvelles plaintes
TikTok visé par de nouvelles plaintes

La Presse

time6 days ago

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TikTok visé par de nouvelles plaintes

Propriété du groupe chinois ByteDance, la puissante plateforme de partage de vidéos, avec 1,5 milliard de membres, est depuis des années dans le viseur des gouvernements occidentaux. (Vienne) De nouvelles plaintes ont été déposées jeudi dans des pays européens à l'encontre de trois applications chinoises, dont TikTok, accusées de ne pas avoir répondu aux demandes sur le traitement des données de leurs utilisateurs. Agence France-Presse « Les entreprises de technologie adorent collecter autant de données que possible à votre sujet, mais refusent catégoriquement de vous en donner l'accès complet, comme l'exige pourtant la législation européenne », a dénoncé dans un communiqué Kleanthi Sardeli, avocate de l'association Noyb, une ONG viennoise à l'origine de la procédure. Elle avait déjà engagé des actions en janvier contre six applications chinoises au nom de particuliers s'inquiétant du transfert illégal de leurs données à Pékin. Si les géants du commerce en ligne Shein et Temu, ainsi que l'application d'électronique grand public Xiaomi, ont accédé entretemps aux demandes des plaignants, « TikTok, AliExpress et WeChat ont continué à enfreindre le RGPD (règlement européen de protection des données) », fournissant des réponses incomplètes ou ignorant la requête, selon Noyb. L'organisation a donc déposé trois plaintes auprès des autorités de protection des données en Belgique, en Grèce et aux Pays-Bas afin que les sociétés visées se mettent en conformité. Elle demande aussi une amende administrative à leur encontre, pouvant atteindre jusqu'à 4 % de leurs recettes mondiales, « afin d'éviter que des violations similaires ne se reproduisent à l'avenir ». Sollicité par l'AFP, TikTok n'avait pas réagi dans l'immédiat. Propriété du groupe chinois ByteDance, la puissante plateforme de partage de vidéos, avec 1,5 milliard de membres, est depuis des années dans le viseur des gouvernements occidentaux, qui redoutent son lien avec Pékin et un possible usage des données de ses utilisateurs à des fins d'espionnage ou de propagande. L'autorité irlandaise de protection des données (DPC), agissant au nom de l'Union européenne, a ouvert le 10 juillet une enquête contre TikTok sur le stockage de certaines données personnelles sur des serveurs chinois, Pékin démentant de son côté toute implication. La DPC avait déjà sanctionné le réseau social, dont le siège européen se trouve en Irlande, d'une amende de 530 millions début mai pour avoir échoué à garantir une protection suffisante aux internautes. Les données européennes ne peuvent être transférées – c'est-à-dire stockées ou rendues accessibles – dans un pays tiers que s'il est jugé suffisamment sûr par l'UE comme par exemple le Japon, le Royaume-Uni ou les États-Unis. Noyb, dont l'acronyme signifie « None of your business » (« Ce ne sont pas vos affaires »), est à l'origine de nombreuses plaintes contre les géants du web, s'étant soldées par des amendes de milliards d'euros.

Des données « pas loin de la réalité, mais souvent un peu surestimées » : peut-on vraiment calculer les watts par kilo des coureurs sur le Tour de France ?
Des données « pas loin de la réalité, mais souvent un peu surestimées » : peut-on vraiment calculer les watts par kilo des coureurs sur le Tour de France ?

L'Équipe

time6 days ago

  • Sport
  • L'Équipe

Des données « pas loin de la réalité, mais souvent un peu surestimées » : peut-on vraiment calculer les watts par kilo des coureurs sur le Tour de France ?

Les meilleurs coureurs du monde ne rendant pas publiques leurs données de puissance, des observateurs se sont mis à les estimer. Et leurs chiffres créent le débat. Pour certains, comme Kévin Vauquelin, pas besoin d'équations savantes, tout est sur Strava. « Mon opinion personnelle est que ce serait bien que beaucoup de coureurs fassent pareil, ça éviterait les discussions de comptoir », affirme son entraîneur Kevin Rinaldi. Mais Tadej Pogacar et les cadors du peloton ne rendent pas leurs données de watts publiques. D'autres se chargent donc d'essayer de les calculer. Sur les réseaux sociaux, plusieurs comptes publient des estimations des performances réalisées en prenant comme unité les watts étalons (calcul pour un coureur de 70 kg) ou les watts par kilos (puissance en rapport avec le poids estimé du coureur). Selon le résultat, ils en concluent à la « normalité » d'une perf, ou à son « anormalité ». Peut-on vraiment calculer la puissance d'un coureur sans les données de son capteur ? La question agite le milieu, d'autant plus que les chiffres avancés pour certains coureurs sont énormes, parfois sans précédent hors époque EPO, ou indiquent des progressions fulgurantes. Depuis le peloton, Alex Baudin, qui publie ses watts, a noté que les données pour des coureurs qu'il connaît « étaient pas loin de la réalité, mais souvent un peu surestimées ». Jean-Baptiste Quiclet, directeur de la performance chez Decathlon-AG2R La Mondiale, trouve l'entreprise trop délicate, « parce qu'il faut prendre en compte le rendement extrinsèque (l'équipement, l'environnement, les conditions météo...) et intrinsèque du coureur », c'est-à-dire l'efficience réelle de son coup de pédale. « Il est très confusant de comparer les générations au vu de l'évolution du matériel », ajoute-t-il. « Quand on a comparé nos calculs avec les chiffres d'un capteur, la marge d'erreur n'était que de 2 % max » Alban Lorenzini, titulaire d'un compte qui estime les watts développés par des coureurs Alban Lorenzini, ancien ingénieur, lui-même entraîneur et titulaire d'un compte qui se penche sur ces questions de watts, juge que « les estimations sont fiables. Il peut y avoir des petites dispersions, liées au poids du coureur. Mais quand on a comparé nos calculs avec les chiffres d'un capteur, la marge d'erreur n'était que de 2 % max. On utilise des cartes IGN pour les pentes, Infoclimat pour les stations météo, on prend en compte le poids du coureur, du vélo, son aérodynamisme, le rendement de la route, on a modélisé l'aspiration... Et quand les conditions ne sont pas réunies, on ne calcule pas ». L'an dernier, après la montée du Plateau de Beille, Jonas Vingegaard a donné du crédit au travail des « chasseurs de watts » en qualifiant de « très précis » le chiffre extraordinaire de 6,85 W/kg calculé par le site Lanterne Rouge. Pendant la traversée des Pyrénées, les calculettes seront de nouveau de sortie. Et tant que les données officielles ne seront pas publiées, le débat se poursuivra.

Splunk : la gouvernance des données, clé d'une résilience numérique ambitieuse
Splunk : la gouvernance des données, clé d'une résilience numérique ambitieuse

Le Figaro

time11-07-2025

  • Le Figaro

Splunk : la gouvernance des données, clé d'une résilience numérique ambitieuse

Face à la multiplication des cyber‑menaces et à l'explosion des volumes d'informations, les entreprises françaises peinent encore à tirer tout le parti stratégique de leurs données et de l'intelligence artificielle, selon une récente étude commanditée par Splunk et réalisée par OnePoll auprès de 500 décideurs IT français issus d'entreprises de plus de 250 employés. Rémi Enjolras, Head of France Cybersécurité & Data chez Splunk, détaille comment transformer cette contrainte en avantage concurrentiel . Filiale de Cisco depuis 2024, Splunk est reconnu comme un acteur majeur de la cybersécurité et de l'observabilité, avec plus de 20 ans d'expertise. Son objectif : aider les organisations à détecter, comprendre et répondre rapidement aux incidents, qu'ils soient techniques ou liés à la cybersécurité. « Notre mission, c'est de renforcer la résilience numérique des entreprises, en leur fournissant une visibilité complète sur l'ensemble de leurs environnements, du serveur jusqu'à l'expérience utilisateur », explique Rémi Enjolras, Head of France Cybersécurité & Data. Splunk recommande ainsi de rompre avec la logique du « tout stocker au même endroit ». Première étape : filtrer les données pour ne conserver que les flux réellement critiques et éviter les doublons. Deuxième levier : mutualiser ces mêmes flux afin qu'un jeu de données serve à la fois au SOC, aux équipes métier et aux opérationnels IT. Enfin, la normalisation sémantique, permettant d'unifier des données quelle que soit leur source, facilite la corrélation et accélère les investigations. Résultat : des coûts d'infrastructure en baisse, une meilleure détection d'incidents et un socle qui prend en charge la conformité avec les législations européennes (DORA, NIS2, AI Act). La donnée devient ainsi le moteur d'une amélioration continue. Pour cause, 53 % des décideurs IT interrogés par Splunk déclarent que le maintien de la conformité est d'autant plus difficile en raison du volume de données qu'ils doivent traiter, mais 71 % d'entre eux affirment que la conformité leur donnera un avantage concurrentiel sur le marché à l'avenir. Intelligence artificielle : lever les freins français Infographie Splunk Outil fondamental dans l'approche de Splunk, l'IA progresse moins vite en France en comparaison à d'autres pays européens, selon l'étude. Aujourd'hui, 70 % des décideurs IT travaillent actuellement sur des projets d'IA en France, contre 53 % au Royaume-Uni. Un pourcentage bien plus élevé que ceux ayant déclaré avoir mené et mener actuellement des projets d'IA (39 %). Le premier facteur de cette lente progression : un climat économique qui pousse les directions financières à exiger un retour sur investissement court, or l'entraînement de modèles ou l'automatisation par agents nécessite souvent des budgets pluriannuels. Autre barrière : la pénurie de compétences MLOps et d'infrastructure de type GPU. D'autant que ces projets d'IA nécessitent et engendrent eux aussi des volumes de données supplémentaires. Selon l'étude de Splunk, il s'agit de la principale cause expliquant la croissance constante des données au sein des organisations françaises (39 %), suivi par la dispersion des données (30 %) et la variété des outils utilisés par les employés (28 %). Certains des décideurs IT interrogés (45 %) vont même jusqu'à qualifier cette croissance comme une 'explosion incontrôlable' de la quantité de données à traiter. Alors, comment maintenir la tête hors de l'eau et concilier bonne gestion des données, innovation avec des projets d'IA et résilience numérique ? Rémi Enjolras livre trois conseils. Infographie Splunk Premièrement, mettre en place une gouvernance autour de la donnée. Les réglementations européennes l'imposent de facto et cela permet d'identifier les données pertinentes et de travailler ensuite sur la qualité des données qui est indispensable au bon fonctionnement des projets d'IA. À ce sujet, 42 % des décideurs IT déclarent que l'état actuel des données (anciennes, incomplètes, obsolètes, etc.) leur fait courir le risque de prendre du retard dans la course au déploiement de l'IA. Deuxièmement, la formation des équipes à l'usage de l'IA est primordiale, à la fois pour les rendre plus efficaces dans leur utilisation, mais aussi pour les alerter sur les enjeux de sécurité et de confidentialité. Cisco joue son rôle : grâce à son programme Networking Academy, il dotera 1,5 million d'employés dans l'UE de compétences numériques, notamment en matière d'IA. Extrait d'un diorama illustrant les activités de Splunk Splunk Enfin, Rémi Enjolras recommande aux entreprises françaises de s'appuyer sur des acteurs du marché fiables et expérimentés : 'Accélérer dans l'IA ne signifie pas tout développer en interne. Il est essentiel de collaborer avec des partenaires de confiance, qui maîtrisent les enjeux de sécurité, de réglementation et d'évolutivité. Les entreprises françaises se sont, jusqu'à présent, distinguées par leur pragmatisme et leur prudence ; mais 2025 est bien l'année où le ROI de cette technologie n'est plus à prouver ! ' Contact : Splunk - Cisco France 18-20 rue de Washington, 75008 Paris LinkedIn

La Chine dément tout stockage illégal de données des Européens
La Chine dément tout stockage illégal de données des Européens

24 Heures

time11-07-2025

  • 24 Heures

La Chine dément tout stockage illégal de données des Européens

La firme chinoise nie stocker des données d'utilisateurs européens sur des serveurs en Chine après l'ouverture d'investigations par Bruxelles. Publié aujourd'hui à 16h17 TikTok est depuis des années dans le viseur des gouvernements occidentaux, qui redoutent son lien avec Pékin. AFP/Kiran RIDLEY Le gouvernement chinois a démenti vendredi être impliqué dans un quelconque stockage illégal de données personnelles sur des serveurs sur son territoire, après l'ouverture par l'Union européenne d'une enquête sur TikTok . «Le gouvernement chinois attache une grande importance à la confidentialité et à la sécurité des données et les protège conformément à la loi», a déclaré la porte-parole du Ministère des affaires étrangères, Mao Ning. Selon elle, Pékin «n'a jamais exigé et n'exigera jamais des entreprises ou des particuliers qu'ils collectent ou stockent illégalement des données». «Un environnement commercial non discriminatoire» «Nous espérons que la partie européenne respectera l'économie de marché et la concurrence loyale, et qu'elle offrira un environnement commercial équitable, juste et non discriminatoire aux entreprises de tous les pays», a ajouté Mme Mao lors d'une conférence de presse régulière. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. L'autorité irlandaise de protection des données (DPC), qui agit au nom de l'Union européenne, a ouvert jeudi une enquête contre TikTok sur le stockage de données personnelles d'utilisateurs européens sur des serveurs chinois, qui pourrait être contraire à la législation. La puissante plate-forme de partage de vidéos, qui compte 1,5 milliard de membres, est la propriété du groupe chinois ByteDance. TikTok est depuis des années dans le viseur des gouvernements occidentaux , qui redoutent son lien avec Pékin et un possible usage des données de ses utilisateurs à des fins d'espionnage ou de propagande. La DPC a déjà sanctionné TikTok d'une amende de 530 millions début mai pour avoir échoué à garantir une protection suffisante des données personnelles des Européens, accessibles à distance depuis la Chine mais stockées en dehors. Garantir une protection suffisante des données Au cours de cette enquête, TikTok avait reconnu que certaines données européennes avaient été, non plus rendues accessibles, mais bien stockées en Chine (et supprimées depuis). L'entreprise avait évoqué un problème technique, et assuré n'avoir «jamais reçu de demande» des autorités chinoises et ne leur avoir «jamais fourni de données d'utilisateurs européens». Mais selon la DPC, elle n'avait pas été en mesure de proposer des garanties contre le possible accès des autorités chinoises à ces données via ses lois d'antiterrorisme et de contre-espionnage. L'objectif de la nouvelle investigation «est de déterminer si le réseau social a respecté ses obligations pertinentes en vertu du RGPD (règlement européen de protection des données), dans le contexte des transferts désormais en question», a expliqué jeudi la DPC. Cet organisme agit au nom de l'UE car le siège européen de TikTok, comme celui de la plupart des géants de la tech, se trouve en Irlande. TikTok–UE: méfiance persistante sur la protection des données Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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