Dernières actualités avec #dons


Le Parisien
2 days ago
- Science
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« Ça aide de voir que l'on n'est pas seul » : une semaine après l'incendie à Marseille, la solidarité s'organise
Les flammes sont éteintes, les cendres sont retombées, la sidération est passée et chaque sinistré peut désormais prendre conscience de l'ampleur des dégâts… Une semaine après l'immense incendie qui a touché le quartier de l'Estaque , dans le XVIe arrondissement de Marseille ( Bouches-du-Rhône ), détruisant une dizaine de maisons et en endommageant des dizaines d'autres, la chaîne de solidarité spontanée née dès les premières heures du sinistre se poursuit. Le centre social du quartier continue d'ouvrir ses portes tous les jours pour permettre de déposer et de récupérer des dons : des produits d'hygiène, de la nourriture et de quoi nourrir les chiens et les chats des habitants qui ont soit tout perdu soit ne peuvent toujours pas rentrer chez eux par mesure de sécurité.


La Presse
6 days ago
- Politics
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La campagne visant à détourner les donateurs du NPD jugée « malavisée »
(Ottawa) Une campagne menée par des néo-démocrates fédéraux pour inciter les membres du parti à transférer leurs dons du parti central vers les associations électorales locales est un acte « autodestructeur », affirme une ancienne stratège du Nouveau Parti démocratique NPD. David Baxter La Presse Canadienne Jordan Leichnitz a averti que les efforts d'un groupe appelé Reclaim Canada's NDP pour détourner des fonds vers les associations de circonscription minent le parti, car ces dernières ne peuvent pas remporter les élections générales à elles seules. « Je pense que cette campagne exprime des inquiétudes quant au fait que le parti lui-même est devenu quelque peu déconnecté de son association de circonscription locale », a-t-elle estimé. « Je pense qu'elle est malavisée. Pour l'instant, le parti a besoin de tous les donateurs et de tous les soutiens possibles. » L'ancienne députée néo-démocrate de la Colombie-Britannique, Rachel Blaney, qui soutient le groupe Reclaim Canada's NDP, a affirmé que le parti central pouvait se permettre de prendre un léger coup pour accroître les ressources locales et élargir la base du parti. Le conseil national du NPD prévoyait de se réunir jeudi soir afin de poursuivre l'élaboration des règles de la prochaine course à la chefferie pour remplacer Jagmeet Singh. Mme Blaney a avancé qu'une « course à la chefferie vigoureuse et stimulante » pourrait raviver l'intérêt des donateurs pour le parti. « Mais pour que le parti parvienne au point où il se trouve […] en voie de renouveau, il faut s'engager à l'échelle locale, et il ne peut y parvenir sans les ressources dont il a désespérément besoin », a-t-elle ajouté. Bien que le financement de la campagne électorale de 2025 ne soit pas encore public, le NPD a dû contracter des emprunts avant les précédentes campagnes électorales. Lucy Watson, directrice nationale du NPD, a rappelé, dans une déclaration envoyée par courriel, que toute personne souhaitant soutenir financièrement le parti est « invitée à le faire par l'intermédiaire de son association de circonscription et du parti central ». Le NPD fédéral a recueilli environ 6,3 millions l'an dernier, et 1,8 million supplémentaires au cours des trois premiers mois de 2025. Le parti a aussi reçu plus de 3 millions en remboursements d'Élections Canada après les campagnes de 2019 et de 2021. Plus de 230 candidats du NPD étaient admissibles à des remboursements pour chacune de ces campagnes. Bien que les données sur les remboursements ne soient pas encore disponibles pour la campagne de 2025, moins de 50 candidats du NPD ont obtenu les 10 % des voix nécessaires dans une circonscription pour y avoir droit cette année. Le rapport financier du NPD pour 2023 indiquait que celui-ci avait une dette d'environ 716 000 $ envers la Banque de Montréal ; un porte-parole du parti a indiqué que le NPD était libre de toute dette en janvier. Le rapport financier du parti pour 2024 n'est pas encore public. Le parti néo-démocrate a perdu son statut de parti officiel lors des élections du 28 avril, après avoir été réduit à seulement sept sièges à la Chambre des communes, soit cinq de moins que le seuil de 12 sièges requit pour la reconnaissance. La perte du statut de parti officiel signifie également que le NPD perd son financement pour de la recherche et d'autres activités parlementaires. Jagmeet Singh a perdu son siège et a démissionné de son poste de chef du parti en avril. Le député de Vancouver, Don Davies, assure l'intérim jusqu'à l'élection d'un nouveau chef permanent. L'ancien député néo-démocrate Charlie Angus a dit croire que les progressistes qui avaient soutenu les libéraux en avril finiront par revenir au NPD. « Je pense qu'une fois que la course à la direction du NPD aura commencé et que les gens comprendront qu'un système bipartite au Canada ne donnera pas les résultats progressistes escomptés, les néo-démocrates commenceront à être en mesure de recueillir à nouveau des fonds », a-t-il confié. Bien que M. Angus ne fasse pas partie du groupe Reclaim, il a jugé que le parti était devenu trop centré sur son chef lors de la dernière campagne et que l'organisation centrale avait perdu contact avec sa base. Selon lui, le retour du Nouveau Parti démocratique passe par la construction patiente d'un soutien populaire lors de réunions dans les sous-sols des églises et les locaux des syndicats. « La seule force des néo-démocrates, c'est que nous sommes traditionnellement comme des pissenlits. Une fois sur le terrain, nous ne nous en allons pas, a-t-il commenté. Mais si vous ne soutenez pas vos associations de circonscription dans votre base, elles ne seront pas là pour vous quand […] vous en aurez besoin. » Le NPD a lancé mardi ce qu'il appelle un processus postélectoral d'« examen et de renouvellement », dirigé par Emilie Taman, avocate spécialisée dans le droit de la personne et ancienne candidate fédérale. Mme Taman a affirmé vouloir discuter avec ceux qui estiment que le siège social du NPD a perdu le contact avec sa base. De l'avis de l'ancienne stratège Jordan Leichnitz, si un fort soutien populaire est une caractéristique du parti, les néo-démocrates ont encore besoin d'un appareil central professionnel pour gagner.


La Presse
7 days ago
- Politics
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Les conservateurs ont amassé une somme record en 2024 et ont dépensé encore plus
Les conservateurs ont amassé une somme record en 2024 et ont dépensé encore plus (Ottawa) Le Parti conservateur du Canada (PCC) a amassé un montant record en 2024 et a considérablement augmenté ses dépenses avant les élections fédérales, selon les documents déposés auprès d'Élections Canada. Sarah Ritchie La Presse Canadienne L'an dernier, les conservateurs ont récolté 42 millions en dons et 5 millions en cotisations d'adhésion. Parallèlement, ils ont dépensé un peu moins de 50 millions, dont une grande partie a été consacrée à la publicité, à la recherche et aux sondages. Fin décembre, les conservateurs semblaient prêts à former le prochain gouvernement, leurs attaques répétées contre le premier ministre de l'époque, Justin Trudeau, le chef du NPD de l'époque, Jagmeet Singh, et la tarification fédérale du carbone semblant trouver un écho auprès de nombreux Canadiens. Le stratège conservateur Fred DeLorey affirme que, même s'il n'est pas préoccupé par les sommes dépensées par le parti, il espère que celui-ci examine attentivement la façon dont il a dépensé cet argent. Le PCC est le seul parti à avoir déposé des états financiers annuels auprès d'Élections Canada jusqu'à présent ; tous les autres partis ont demandé une prolongation.


Le Figaro
07-07-2025
- Business
- Le Figaro
«Ce serait une catastrophe» : les associations vent debout contre la piste d'une refonte des réductions d'impôts sur les dons
Un rapport de Bercy préconise notamment de raboter les réductions fiscales sur les dons pour réaliser des économies. Les associations, fondations et la recherche médicale s'inquiètent contre des mesures dont pourrait pâtir la générosité des Français. C'est une rumeur qui fait trembler le secteur associatif. Remis au gouvernement la semaine dernière, un rapport de Bercy préconise plusieurs pistes pour remettre les finances publiques d'équerre. Ce travail consulté par nos confrères du Parisien et mené par l'Inspection générale des Finances (IGF) et l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (Igéser) propose notamment de raboter les réductions fiscales sur les dons. Une idée qui pourrait permettre d'économiser quelque 450 millions d'euros. Les auteurs de ce rapport commandé fin 2024 par Michel Barnier avant sa chute, recommandent plusieurs évolutions, à commencer par une réduction du plafond des dons défiscalisés. Aujourd'hui, un contribuable peut réduire de ses impôts 66% de ses dons, dans la limite de 20% de ses revenus. Un plafond qui pourrait être abaissé à 2000 euros, quel que soit le revenu imposable. Les auteurs l'assurent, cette «baisse de la dépense fiscale ne devrait pas se traduire par une baisse à due proportion des dons aux associations», même si les «pertes seraient concentrées sur quelques associations fortement dépendantes du public». Ils reconnaissent toutefois que ce coup de rabot «pourrait avoir un effet psychologique négatif et désinciter des contribuables à donner». Publicité Les experts suggèrent également de supprimer le taux majoré de 75% de défiscalisation pour les dons envoyés à certaines associations, comme les Restos du Cœur ou la Croix Rouge. Ramener le taux à 66% pour tout le monde permettrait de recueillir 47 millions d'euros, calculent-ils. De même, ils plaident pour revoir les avantages fiscaux dont bénéficient les ménages qui paient l'impôt sur la fortune immobilière (IFI). Ceux-ci déduisent actuellement 75% du montant de leur don dans la limite de 50.000 euros. Un seuil qui pourrait être abaissé à 20.000 euros, pour une défiscalisation de 50% seulement, permettant de récupérer 48 millions d'euros auprès de ces 33.000 foyers aisés. «On se trouve déjà dans un niveau dramatique» D'après des chiffres du fisc, publiés en janvier 2024, 5,9 milliards d'euros de dons ont été déclarés à l'administration par les particuliers et les entreprises en 2021 pour obtenir une réduction d'impôt. La même année, entre 5 et 6 millions de foyers fiscaux donateurs étaient comptabilisés. Une cohorte qui se réduit peu à peu, alertent les associations, vent debout contre une remise en cause de la défiscalisation des dons. «Ce serait une catastrophe pour nous, avec beaucoup moins d'argent qui proviendrait de la générosité du public et des entreprises», relève Lucie Codiase, directrice de la communication et du développement d'Action contre la faim, auprès du Figaro. Au bout du compte, «cela ferait moins de moyens pour soigner les enfants dans des pays critiques», alors que le secteur associatif subit déjà «un climat d'insécurité énorme avec le démantèlement de l'USAID (une agence internationale chargée du développement économique et de l'aide humanitaire) » par Donald Trump, insiste-t-elle. «On se trouve déjà dans un niveau dramatique, ça ajouterait quelque chose dont on ne pourrait pas se relever», renchérit la représentante, qui compte sur les parlementaires pour «se [rendre] compte des répercussions que cela entraînerait et [faire] machine arrière». Même son de cloche pour WWF, pour qui «la générosité du public représente les deux tiers» de ses ressources. L'ONG environnementale se dit «très inquiète d'une potentielle diminution de la réduction fiscale qui pourrait affecter la collecte et réduire nos ressources et notre capacité d'action». «Toucher à la fiscalité de la générosité serait extrêmement dangereux», affirme WWF auprès du Figaro. Les Restos du Cœur ont également fait part de leur «grande inquiétude». «Dans le contexte actuel, les associations ont besoin d'un cadre stable en ce qui concerne la fiscalité», a notamment souligné l'association d'aide alimentaire. À lire aussi «120 milliards échappent au contrôle de l'État» : ces associations dont le financement passe sous les radars Crainte du secteur médical «Des pans entiers du secteur associatif sont déjà dans une situation financière très fragile, les acteurs ont subi des baisses de subvention», selon Delphine Rouilleault, présidente du collectif Alerte, qui regroupe 37 associations de lutte contre la pauvreté. «Le sujet a été évoqué jeudi lors d'une rencontre avec le Premier ministre François Bayrou, qui nous a assuré de son soutien au secteur associatif sans pour autant s'engager à ne pas donner suite aux propositions de ce rapport, donc on est très inquiets», précise-t-elle. Publicité France Générosités, de son côté, rappelle «que la stabilité fiscale de la générosité est essentielle à la préservation de la capacité d'agir des associations et fondations d'intérêt général». Dans le détail, le syndicat qui regroupe 57 associations estime que si les mesures du rapport étaient adoptées, «elles auraient pour conséquence de diminuer dans une fourchette de 1,1 à 1,5 milliard d'euros le montant des dons des particuliers et des entreprises aux associations et fondations». Outre les associations caritatives, la recherche médicale est aussi préoccupée par cette piste avancée par Bercy. Dans un communiqué commun diffusé lundi 7 juillet, plusieurs fondations et associations, dont l'AFM Téléthon, l'institut Curie ou l'institut Gustave Roussy et la Fondation Arc pour la recherche sur le cancer jugent que toucher à la défiscalisation, «c'est menacer directement notre santé et celle de nos enfants». Les recommandations du rapport «seront extrêmement désincitatives pour les donateurs et réduiront très significativement les dons» envers leurs structures, plaident-elles. Et d'indiquer que certaines pistes pourraient réduire leurs ressources privées de «plus d'un quart». «Nous appelons le gouvernement à écarter ces pistes d'économies fiscales et budgétaires et à reconnaître l'importance cruciale du financement de la recherche biomédicale pour la santé publique», clament les structures, qui se disent prêtes à discuter avec le gouvernement. «Un document de travail» De son côté, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, cherche à rassurer ces organisations, sans pour autant écarter ces pistes : «Ce rapport (de l'IGF, NDLR) est une revue de dépenses comme il en existe beaucoup. Il ne vaut en aucun cas arbitrage du gouvernement, c'est un document de travail.» Pas de quoi atténuer l'inquiétude des principaux concernés. «La générosité et l'entraide doivent être encouragées par le gouvernement et non pas découragées fiscalement», abonde dans un communiqué la Fondation des femmes. «Ce serait d'autant plus dommageable que le rôle des acteurs de terrain est décisif. En limitant l'incitation fiscale, l'État se priverait de sa capacité de prendre en compte les plus fragiles de la société. À court terme, ces réformes apporteraient peut-être plus de ressources dans les caisses de l'État, mais au bout de compte plus de coût pour la collectivité», insiste Stéphane Dauge, directeur des ressources à la Fondation des Apprentis d'Auteuil, qui vient en aide à 40.000 jeunes et 9000 familles.


Le Figaro
07-07-2025
- Science
- Le Figaro
Budget 2026 : l'Institut Pasteur et les principaux organismes de recherche médicale dénoncent des économies «catastrophiques»
Les mesures fiscales, dans le cadre du budget 2026, auraient «un effet désincitatif majeur sur les dons» en leur faveur, avec des conséquences pour la santé des Français et la «compétitivité de la recherche française», alertent les signataires dans un communiqué inédit. Une prise de position rare, par la largeur de ses signataires et le caractère explicite de ses revendications. Les principaux organismes français de recherche médicale se sont insurgés lundi face à l'éventualité de mesures fiscales qui, dans le cadre du budget 2026, aboutiraient selon eux à réduire de manière «catastrophique» les dons en leur faveur. «Certaines propositions pourraient affecter plus d'un quart des ressources privées de nos organisations dans un contexte déjà préoccupant pour la recherche», affirment les signataires, parmi lesquels l'Institut Pasteur, l'Institut Curie, l'Institut Gustave-Roussy, se référant à de récentes propositions contenues selon ces organisations dans un rapport de l'Inspection générale des Finances (IGF). Ce communiqué commun inclut aussi des associations et des fondations comme l'AFM Téléthon, la Fondation pour la recherche médicale, ou encore la Fondation ARC pour la Recherche sur le Cancer. Publicité Les auteurs s'inquiètent de l'éventualité d'une mesure qui réduirait fortement la portée d'une niche fiscale actuellement destinée à favoriser les dons envers les associations et les fondations à but non lucratif. Cette mesure aurait été évoquée dans un rapport de l'IGF, cité début juillet dans Le Parisien mais que l'inspection n'a souhaité transmettre à l'AFP et qui n'a pas été rendu public. L'IGF, qui dépend du ministère de l'Économie et des Finances, aurait recommandé de plafonner plus nettement le niveau auquel les dons sont défiscalisés. Actuellement, ce plafond est fixé à 20% du revenu imposable de la personne. L'IGF souhaiterait plutôt imposer un maximum fixe de 2000 euros, dans un objectif d'équilibre budgétaire. Compétivité de la recherche française «Si elles étaient suivies par le gouvernement», ces recommandations auraient un effet désincitatif majeur sur les dons et la générosité du public. Les ressources d'une fondation comme l'Institut Pasteur, qui dépend pour un tiers de la générosité du public, s'en trouveraient gravement amputées», dénonce le communiqué. «De telles mesures limiteraient notre capacité à réaliser les découvertes qui nous protégeront demain contre les maladies. Elles affecteraient aussi durement la compétitivité de la recherche française et l'attractivité de nos institutions scientifiques dans le monde à un moment où la concurrence, exacerbée, impose au contraire d'accélérer». «Cette menace est d'autant plus préoccupante que les structures privées de recherche biomédicale dépendent aujourd'hui en grande partie de la générosité du public et des entreprises pour assurer leurs activités», poursuivent-ils. «Les ressources apportées par les dons jouent un rôle crucial en palliant le sous-investissement de l'État dans la recherche», concluent-ils. «Pour nos structures, la réduction fiscale liée au don est devenue, ces dernières années, un véritable levier de financement.» Les signataires ne comprennent pas l'Inserm, acteur majeur de la recherche médicale française, mais dont le modèle de financement ne repose pas sur les dons. Interrogé lundi par l'AFP, le ministère de la Recherche n'a pas souhaité fait de commentaire, ne confirmant pas que cette piste budgétaire était à l'étude. Ce rapport «ne vaut en aucun cas arbitrage du gouvernement» et n'est qu'«un document de travail», a déclaré la semaine dernière la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, à l'AFP. Le premier ministre François Bayrou, doit annoncer ses arbitrages budgétaires le 15 juillet.