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« Il me disait qu'il n'avait plus aucune raison de vivre » : le come-back incroyable de Kamil Majchrzak, ex-suspendu pour dopage, en 8es de finale à Wimbledon
« Il me disait qu'il n'avait plus aucune raison de vivre » : le come-back incroyable de Kamil Majchrzak, ex-suspendu pour dopage, en 8es de finale à Wimbledon

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time9 hours ago

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« Il me disait qu'il n'avait plus aucune raison de vivre » : le come-back incroyable de Kamil Majchrzak, ex-suspendu pour dopage, en 8es de finale à Wimbledon

Kamil Majchrzak, suspendu pour une infraction au dopage, avait disparu du classement en janvier 2024. Et le voilà en huitièmes de finale à Wimbledon. Une vraie épopée dans l'ombre. Passé de l'enfer au paradis vert, Kamil Majchrzak, 29 ans, doit encore se demander si c'est bien lui qui fera face au Russe Karen Khachanov (n° 17) en 8es de finale à Wimbledon, dix mois après avoir repris au Future de Monastir (Tunisie), avec 0 point ATP dans la besace. Une vraie success story - dans l'ombre - pour un Polonais de peu de mots, ex-75e mondial (février 2022) cloué sur place pendant treize mois de suspension, de novembre 2022 et toute l'année 2023, pour une infraction au dopage qu'il a toujours contestée avec une histoire de compléments nutritionnels contaminés, avant de repartir à l'assaut avec sa science du jeu et son revers automatique. « Ç'avait été très difficile à accepter, se souvient son coach d'alors Marcel Du Coudray, et encore plus dur quand on tentait d'expliquer notre cas avec l'ITIA (International Tennis Integrity Agency), qui nous avait répondu qu'elle "voulait punir Majchrzak encore plus dur pour faire un exemple". Kamil avait le moral au plus bas, il me disait qu'il n'avait plus aucune raison de vivre. Son activité principale était de se promener avec son chien, on se parlait au téléphone, il venait parfois avec sa femme chez moi à Gdansk au bord de la mer. Avant qu'on reprenne plus franchement l'entraînement aussitôt connue la date de reprise. » Janvier 2024, donc. « Il était inquiet pour son premier tournoi, poursuit Du Coudray. Il s'entraînait bien, on avait profité de cette longue période pour travailler son coup droit en profondeur, mais sa question récurrente, c'était de savoir s'il allait pouvoir le refaire en match. Mais à Monastir, il était en mission. Son état d'esprit ? Remporter tous les points du match, tous, et ne rien lâcher. Et il a gagné ce premier tournoi. » « J'ai rarement vu un joueur animé d'une telle rage de vaincre » Arzel Mevellec, organisateur de tournois en Afrique Le déclic rwandais Une première balise. Un autre cap très important est franchi en février, au Challenger de Kigali (Rwanda). « Mon engagement n'était pas simple à prendre, mais j'avais décidé de lui octroyer une wild-card, raconte Arzel Mevellec, le Français qui relance le tennis en Afrique avec l'organisation de tournois. Je suis un adepte de la deuxième chance, je savais que c'était un ancien 70e mondial. Et j'ai rarement vu un joueur animé d'une telle rage de vaincre. Quand il a gagné le tournoi, il a eu une réaction presque violente. Il était presque possédé, comme un guerrier. Il s'est tourné vers son coach en fusion, comme une vraie libération. Pour notre deuxième tournoi dans la foulée, sans wild-card, il avait dû d'abord passer par un premier tour en qualif contre un joueur rwandais d'un niveau à peine négatif en France... » Les charmes de l'opération remontada aux défis alternatifs. Très vite dans le top 400, le Polonais s'ouvrait le chemin d'une rédemption plus rapide qu'espéré. « Parce que j'avais vraiment peur de rester scotché au niveau Future, disait le joueur, vendredi, après sa victoire au 3e tour contre Rinderknech. Je ne savais pas à quoi m'attendre, tout le monde joue bien. Toute cette affaire avait été très dure pour moi, ça m'est tombé dessus quand j'étais en bonne position. Et je venais de me marier. Ma motivation a été de me dire que je n'avais pas dit mon dernier mot. J'ai eu probablement l'une des plus longues pré-saisons en tennis, et je savais que j'allais devoir jouer plus de matches que la normale. Il fallait que le physique soit prêt pour faire face aux échéances... » « Kamil est un joueur très intelligent stratégiquement » Christopher Kas, entraîneur de Kamil Majchrjak Il en disputera 79 en 2024, sportivement rassuré, mais de nouveau sous le choc en suivant les coulisses de l'affaire Sinner, très préoccupé par le "deux poids-deux mesures" d'une lutte antidopage visiblement plus coulante, selon lui, vis-à-vis des plus forts. Mais si ça l'affecte, ça ne le prive pas d'actionner tous les leviers du come-back. En août 2024, il pointe déjà en qualifs de l'US Open. Et son succès au Challenger de Madrid en avril dernier lui offre le retour dans le top 100 (109 aujourd'hui). « Après, Kamil a eu un petit contrecoup, sourit l'Allemand Christopher Kas, son nouvel entraîneur. Contre Berrettini en début de tournoi (victoire en cinq sets), il y avait zéro attente. Zéro. Mais vous savez comment c'est quand on joue "libre" avec rien à perdre. Après sa victoire, on a vu un joueur totalement différent à l'entraînement. Kamil est un joueur très intelligent stratégiquement. Il sait s'adapter aux situations de jeu. On l'a vu contre Rinderknech, notamment au retour, d'abord sur la ligne, puis en reculant un peu, et plus près à la fin pour mettre la pression. Et vous avez vu ce revers ? Je le connais depuis bientôt dix ans, depuis qu'il joue avec mon équipe de foot de Grosshesselohe (au sud de Munich). C'est une personne sur qui on peut compter. Et quand je l'ai vu si heureux avec sa femme Marta, qui tient une part importante dans le clan (elle est préparatrice physique), ça a été très émouvant pour moi aussi... » À lire aussi Plus un Bleu au stade des étincelles Un tournoi totalement « crazy » Sabalenka n'est plus la même Billets rares, longue attente : l'ambiance unique de "The Queue"

Tour de France : terrible ennui, suspense total, émotions fortes... Notre classement des éditions du 21e siècle en images
Tour de France : terrible ennui, suspense total, émotions fortes... Notre classement des éditions du 21e siècle en images

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timea day ago

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Tour de France : terrible ennui, suspense total, émotions fortes... Notre classement des éditions du 21e siècle en images

Tour de France de 1999 à 2005 : carton rouge Avant toute chose, il convient de mettre les choses au clair. Malgré des victoires d'étapes françaises par-ci par-là (Moncoutié, Virenque, Jalabert, Nazon…) et des luttes acharnées pour le maillot jaune (duel Armstrong-Ullrich en 2003), ce classement ne fera pas la part belle aux éditions du Tour de France disputées entre 1999 et 2005. Suspendu à vie en 2012 pour dopage organisé au début du siècle, l'Américain Lance Armstrong a autant dominé que vampirisé la Grande Boucle avec son équipe tyrannique de l'US Postal. Mieux vaut donc passer sous silence cette période noire du cyclisme mondial. Sur le même principe, les Tour 2006 et 2007 ne sont pas mentionnés dans notre classement. Ces deux éditions, qui garnissent le palmarès d'Oscar Pereiro et Alberto Contador, ont été entachées par des déclassements à la suite de contrôles positifs (Landis en 2006, Leipheimer et Mayo en 2007) et même par une exclusion durant la course de Michael Rasmussen, en 2007. Au matin de la 17e étape, le Danois, suspecté de prise de produits interdits et de mensonges sur sa préparation d'avant-course au Mexique, avait été limogé par son équipe Rabobank alors qu'il portait le maillot jaune. - JOEL SAGET / AFP

Allan Saint-Maximin a « tenté de nuire à la réputation du club », clame Fenerbahçe dans un communiqué
Allan Saint-Maximin a « tenté de nuire à la réputation du club », clame Fenerbahçe dans un communiqué

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time2 days ago

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Allan Saint-Maximin a « tenté de nuire à la réputation du club », clame Fenerbahçe dans un communiqué

Invité du podcast « Zack en roue libre » ce vendredi, Allan Saint-Maximin a raconté que des médecins avaient essayé de le doper durant sa saison à Fenerbahçe. Le club turc a répondu par le biais d'un communiqué sur X et menacé le Français de poursuites. Invité du podcast Zack en roue libre ce vendredi, Allan Saint-Maximin est revenu sur son expérience à Fenerbahçe cette saison. L'ancien Niçois s'est montré critique sur l'environnement autour de la formation stambouliote et est allé jusqu'à affirmer que des médecins avaient voulu le doper. L'extrait, repris en masse sur les réseaux sociaux, a fait beaucoup de bruit. Alors Saint-Maximin a essayé d'éteindre le feu naissant sur X : « Je vois que ça part dans tous les sens sur Twitter. Du coup, je vais préciser ce que j'ai dit : je parlais de ces gens autour du club qui sont prêts à tout. Dans mon cas, lorsque j'ai été malade, on m'a quasiment donné un traitement qui est considéré comme un produit dopant. Je ne sais pas dans quel but cette équipe de médecins a fait ça. » Mais dans la foulée, Fenerbahçe a également réagi sur X : « Nous avons suivi avec étonnement les récentes déclarations d'Allan Saint-Maximin, qui a joué pour notre club lors de la saison 2024-2025, sur une plateforme de médias sociaux. En déformant les faits concernant le traitement médical qu'il a reçu à la suite d'un problème de santé, le joueur a tenté d'induire le public en erreur et de nuire à la réputation de notre club. » « Nous informons par la présente le public que nous exercerons tous nos droits légaux contre ces déclarations trompeuses et toute tentative de nuire à la réputation de notre institution », a poursuivi le club.

Suspension pour dopage, sans classement en janvier 2024 : le Polonais Kamil Majchrzak affrontera Rinderknech au 3e tour à Wimbledon
Suspension pour dopage, sans classement en janvier 2024 : le Polonais Kamil Majchrzak affrontera Rinderknech au 3e tour à Wimbledon

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time3 days ago

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Suspension pour dopage, sans classement en janvier 2024 : le Polonais Kamil Majchrzak affrontera Rinderknech au 3e tour à Wimbledon

Le Polonais Kamil Majchrzak, futur adversaire d'Arthur Rinderknech au 3e tour de Wimbledon, avait été suspendu 13 mois pour infraction de dopage, avant de réussir une opération express de remontée au classement. En juin 2023, Kamil Majchrzak a été suspendu 13 mois après avoir commis une infraction de dopage. Le joueur de 29 ans, qui avait atteint son meilleur classement en février 2022 (75e) place, avait été testé positif à trois substances interdites avec des quantités minimes, à Sofia, au Japon et à Séoul, en septembre et octobre de l'année dernière, et par des autorités polonaises en novembre. Il avait finalement prouvé que ses échantillons positifs étaient dus à des boissons isotoniques contenant la substance contaminée sans étiquetage approprié. L'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (ITIA) avait reconnu que Majchrzak « n'avait pas sciemment ou intentionnellement » commis une infraction. Tout en déclarant que le Polonais reconnaissait que les joueurs de tennis étaient conscients des risques liés aux suppléments contaminés. En colère face au cas Sinner En voyant le cas de Jannik Sinner, et la procédure finissant par une suspension de trois mois, Majchrzak n'a pas pu cacher sa déception sur les réseaux sociaux. « Je n'entrerai pas dans les détails pour ma santé mentale, mais le fait de ne pas pouvoir me défendre devant un tribunal tout au long de mon affaire, alors que d'autres peuvent jouer normalement dans les mêmes circonstances que moi, ne m'apporte aucune paix. Je suis dévasté et accablé. » « Il n'y a aucun doute à ce sujet. L'ITIA fait pression sur les athlètes pour qu'ils acceptent ces sanctions, affirmera de son côté Marcel Du Coudray, le coach du Polonais au site Ubitennis. Leur ton vous pousse également à accepter la sanction qu'ils vous proposent. Nous n'avons pas vraiment discuté avec eux pour savoir si nous pouvions les battre ou non. Kamil a pu prouver son innocence et prouver sans l'ombre d'un doute qu'il s'agissait d'une contamination accidentelle. Il s'agissait de savoir si nous voulions accepter la durée qu'ils nous imposeraient. » Un retour express Sans aide d'aucune sorte, et sans wild-card, le Polonais est reparti sans classement en janvier 2024. D'abord en gagnant un Futures (troisième échelon du tennis professionnel mondial) d'entrée à Monastir (Tunisie), sans faiblir sur le circuit secondaire avec un titre, en Challenger cette fois-ci, à Kigali (Rwanda). En août, il pointait déjà au 167e rang mondial, en capacité de disputer les qualifications à l'US Open où il échouait au 3e tour. Cette année, il est sorti des qualifications à l'Open d'Australie avant d'atteindre les demies à Marrakech où il avait notamment battu Alexandre Muller et gagné le Challenger de Madrid. Avant ce 3e tour de Wimbledon (victoires face à Berettinin et Quinn), il n'avait plus gagné un match depuis le Masters 1000 de Madrid où il s'était qualifié pour le tour principal. Il affrontera donc Arthur Rinderknech vendredi sur les courts anglais. Le Français, encore interrompu par la nuit mercredi, est venu à bout du Chilien Cristian Garin en cinq sets (3-6, 6-3, 7-6 [3], 4-6, 6-3) après avoir battu Alexander Zverev au premier tour.

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