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« Nous ne laisserons pas cette décision être appliquée » : une pétition contre la destruction de contraceptifs par l'administration Trump lancée
« Nous ne laisserons pas cette décision être appliquée » : une pétition contre la destruction de contraceptifs par l'administration Trump lancée

Le Parisien

time2 days ago

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« Nous ne laisserons pas cette décision être appliquée » : une pétition contre la destruction de contraceptifs par l'administration Trump lancée

Un « gâchis économique et humain ». Des associations féministes et des syndicats ont lancé ce mercredi 30 juillet une pétition contre la destruction décidée par l'administration américaine de contraceptifs féminins et pour exhorter la France , où l'opération pourrait avoir lieu, à s'y opposer. Cette décision « s'en prend directement aux droits des femmes de choisir leur maternité », les « renvoie à des grossesses non désirées, à des avortements non sécurisés et leurs cortèges de complications », écrit le collectif « Avortement en Europe - les femmes décident » à l'origine de cette pétition signée quelques heures après son lancement sur la plate-forme Change par plus d'un millier de personnes. « Nous ne laisserons pas cette décision inique et sexiste être appliquée, gâchis aussi bien économique qu'humain », prévient le collectif qui regroupe notamment le Planning familial, la Fédération syndicale unitaire (FSU), Osez le féminisme ou encore la Ligue des droits de l'Homme. « Nous exigeons que les organisations humanitaires prêtes à redistribuer ces contraceptifs (…) puissent en disposer », dit-il. Le département d'État américain a confirmé mi-juillet qu'une « décision préliminaire » avait « été prise de détruire certains produits contraceptifs abortifs issus de contrats de l'USAID », l'agence américaine pour le développement international, passés sous la présidence de Joe Biden. Selon The Guardian, qui a révélé l'information, la décision de l'administration Trump, qui mène une politique anti-avortement, concerne des produits contraceptifs d'une valeur de 9,7 millions de dollars (8,3 millions d'euros) qui étaient destinés aux femmes vivant notamment en Afrique subsaharienne. Ces contraceptifs sont stockés dans un entrepôt à Geel, en Belgique, et doivent être incinérés « fin juillet » en France, selon deux sources citées par le quotidien britannique. La Belgique a indiqué en début de semaine avoir engagé « des démarches diplomatiques » auprès de l'ambassade des États-Unis à Bruxelles et être en train d'« explorer toutes les pistes possibles pour éviter la destruction de ces produits, y compris des solutions de relocalisation temporaire ». Mais la France « entretient actuellement l'opacité sur sa position, nulle déclaration officielle n'est faite », déplorent les signataires de la pétition, qui estiment que la France, devenue en mars 2024 le premier pays à inscrire explicitement l'avortement dans sa Constitution, « ne peut déroger à un engagement de diplomatie féministe alors qu'elle prétend servir de modèle à l'international ». Sollicité par l'AFP, l'Élysée n'a pas souhaité faire de commentaire. « Joker, je n'ai pas la réponse à votre question », a de son côté répondu mercredi la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas lors du compte rendu du Conseil des ministres. Une source diplomatique a indiqué de son côté que la France « prenait note » des annonces américaines et qu'elle « soutenait fermement la volonté des autorités belges de trouver une solution ».

« Une libération totale » : il y a 60 ans, les femmes obtenaient le droit d'ouvrir un compte bancaire sans l'aval de leur mari
« Une libération totale » : il y a 60 ans, les femmes obtenaient le droit d'ouvrir un compte bancaire sans l'aval de leur mari

Le Parisien

time13-07-2025

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« Une libération totale » : il y a 60 ans, les femmes obtenaient le droit d'ouvrir un compte bancaire sans l'aval de leur mari

« Pouvoir travailler, obtenir mon indépendance et ne pas rester à la cuisine sans avoir besoin de le demander à mon mari, vous imaginez ? » Josette, 89 ans, n'a pas oublié la date du 13 juillet 1965. Ce jour-là, l'Assemblée nationale vote la possibilité pour les femmes de s'affranchir de l'autorisation de leur mari pour ouvrir un compte en banque , choisir une profession et signer des chèques. « Une libération totale », sourit Josette. « Un tournant fondamental, complète Floriane Volt, directrice des affaires publiques et juridiques au sein de la Fondation des femmes. C'est important de mesurer le chemin parcouru jusqu'à aujourd'hui. »

«Nous sommes stupéfaits» : à Bordeaux, un centre d'accueil pour femmes victimes de violences conjugales vandalisé, une plainte déposée
«Nous sommes stupéfaits» : à Bordeaux, un centre d'accueil pour femmes victimes de violences conjugales vandalisé, une plainte déposée

Le Figaro

time09-07-2025

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«Nous sommes stupéfaits» : à Bordeaux, un centre d'accueil pour femmes victimes de violences conjugales vandalisé, une plainte déposée

Vendredi 4 juillet, au matin, la plaque du centre Gisèle Halimi a été retrouvée arrachée et cassée. Une plainte a été déposée. Au matin du vendredi 4 juillet dernier, une mauvaise surprise attendait l'équipe éducative du centre Gisèle Halimi, à Bordeaux. «La plaque du centre a été dégradée, arrachée et cassée dans la nuit. Elle a ensuite été déposée sur la poignée de la porte du centre», témoigne Naïma Charaï, directrice de l'Association pour l'accueil des femmes en difficulté (Apafed) et ex-conseillère régionale aux droits des femmes, à la lutte contre les discriminations et solidarité en Nouvelle-Aquitaine. La mission première de l'association est l'hébergement d'urgence et l'accueil des femmes et enfants victimes de violences conjugales. «On ne sait pas de quoi il s'agit. Est-ce que c'est un acte d'un ex-conjoint énervé parce que sa femme a été accueillie chez nous ? Est-ce que c'est quelqu'un qui a identifié notre mission et qui veut nous cibler ? Est-ce que c'est une tentative d'intimidation ? À ce stade, on en a aucune idée», indique la directrice. Une plainte a immédiatement été déposée par l'association, pour «destruction d'un bien sur une structure du service public et d'intérêt général». Publicité Deuxième acte malveillant en 15 jours Un acte de vandalisme qui intervient «deux semaines après qu'une affiche en soutien aux droits des femmes a été retrouvée déchirée près de l'établissement», précise Naïma Charaï. «Nous sommes stupéfaits. Ces actes renforcent notre engagement, on ne se laissera pas intimider et ça nous pousse à poursuivre notre action», a-t-elle conclu.

CPI : deux dirigeants talibans visés par des mandats d'arrêt pour «persécution» des femmes
CPI : deux dirigeants talibans visés par des mandats d'arrêt pour «persécution» des femmes

Le Figaro

time08-07-2025

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CPI : deux dirigeants talibans visés par des mandats d'arrêt pour «persécution» des femmes

Ces derniers ont «gravement privé» les filles et les femmes de leurs droits à l'éducation, à la vie privée et à la vie familiale, ainsi que de leurs libertés de mouvement, d'expression, de pensée, de conscience et de religion. La Cour pénale internationale a émis ce mardi des mandats d'arrêt à l'encontre de deux dirigeants talibans en Afghanistan pour persécution des femmes, un crime contre l'humanité. Les juges de la CPI ont précisé dans un communiqué qu'il existait selon eux de bonnes raisons de croire que le chef suprême taliban Haibatullah Akhundzada et le président de la Cour suprême Abdul Hakim Haqqani avaient «commis, en ordonnant, incitant ou sollicitant, le crime contre l'humanité de persécution (...) pour des motifs liés au genre, contre des filles, des femmes». «Si les talibans ont imposé certaines règles et interdictions à l'ensemble de la population, ils ont spécifiquement ciblé les filles et les femmes en raison de leur genre, les privant ainsi de leurs droits et libertés fondamentaux», a déclaré la CPI. Publicité Ce tribunal, qui siège à La Haye, a souligné que les crimes présumés avaient été commis entre le 15 août 2021, date de la prise de pouvoir par les talibans, jusqu'au 20 janvier 2025 au moins. Une version austère de la loi islamique Ces derniers ont «gravement privé» les filles et les femmes de leurs droits à l'éducation, à la vie privée et à la vie familiale, ainsi que de leurs libertés de mouvement, d'expression, de pensée, de conscience et de religion. «En outre, d'autres personnes ont été ciblées car certaines expressions de la sexualité et/ou de l'identité de genre étaient considérées comme incompatibles avec la politique des talibans en matière de genre», ont estimé les juges. Les talibans, qui ont renversé il y a quatre ans le gouvernement soutenu par les Occidentaux, ont imposé à la population afghane une version austère de la loi islamique. Les autorités ont interdit l'accès des filles à l'école secondaire et des femmes à l'université au cours des 18 mois qui ont suivi l'éviction du régime soutenu par les États-Unis, faisant de l'Afghanistan le seul pays à imposer de telles interdictions. Interdiction que leur voix soient «dissimulés» Les autorités ont imposé des restrictions aux femmes travaillant pour des organisations non gouvernementales et exerçant d'autres emplois et des milliers de femmes ont perdu leur travail dans le secteur public ou ont été payées pour rester chez elles. Les salons de beauté ont été fermés et les femmes n'ont pas le droit de se rendre dans les parcs, les gymnases et les bains, ni de parcourir de longues distances sans être accompagnées d'un homme. Une loi sur le «vice et la vertu», annoncée à l'été 2024, interdit aux femmes de chanter ou de réciter des poèmes en public et exige que leur voix et leur corps soient «dissimulés» en dehors de la maison. Publicité La CPI a été créée pour juger les crimes les plus graves au monde, tels que les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité. En théorie, toute personne faisant l'objet d'un mandat d'arrêt de ce tribunal ne peut se rendre dans un État membre de peur d'être détenue. Cependant, la CPI ne dispose pas de sa propre force de police et compte sur ses États membres pour exécuter ses mandats d'arrêt, avec des résultats mitigés.

Deux dirigeants talibans visés par des mandats d'arrêt pour « persécution » des femmes
Deux dirigeants talibans visés par des mandats d'arrêt pour « persécution » des femmes

La Presse

time08-07-2025

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Deux dirigeants talibans visés par des mandats d'arrêt pour « persécution » des femmes

(La Haye) La Cour pénale internationale a émis mardi des mandats d'arrêt à l'encontre de deux dirigeants talibans en Afghanistan pour persécution des femmes, un crime contre l'humanité. Agence France-Presse Les juges de la CPI ont précisé dans un communiqué qu'il existait des « motifs raisonnables » que le chef suprême taliban Haibatullah Akhundzada et le président de la Cour suprême Abdul Hakim Haqqani aient « commis, en ordonnant, incitant ou sollicitant, le crime contre l'humanité de persécution […] pour des motifs liés au genre, contre des filles, des femmes ». « Si les Taliban ont imposé certaines règles et interdictions à l'ensemble de la population, ils ont spécifiquement ciblé les filles et les femmes en raison de leur genre, les privant ainsi de leurs droits et libertés fondamentaux », a déclaré la CPI. Le tribunal, qui siège à La Haye, a indiqué que les crimes présumés avaient été commis entre le 15 août 2021, date de la prise de pouvoir des talibans, jusqu'au 20 janvier 2025 au moins. Les talibans ont « gravement privé » les filles et les femmes de leurs droits à l'éducation, à la vie privée et à la vie familiale, ainsi que de leurs libertés de mouvement, d'expression, de pensée, de conscience et de religion. « En outre, d'autres personnes ont été ciblées car certaines expressions de la sexualité et/ou de l'identité de genre étaient considérées comme incompatibles avec la politique des Taliban en matière de genre », ont estimé les juges. La CPI a été créée pour juger les crimes les plus graves au monde, tels que les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité. En théorie, toute personne faisant l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI ne peut se rendre dans un État membre de peur d'être détenue. Cependant, la Cour ne dispose pas de sa propre force de police et compte sur les États membres pour exécuter ses mandats d'arrêt, avec des résultats mitigés.

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