Dernières actualités avec #démence


Le Figaro
13 minutes ago
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Bruce Willis, atteint de démence, serait désormais muet et incapable de lire
L'acteur américain, qui souffre depuis 2023 de démence fronto-temporale et vit loin des regards dans sa maison en Californie, aurait aussi des difficultés à se déplacer. L'état de santé de Bruce Willis se dégrade. Selon The Express Tribune, qui s'appuie sur des documents de 2023 et 2024, l'acteur américain serait devenu muet et serait incapable de lire. La tête d'affiche de Piège de cristal (1988), âgée de 70 ans, souffrirait également de certains troubles moteurs liés à sa maladie de démence diagnostiquée en 2023 et qui l'a contraint de mettre un terme à sa carrière un an plus tôt. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Cette maladie est une forme de dégénérescence cérébrale, affectant les lobes frontaux et temporaux du cerveau, régions essentielles au contrôle du comportement, de la personnalité, du langage et de certaines fonctions cognitives. Les symptômes s'aggravent avec le temps et, à l'heure actuelle, aucun traitement curatif n'existe, ce qui veut dire qu'on ne guérit pas de cette maladie. À lire aussi Irritable, agressif, apathique... Que faire face aux troubles du comportement d'un malade atteint de démence ? Publicité Diagnostiqué d'aphasie en 2022 L'acteur américain , également l'une des stars de Pulp Fiction (1994) et du Cinquième élément (1997), vit depuis trois dans sa maison en Californie, loin des regards. Il avait d'abord été diagnostiqué d'aphasie en 2022, un trouble du langage causé par des lésions cérébrales suite à un AVC, une tumeur cérébrale, un traumatisme crânien ou même d'une infection au niveau du cerveau. Ses proches avaient donné des nouvelles rassurantes de l'Américain en avril dernier, assurant que son état de santé était considéré comme stable, malgré l'évolution de la maladie. Ils n'ont pour le moment donné aucune information supplémentaire concernant la dégradation des conditions physiques de l'acteur. De leurs côtés, les fans de Bruce Willis envoient tout leur soutien au malade et à sa famille, qui leur demande de la compréhension et de la compassion.


La Presse
5 days ago
- Politics
- La Presse
Son père fugue d'une unité fermée
Mélanie Dumas, la fille de Serge Dumas, un résidant qui a fugué de son unité fermée dans un CHSLD à Longueuil, en juin La Presse a révélé jeudi que la moitié des résidences pour aînés (RPA) nouvellement assujetties à un règlement leur imposant d'installer un système de sécurité n'en ont toujours pas. Qu'en est-il des CHSLD ? Même s'ils sont tous, en théorie, munis de tels systèmes, un résidant du Centre d'hébergement du Manoir-Trinité à Longueuil a réussi à les déjouer en juin dernier. À 5 h 11, le 21 juin dernier, Serge Dumas, un homme de 77 ans atteint de démence, a fugué du Manoir-Trinité, où il réside dans une unité prothétique, pour personnes atteintes de troubles cognitifs. Le centre d'hébergement, comme tous les CHSLD et les Maisons des aînés, est pourtant équipé de systèmes de sécurité. « Si on veut sortir de l'unité de mon père, ça prend un code pour ouvrir la porte. Ensuite, ça prend un code dans l'ascenseur, et pour sortir dehors, c'est quelqu'un qui doit ouvrir la porte », explique Mélanie Dumas, la fille du résidant. À Mme Dumas, la direction du CHSLD a affirmé que le résidant était passé par une sortie non surveillée et s'était retrouvé dans le stationnement de l'établissement, où il a fait une chute. À noter que le centre d'hébergement se situe en bordure du boulevard Jacques-Cartier, une artère passante. Une demi-heure plus tard, une employée arrivant sur son lieu de travail l'aurait trouvé étendu sur le sol du stationnement, indique Mme Dumas. Une personne du CHSLD aurait également dit à Mme Dumas qu'en raison du petit nombre d'employés la nuit, les portes restent déverrouillées et ouvertes. « Je n'étais pas au courant de ça, on m'en a informée, a affirmé Mme Dumas en entrevue. J'avais la perception que la porte était barrée en tout temps parce que c'est des patients à risque d'errance. » Son père a toujours porté son bracelet de sécurité, a précisé à La Presse le CISSS Montérégie-Est, responsable de l'établissement. C'est en raison d'une défectuosité mécanique de la porte que l'alarme ne s'est pas déclenchée. Le mécanisme a été réparé dans les 24 heures suivant l'incident, a-t-on indiqué à La Presse. Le bracelet en question active une alarme si la personne franchit une porte ou l'ascenseur alors qu'elle n'y est pas autorisée. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Le Manoir-Trinité, à Longueuil Ce n'est que quatre heures après l'évènement que Mme Dumas a reçu l'appel téléphonique d'une infirmière pour l'en informer. « Personne n'avait accès aux caméras et ne pouvait me confirmer de quelle manière mon père s'était retrouvé dehors et surtout combien de temps. La réponse était : 'Ça va aller à lundi' », déplore Mme Dumas. Le 23 juin, elle a reçu un appel de Kossounou Kouadio Kra, chef d'unité au Manoir-Trinité. Celui-ci lui a exposé la chronologie des évènements avec les heures enregistrées aux caméras de surveillance et les mesures mises en place par la direction. Perte de confiance En 2023, le père de Mme Dumas résidait dans une RPA sur la Rive-Sud de Montréal. À la suite de plusieurs sorties non supervisées, il a été déplacé en CHSLD pour obtenir un niveau de soins plus grand. Après l'évènement de juin, Mme Dumas n'est pas sûre que son père est plus en sécurité en centre d'hébergement. « Toute la gestion de cette situation-là m'a fait complètement perdre confiance en ce système », dit-elle. Selon elle, les protocoles sont appliqués avec peu d'empathie et d'écoute. La situation vécue par M. Dumas est un cas isolé, selon le CISSS Montérégie-Est et le syndicat. Il n'y avait pas de manque de personnel cette nuit-là, même si l'effectif de nuit était réduit. Au Québec, « 85 % des personnes hébergées en CHSLD ont un trouble neurocognitif majeur, ce qui rend ces personnes à risque d'égarement », a indiqué le ministère de la Santé et des Services sociaux par courriel lundi. Précision Une version précédente de ce texte faisant état d'un autre récit concernant les circonstances de la fugue de M. Dumas. Elle nous avait été explicitée par le président du Syndicat des travailleurs du CISSS Montérégie-Est, Luc Michaudville. Or, les faits relatés par le syndicat faisaient état d'une situation concernant un autre résidant, survenu au cours de la même période. Cet autre incident n'était pas un cas d'errance, a confirmé le CISSS vendredi. Nos excuses.


La Presse
7 days ago
- Science
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Une femme atteinte d'Alzheimer trouvée morte dans un terrain boisé
Une femme de 69 ans atteinte de la maladie d'Alzheimer a été trouvée morte, mi-juin, dans un terrain boisé de Terrebonne. Son identité a été confirmée mercredi matin par les autorités. Aux yeux du Conseil pour la protection des malades (CPM), la situation est injustifiable. Mercredi matin, le Service de police de Terrebonne/Sainte-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion était en mesure de confirmer « que le corps retrouvé le 17 juin dernier est celui de Mme Sylvie St-Denis, disparue le 5 juin ». Sylvie St-Denis, souffrant d'Alzheimer, de diabète et de démence, était logée au Pavillon des Mille-Îles, une résidence pour personnes âgées située sur la rue Saint-Louis à Terrebonne. Son corps, le 17 juin, avait été trouvé dans un secteur boisé près de la rue Léveillé, à proximité de la résidence. Elle avait été vue la dernière fois le 5 juin vers 21 h 30 quittant, en marchant, le Pavillon des Mille-Îles. « Elle a été capable de sortir par la porte du jardin, pour une raison qu'on ne connaît pas. On a pu constater en dedans de 15 minutes sa disparition », explique Walid Assaly, propriétaire du Pavillon des Mille-Îles, au téléphone avec La Presse. « À l'intérieur de 45 minutes, la police était alertée et avait mis en place un système de recherche. Malheureusement, elle n'a pas été trouvée [le jour même] », ajoute-t-il. PHOTO TIRÉE DU SITE BONJOUR RÉSIDENCES Le Pavillon des Mille-Îles est situé sur la rue Saint-Louis à Terrebonne. Le Pavillon des Mille-Îles dispose de deux ailes protégées pour les personnes en pertes cognitives, selon son site web. La résidence, qui héberge les personnes âgées autonomes et en perte d'autonomie dans 61 unités, comprend un système d'appel d'urgence dans chaque appartement et un système de portes codées, peut-on y lire. Faille de sécurité évidente « La première chose qui me jette par terre, c'est que la personne a été vue en train de quitter. Si elle a été vu par quelqu'un qui œuvre dans cette résidence, qu'est-ce qui est arrivé ? », s'indigne Paul Brunet, président du Conseil pour la protection des malades (CPM). « De toute évidence, cette résidence n'est pas munie d'un système de sécurité pour les personnes atteintes d'Alzheimer. On accueille donc des gens dans des lieux qui ne sont pas adaptés, dénonce-t-il. Surtout, et on ne sait pas si c'est le cas, si jamais elle n'a pas d'unité prothétique. » Une unité prothétique permet à des personnes d'errer dans une zone délémitée « sans qu'elles puissent se sauver », donc en sécurité. On ne peut pas « entrer ou sortir comme on veut » de ces unités, généralement en raison d'un dispositif à code. « Comment se fait-il que le curateur public ait accepté que cette personne soit hébergée dans une résidence non équipée ? », reproche M. Brunet. Le président du CPM regrette également que les alertes SILVER aient seulement été un projet pilote. Il s'est terminé le 21 juin 2024, selon Québec en Alerte, site du ministère de la Sécurité publique. À la manière d'une alerte AMBER, les alertes SILVER devaient être déclenchées pour retrouver plus rapidement les personnes atteintes d'un trouble neurocognitif majeur, comme la maladie d'Alzheimer, portées disparues. Dans un cas comme celui-ci, « on aurait dû avoir une alerte SILVER », argumente Paul Brunet.


Le Parisien
10-07-2025
- Politics
- Le Parisien
« Une profonde inhumanité » : un condamné à mort de l'Utah sera fusillé le 5 septembre malgré sa démence
Est-il conscient de ce qui l'attend ? Ralph Leroy Menzies, un homme de 67 ans condamné à mort pour l'enlèvement et le meurtre d'une mère de famille en 1986, sera exécuté par peloton d'exécution en septembre prochain dans l'Utah. C'est en tout cas ce qu'a décidé mercredi un juge de cet État américain, en fixant la date de sa mise à mort au 5 septembre prochain, comme le rapporte AP News . Seulement voilà, l'homme, qui a opté pour être fusillé il y a maintenant plusieurs décennies, est aujourd'hui atteint de démence . Si le juge Matthew Bates estime que le condamné comprend « de manière cohérente et rationnelle » ce qui l'attend malgré un récent déclin cognitif, ses avocats font appel de cette décision et soutiennent que l'état de leur client s'aggrave. Ces derniers ont donc demandé au tribunal une réévaluation de son état de santé, ce qui n'a pas empêché le juge Matthew Bates de fixer la date de son exécution au mois de septembre prochain. Les avocats de Ralph Leroy Menzies affirment que la démence de leur client est devenue si grave qu'il se déplace en fauteuil roulant, a besoin d'oxygène et ne comprend plus son dossier. « Nous gardons espoir que les tribunaux ou la commission des grâces reconnaîtront la profonde inhumanité de l'exécution d'un homme souffrant d'un déclin cognitif important et d'importantes pertes de mémoire », a déclaré son avocate Lindsey Layer. « Ôter la vie d'une personne atteinte d'une maladie incurable qui ne représente plus de menace pour personne et dont l'esprit et l'identité ont été envahis par la démence ne sert ni la justice, ni la décence humaine », a-t-elle ajouté. L'homme qui se trouve dans le couloir de la mort depuis maintenant 37 ans deviendrait le sixième prisonnier américain à être fusillé depuis 1977.