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Violences en Syrie : pourquoi Israël vient en aide à la communauté druze
Violences en Syrie : pourquoi Israël vient en aide à la communauté druze

Le Parisien

time7 days ago

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Violences en Syrie : pourquoi Israël vient en aide à la communauté druze

La menace n'est pas voilée. Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a averti ce mercredi la Syrie que son pays allait lui porter des « coups douloureux » après les violences qui ont éclaté dans la région à majorité druze de Soueida . « Les signaux lancés à Damas sont terminés, maintenant viennent les coups douloureux », a déclaré le ministre, en promettant que l'armée israélienne « opérerait avec force » à Soueida, dans le sud de la Syrie, « pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes jusqu'à leur retrait complet ». Le bilan des violences dans le sud de la Syrie s'élève à plus de 300 morts depuis dimanche, selon une ONG alors qu'un cessez-le-feu a été annoncé ce mercredi, un premier proclamé mardi étant resté sans effet. « Comme nous l'avons clairement indiqué et averti, Israël n'abandonnera pas les druzes en Syrie et imposera la politique de démilitarisation » dans le sud du pays annoncée après la chute de Bachar al-Assad, en décembre, avait déclaré plus tôt le ministre, cité par ses services. L'armée israélienne « augmentera l'intensité de ses réponses contre le régime si le message n'est pas compris », a-t-il ajouté. L'armée israélienne a bombardé lundi et mardi les forces gouvernementales syriennes aux abords et dans Soueïda, tandis qu'elles entraient dans cette ville à majorité druze du sud de la Syrie. Lundi, Israël avait annoncé avoir frappé dans cette région plusieurs chars des forces gouvernementales et ajouté qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie. « La présence de ces [chars] dans le sud de la Syrie pourrait constituer une menace pour l'État d'Israël », a déclaré l'armée israélienne dans un message sur Telegram . De son côté, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a affirmé que son pays ne permettra pas « que du mal soit fait aux Druzes en Syrie. Israël ne restera pas les bras croisés », a-t-il déclaré sur le réseau social X . La protection des Druzes par Israël s'explique notamment par la forte présence de la minorité sur son sol ainsi que sur le plateau du Golan, un territoire syrien occupé par l'État hébreu depuis la guerre des Six jours en 1967. Selon les dernières données disponibles, sur les 152 000 Druzes présents au Liban et en Israël, 24 000 habitent dans la partie du Golan. Tel Aviv vient en aide aux Druzes, ainsi que d'autres minorités dans la région, suivant une logique intéressée. « Israël soutient les Druzes en Syrie avec la volonté de diviser son voisin, de l'affaiblir. Cette solidarité entre minoritaires n'est pas sans rappeler le soutien apporté aux Kurdes », expliquait au journal Le Figaro , Michel Duclos, ancien ambassadeur de France en Syrie. L'histoire entre cette communauté et l'État hébreu revêt cependant un caractère singulier. Dans le même article, Frédérique Schillo, historienne spécialiste d'Israël, expliquait qu'« ils sont l'une des rares minorités non-juives à être autorisées à servir dans l'armée et la police israéliennes ». Un « pacte de sang » unit la communauté à Tsahal. « 5000 Druzes sont tombés au combat depuis l'indépendance israélienne en 1948, dont 14 depuis le 7 Octobre », affirmait-t-il. À la chute de Bachar al-Assad, l'armée israélienne a étendu ses positions sur le Golan, s'emparant d'une zone tampon mise en place par l'ONU . Pour venir en aide aux druzes, Benyamin Netanyahou a par la suite envoyé des colis humanitaires et a autorisé à deux reprises des délégations de dignitaires religieux à se rendre en Israël pour un pèlerinage, malgré l'état de guerre entre les deux pays. Suite aux affrontements fin avril et l'intervention israélienne, Michael Horowitz, analyste indépendant, affirmait à l'AFP qu'Israël, « en se plaçant en protecteur de la communauté druze, espère à la fois se trouver des alliés locaux, particulièrement dans le Sud syrien, mais aussi peser dans la balance à un moment où le futur de la Syrie reste incertain ». Plusieurs manifestations druzes ont eu lieu, ce mardi, dans le nord d'Israël suite aux affrontements en Syrie. Les manifestants réclament que le gouvernement israélien intervienne davantage pour venir en aide à cette communauté, rapport Times of Israël .

Netanyahu menace d'avoir recours aux armes si aucun cessez-le-feu permanent n'est trouvé à Gaza
Netanyahu menace d'avoir recours aux armes si aucun cessez-le-feu permanent n'est trouvé à Gaza

Le HuffPost France

time10-07-2025

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Netanyahu menace d'avoir recours aux armes si aucun cessez-le-feu permanent n'est trouvé à Gaza

INTERNATIONAL - Une liste d'exigences et des menaces. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit prêt à négocier un cessez-le-feu permanent à Gaza au cours d'une trêve de 60 jours à condition que le territoire palestinien soit démilitarisé, dans une vidéo diffusée ce jeudi 10 juillet, en pleines négociations indirectes avec le Hamas. Dans le même temps, il a affirmé qu'Israël reprendra la guerre s'il n'y a pas d'accord. « Au début de ce cessez-le-feu (de 60 jours), nous entamerons des négociations sur la fin définitive de la guerre », a déclaré Benjamin Netanyahu depuis Washington, énumérant plusieurs conditions : « le Hamas doit déposer les armes, Gaza doit être démilitarisée, le Hamas ne doit plus avoir de capacités militaires ni de gouvernance ». « Si cela peut être obtenu par la négociation, tant mieux. Sinon, nous l'obtiendrons par d'autres moyens, par la force de notre armée héroïque », a-t-il menacé. La libération des otages « d'un seul coup » ne dépend pas d'Israël, selon Netanyahu Ces déclarations interviennent au cinquième jour de négociations indirectes à Doha entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas en vue d'un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages toujours retenus à Gaza. L'accord de trêve en discussion porte précisément sur une trêve de 60 jours associée à la libération de dix otages vivants et au retour en Israël des dépouilles de neuf autres, selon Washington. De son côté, le Hamas a maintes fois dit exiger le retrait israélien de Gaza, des « garanties » sur le caractère permanent d'un cessez-le-feu et une reprise en main de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues. Alors que les proches des otages demandent à ce qu'ils soient tous libérés d'un seul coup, Benjamin Netanyahu a affirmé que cela ne dépendait pas d'Israël. « Nous traitons avec une organisation terroriste brutale et nous voulons libérer tout le monde en une seule fois. Mais ce n'est pas toujours entre nos mains », a-t-il dit dans sa vidéo. Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, à l'origine de la guerre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. La veille, le Hamas a affirmé avoir accepté de libérer dix otages, même s'il a accusé Israël « d'intransigeance » aux négociations de Doha. Donald Trump pousse, lui, pour une trêve au plus vite. Et son chef de la diplomatie Marco Rubio a dit avoir « bon espoir » qu'un accord pourrait être conclu, tout en critiquant « le refus du Hamas de désarmer ».

La démilitarisation de l'Ukraine est une «ligne rouge absolue» pour les Européens, affirme Sébastien Lecornu
La démilitarisation de l'Ukraine est une «ligne rouge absolue» pour les Européens, affirme Sébastien Lecornu

Le Figaro

time09-07-2025

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La démilitarisation de l'Ukraine est une «ligne rouge absolue» pour les Européens, affirme Sébastien Lecornu

Alors que la Russie exige la démilitarisation de l'Ukraine, cette condition constitue une «ligne rouge absolue» pour les Européens, indique le ministre des Armées Sébastien Lecornu. À la veille d'une réunion de la «coalition des volontaires» sur la guerre entre l'Ukraine et la Russie, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a déclaré pour l'hebdomadaire Valeurs Actuelles que «notre ligne rouge absolue, c'est la démilitarisation de l'Ukraine». «Il faut être cohérent. On ne peut pas refuser que l'Ukraine rentre dans l'Otan et en même temps accepter qu'elle n'ait plus d'armée. Les Ukrainiens doivent pouvoir assurer leur propre sécurité. C'est une donnée clé car, dans le cas inverse, je ne donne pas cher de la sécurité des pays voisins», plaide Sébastien Lecornu. À lire aussi «Sébastien Lecornu passe plus de temps avec le président qu'avec le premier ministre», les indiscrétions du Figaro Magazine Publicité Une nouvelle «coalition des volontaires» organisée jeudi Coordonnée par la France et le Royaume-Uni, la «coalition des volontaires» doit à nouveau se réunir jeudi, rassemblant des chefs de gouvernement réunis à Rome à l'occasion d'une conférence consacrée à la reconstruction de l'Ukraine. Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron, en visite au Royaume-Uni, y participeront depuis une base militaire britannique. Cette coalition élabore des garanties de sécurité pour l'Ukraine et notamment un projet de «force de réassurance» destinée à garantir un hypothétique cessez-le-feu et empêcher toute nouvelle attaque de la Russie. Pour Sébastien Lecornu, «la coalition des volontaires a le mérite d'offrir un cadre pour réfléchir au jour d'après». Le Kremlin a jugé la semaine passée qu'il n'était «pas possible» à ce stade d'«atteindre» ses objectifs en Ukraine par la voie diplomatique, poursuivant ainsi son offensive à grande échelle, après un appel téléphonique sans résultats entre Vladimir Poutine et Donald Trump.

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