logo
Netanyahu menace d'avoir recours aux armes si aucun cessez-le-feu permanent n'est trouvé à Gaza

Netanyahu menace d'avoir recours aux armes si aucun cessez-le-feu permanent n'est trouvé à Gaza

INTERNATIONAL - Une liste d'exigences et des menaces. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit prêt à négocier un cessez-le-feu permanent à Gaza au cours d'une trêve de 60 jours à condition que le territoire palestinien soit démilitarisé, dans une vidéo diffusée ce jeudi 10 juillet, en pleines négociations indirectes avec le Hamas. Dans le même temps, il a affirmé qu'Israël reprendra la guerre s'il n'y a pas d'accord.
« Au début de ce cessez-le-feu (de 60 jours), nous entamerons des négociations sur la fin définitive de la guerre », a déclaré Benjamin Netanyahu depuis Washington, énumérant plusieurs conditions : « le Hamas doit déposer les armes, Gaza doit être démilitarisée, le Hamas ne doit plus avoir de capacités militaires ni de gouvernance ».
« Si cela peut être obtenu par la négociation, tant mieux. Sinon, nous l'obtiendrons par d'autres moyens, par la force de notre armée héroïque », a-t-il menacé.
La libération des otages « d'un seul coup » ne dépend pas d'Israël, selon Netanyahu
Ces déclarations interviennent au cinquième jour de négociations indirectes à Doha entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas en vue d'un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages toujours retenus à Gaza. L'accord de trêve en discussion porte précisément sur une trêve de 60 jours associée à la libération de dix otages vivants et au retour en Israël des dépouilles de neuf autres, selon Washington.
De son côté, le Hamas a maintes fois dit exiger le retrait israélien de Gaza, des « garanties » sur le caractère permanent d'un cessez-le-feu et une reprise en main de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues.
Alors que les proches des otages demandent à ce qu'ils soient tous libérés d'un seul coup, Benjamin Netanyahu a affirmé que cela ne dépendait pas d'Israël. « Nous traitons avec une organisation terroriste brutale et nous voulons libérer tout le monde en une seule fois. Mais ce n'est pas toujours entre nos mains », a-t-il dit dans sa vidéo.
Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, à l'origine de la guerre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. La veille, le Hamas a affirmé avoir accepté de libérer dix otages, même s'il a accusé Israël « d'intransigeance » aux négociations de Doha.
Donald Trump pousse, lui, pour une trêve au plus vite. Et son chef de la diplomatie Marco Rubio a dit avoir « bon espoir » qu'un accord pourrait être conclu, tout en critiquant « le refus du Hamas de désarmer ».
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Gaza: la Défense civile fait état d'au moins 22 personnes tuées dans des raids israéliens
Gaza: la Défense civile fait état d'au moins 22 personnes tuées dans des raids israéliens

Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

Gaza: la Défense civile fait état d'au moins 22 personnes tuées dans des raids israéliens

La Défense civile dans la bande de Gaza a fait état d'au moins 22 personnes tuées lundi dans de nouveaux bombardements israéliens sur le territoire palestinien ravagé et affamé par 21 mois de guerre. Selon le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal, 10 Palestiniens ont été tués dans trois raids sur différents quartiers de la ville de Gaza (nord) et 12 ont péri dans d'autres bombardements sur la zone de Khan Younès (sud). Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat ces informations, mais elle a indiqué dans un communiqué que les forces israéliennes avaient détruit «des bâtiments et des infrastructures terroristes» utilisés par le Hamas et le Jihad islamique palestinien dans les quartiers de Choujaiya et de Zeitoun, dans la ville de Gaza. Publicité Désastre humanitaire Ces nouveaux bombardements surviennent alors que les négociations indirectes entre Israël et le mouvement islamiste Hamas sur un cessez-le-feu et une libération des otages détenus dans la bande de Gaza sont dans une impasse. Les deux camps s'accusent mutuellement d'enrayer ces pourparlers lancés le 6 juillet à Doha par l'intermédiaire du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, pour mettre fin à la guerre dévastatrice déclenchée par l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. La branche armée du Jihad islamique (les Brigades al-Qods) qui a combattu aux côtés du Hamas à Gaza, a diffusé lundi des images montrant selon elle ses combattants tirant des missiles sur un centre de commandement et de contrôle de l'armée israélienne près de Choujaiya. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. La grande majorité des plus de deux millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois depuis le début de la guerre, qui a provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien.

Des ministres israéliens et palestiniens attendus à Bruxelles, mais pas de rencontre
Des ministres israéliens et palestiniens attendus à Bruxelles, mais pas de rencontre

Le Figaro

time5 hours ago

  • Le Figaro

Des ministres israéliens et palestiniens attendus à Bruxelles, mais pas de rencontre

La réunion est prévue entre l'Union européenne et ses voisins du Sud, le gouvernement palestinien démentant une rencontre entre les deux responsables contrairement à ce que «certains médias et réseaux sociaux» ont laissé entendre. Les ministres israélien et palestinien chargés des Affaires étrangères sont attendus lundi à Bruxelles pour une réunion entre l'Union européenne et ses voisins du Sud, le gouvernement palestinien démentant une rencontre entre les deux responsables. Cette réunion, qui vise à renforcer la coopération entre l'UE et ses voisins du Sud, du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, se tient sur fond de guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des expatriés a confirmé dans un communiqué la présence à la réunion de la ministre déléguée aux Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Varsen Aghabekian Shahin, mais a démenti une rencontre avec son homologue israélien Gideon Saar, critiquant «certains médias et réseaux sociaux» qui avaient publié des informations en ce sens. Publicité Rencontre avec Kaja Kallas Selon lui, la ministre fera un discours centré «sur les souffrances du peuple palestinien dans le cadre de la guerre d'extermination et de déplacement en cours dans la bande de Gaza, sur la politique de famine systématique pratiquée par l'État occupant et sur le blocus financier imposé au gouvernement palestinien». Mme Shahin abordera également la situation en Cisjordanie occupée, où Israël mène depuis des mois une opération militaire dans le Nord, qui a entraîné le déplacement de dizaines de milliers de Palestiniens. La réunion de Bruxelles vise à «lancer une nouvelle charte pour la coopération régionale en Méditerranée (...) dans les domaines de l'environnement, de l'économie et des affaires, au service de la sécurité, de la paix et du développement durable dans la région», ajoute encore le ministère palestinien des Affaires étrangères. Le texte précise que la ministre palestinienne doit rencontrer la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas et plusieurs ministres européens des Affaires étrangères. Le ministère israélien des Affaires étrangères a de son côté indiqué que Gideon Saar s'entretiendrait avec Kaja Kallas, et avec la commissaire européenne pour la Méditerranée Dubravka Suica.

Proche-Orient : Donald Trump dit espérer que la question de Gaza soit « réglée » la semaine prochaine
Proche-Orient : Donald Trump dit espérer que la question de Gaza soit « réglée » la semaine prochaine

Le Parisien

time10 hours ago

  • Le Parisien

Proche-Orient : Donald Trump dit espérer que la question de Gaza soit « réglée » la semaine prochaine

Alors que les tractations entre Israël et le Hamas palestinien pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza patinent, le président américain Donald Trump a dit dimanche espérer que la question soit « réglée » la semaine prochaine. « Sur Gaza, nous discutons et nous espérons que ce sera réglé la semaine prochaine », a-t-il déclaré, réitérant ses déclarations optimistes du 4 juillet., malgré le blocage des discussions. Les deux camps s'accusent mutuellement d'enrayer les négociations lancées le 6 juillet à Doha par l'intermédiaire du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, pour mettre fin à 21 mois de guerre. Une source palestinienne avait affirmé samedi que les négociations en vue d'une trêve rencontraient « des obstacles » et que le Hamas rejetait « totalement » un plan d'Israël prévoyant le maintien de ses forces « sur plus de 40 % de la superficie de Gaza ». Selon cette source, l'objectif d'Israël est « d'entasser des centaines de milliers de déplacés » dans le sud de Gaza, « en préparation d'un déplacement forcé de la population vers l'Égypte ou d'autres pays ». Une deuxième source palestinienne a néanmoins fait état de « progrès » sur les questions liées à l'entrée de l'aide humanitaire et l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens. « Israël a démontré sa volonté de faire preuve de flexibilité dans les négociations », a rétorqué un responsable israélien, en accusant le Hamas de chercher « à saboter les négociations ». Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a réaffirmé ces derniers jours les objectifs d'Israël : libérer les otages, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007. Dimanche, des proches d'otages ont à nouveau manifesté à proximité du bureau de Benyamin Netanyahou à Jérusalem, pour réclamer leur retour, et ont projeté sur des immeubles voisins des portraits géants des captifs. « La majorité absolue des gens (…) veut ramener tous les otages et mettre fin à la guerre », a affirmé à l'AFP Yotam Cohen, dont le frère Nimrod fait partie des otages. Israël continue parallèlement de frapper le territoire palestinien. La Défense civile a annoncé dimanche que des frappes israéliennes avaient tué 43 Palestiniens dans la bande de Gaza. Parmi eux, onze dont des femmes et des enfants ont péri dans des frappes sur un marché à Gaza-ville, dans le nord du territoire, et trois autres dans le camp de déplacés d'Al-Mawassi, dans le sud, a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. À Nousseirat, dans le centre de Gaza, 20 personnes ont été tuées , dont dix y compris des enfants près d'un point de distribution d'eau potable, a ajouté Mahmoud Bassal. L'armée israélienne a déclaré avoir visé un membre du Djihad islamique , un groupe armé allié du Hamas, mais a reconnu que « la munition était tombée à des dizaines de mètres de sa cible » en raison d'une « erreur technique ». « L'incident est en cours d'examen », a ajouté l'armée. Elle a affirmé que son aviation avait, en 24 heures, « frappé plus de 150 cibles terroristes à Gaza ».

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store