
Netanyahu menace d'avoir recours aux armes si aucun cessez-le-feu permanent n'est trouvé à Gaza
« Au début de ce cessez-le-feu (de 60 jours), nous entamerons des négociations sur la fin définitive de la guerre », a déclaré Benjamin Netanyahu depuis Washington, énumérant plusieurs conditions : « le Hamas doit déposer les armes, Gaza doit être démilitarisée, le Hamas ne doit plus avoir de capacités militaires ni de gouvernance ».
« Si cela peut être obtenu par la négociation, tant mieux. Sinon, nous l'obtiendrons par d'autres moyens, par la force de notre armée héroïque », a-t-il menacé.
La libération des otages « d'un seul coup » ne dépend pas d'Israël, selon Netanyahu
Ces déclarations interviennent au cinquième jour de négociations indirectes à Doha entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas en vue d'un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages toujours retenus à Gaza. L'accord de trêve en discussion porte précisément sur une trêve de 60 jours associée à la libération de dix otages vivants et au retour en Israël des dépouilles de neuf autres, selon Washington.
De son côté, le Hamas a maintes fois dit exiger le retrait israélien de Gaza, des « garanties » sur le caractère permanent d'un cessez-le-feu et une reprise en main de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues.
Alors que les proches des otages demandent à ce qu'ils soient tous libérés d'un seul coup, Benjamin Netanyahu a affirmé que cela ne dépendait pas d'Israël. « Nous traitons avec une organisation terroriste brutale et nous voulons libérer tout le monde en une seule fois. Mais ce n'est pas toujours entre nos mains », a-t-il dit dans sa vidéo.
Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, à l'origine de la guerre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. La veille, le Hamas a affirmé avoir accepté de libérer dix otages, même s'il a accusé Israël « d'intransigeance » aux négociations de Doha.
Donald Trump pousse, lui, pour une trêve au plus vite. Et son chef de la diplomatie Marco Rubio a dit avoir « bon espoir » qu'un accord pourrait être conclu, tout en critiquant « le refus du Hamas de désarmer ».
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