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L'Équipe
4 days ago
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Comment Luis Enrique a vécu cette Coupe du monde des clubs avec le PSG
Plus serein mais toujours aussi compétitif : l'entraîneur parisien traverse l'épreuve avec son état d'esprit habituel. Même lors de ces cinq semaines outre-Atlantique, ses méthodes n'ont guère changé. De la Californie au New Jersey, la scène s'est répétée à l'issue de chaque entraînement, encouragée par les températures tropicales. Torse et pieds nus, muscles luisants, casquette vissée sur la tête, Luis Enrique fait des va-et-vient le long des pelouses sur lesquelles ses joueurs terminent leurs exercices par une session de frappes au but. Pour un peu, l'entraîneur du PSG donnerait l'impression d'être un vacancier venu faire sa marche digestive sous le soleil américain. Le même cérémonial se déroule pourtant tout au long de la saison au Campus de Poissy. Le technicien espagnol est un adepte du earthing-grounding, une pratique visant à se reconnecter à la terre, comme il l'avait détaillé dans son documentaire : « Ça fait plus d'un an que je fais ça. J'avais des allergies chaque printemps, ça m'empêchait de faire du vélo. Depuis que je m'y suis mis, ç'a disparu. J'adore la connexion avec la nature. » Luis Enrique est tout sauf en vacances aux États-Unis. « Vous croyez qu'il leur a dit quoi aux joueurs depuis le début du tournoi ?, glisse un membre du club. Même s'il a évoqué la saison longue, la fatigue, les conditions de jeu spéciales, son objectif est clairement de remporter le titre ici. » Pour ce faire, la méthodologie en vigueur à Poissy a été transposée de l'autre côté de l'Atlantique, avec ses petits rituels, ses marottes. L'idée est de reproduire des conditions de travail similaires pour engendrer les mêmes effets. Cela va de la location d'une plateforme élévatrice pour analyser les entraînements à l'installation d'un écran géant en bord de terrain, en passant par les menus préparés à table. « Notre objectif principal était d'écrire l'histoire. Maintenant, il va falloir commencer le prochain chapitre, remporter d'autres trophées » Luis Enrique Pour autant, le coach s'est adapté à la perspective particulière de vivre pendant près de cinq semaines en vase clos, loin de l'Europe. Les matinées sont consacrées au travail, les après-midi laissés libres pour se changer les idées. L'Asturien de 55 ans a ressenti chez ses ouailles une certaine impatience de profiter des vacances, après une saison aussi riche et dense. Physiquement et mentalement. Il a d'ailleurs insisté en interne pour que tous les joueurs prennent bien leurs trois semaines de congé à l'issue du tournoi. Mais il a misé sur cet équilibre entre exigence et décontraction pour leur demander encore un effort. Il leur fait confiance pour ne pas se laisser aller à des abus lors des séquences extrasportives. Et, à l'entraînement, c'est même lui qui, parfois, calme le jeu. Comme avec Ousmane Dembélé, dont il a retardé le retour à la compétition malgré l'impatience du postulant au Ballon d'Or. En revanche, plus on se rapproche du match, plus il retrouve ses réflexes compétitifs et se montre tendu, exigeant. Le reste du temps, il apparaît plus relax, comme apaisé. En remportant la Ligue des champions, il a rempli la mission majeure pour laquelle il a signé au PSG en 2023. « Malgré tous les discours du style "Ce n'est plus l'objectif no 1, on va se donner le temps de la gagner", le connaissant, je suis absolument persuadé que, dès son premier jour à Paris, il s'est fixé le défi de leur apporter l'étoile », souffle un bon connaisseur du personnage. Quoi qu'il arrive, il a déjà « marqué l'histoire », comme il dit, et assuré sa place à jamais dans le grand livre du club et même du foot français. Ces semaines dans une ambiance familiale ont permis aussi de resserrer les liens au sein du groupe, dans la veine des quelques jours ensemble en janvier à Doha, au moment du Trophée des champions. Mais Luis Enrique n'entend pas s'arrêter là. « C'était notre premier objectif quand nous sommes arrivés à Paris la saison dernière, avouait-il vendredi au sujet de la C1. Ce n'était pas facile. Notre objectif principal était d'écrire l'histoire. Maintenant, il va falloir commencer le prochain chapitre, remporter d'autres trophées. » Et continuer de donner une identité marquée à son équipe, un élément qui lui est cher. Il s'exprime de plus en plus en français dans les conférences de presse Comme les joueurs, il a profité de quelques moments de relâche. Le temps d'aller faire un tour à la plage, en Californie, ou de partager un restaurant avec ses adjoints ou le conseiller sportif Luis Campos. Il ne partage pas forcément les mêmes centres d'intérêt que son staff, très jeune, et le plus proche reste le psychologue, Joaquin Valdes (48 ans). Entre un peu de lecture et des exercices physiques, son quotidien a en fait surtout ressemblé à ses journées à Poissy. Si beaucoup de joueurs ont vu des membres de leur entourage faire le déplacement, lui n'a vu sa femme arriver aux États-Unis qu'il y a quelques jours. Il a regardé des matches, beaucoup étudié les adversaires à la vidéo et à la data : une des spécificités de cette compétition était de découvrir des équipes rarement affrontées. Fait quelques briefs avec le président Nasser al-Khelaïfi et Campos. Seule (demi-) nouveauté : il s'est mis, dès sa première prise de parole aux USA, à faire ses conférences de presse en français, du moins pour les questions posées dans la langue de Molière. Un petit signe supplémentaire qui témoigne de son intention, malgré la consécration européenne, de s'inscrire sur la durée avec le PSG, où il a prolongé jusqu'en juin 2027. À lire aussi Nkunku, un été à ne pas rater «Johan Cruyff aurait adoré» : Rexach adoube le PSG Makelele fait son show Geyoro, le facteur X qui change les ambitions des Bleues


La Presse
5 days ago
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Après la pause, le retour au bercail
Les Roses de Montréal affronteront les Tides de Halifax, samedi, au stade Boréale. L'entraînement des Roses tirait à sa fin, jeudi midi, sur le terrain du stade Boréale. Au centre de celui-ci, l'entraîneur-chef Robert Rositoiu travaillait avec trois de ses joueuses sur une séquence précise de premières touches de balle. « Confiance, sérénité ! », a-t-il lancé vers Lara Schenk, Mathilde Lachance et Allie Hess, sous le chaud soleil de l'été québécois. Au loin, un autre groupe, plus nombreux celui-ci, pratiquait sa finition devant le but. Séparées en deux équipes – que serait un entraînement de soccer sans une petite compétition amicale ? –, les joueuses des Roses s'envoyaient des centres et des passes, et devaient jouer de créativité pour déjouer les gardiennes, de la surface. Certaines se sont démarquées avec de belles réussites, provoquant cris et réactions de la part de leurs coéquipières. Du lot, une joueuse à l'essai pour qui la finition est sa spécialité, dont nous parlerons dans quelques instants. Ces séances de peaufinage, les Roses ont eu le temps d'en faire un peu plus qu'à l'habitude dans les dernières semaines. En pause internationale depuis le 22 juin, et avant de retrouver son public ce samedi au stade Boréale, le contexte était propice aux ajustements du genre. « Ce sont de bons moments pour travailler spécifiquement, techniquement, a expliqué Rositoiu devant La Presse, par la suite. […] Ce sont des outils que même si les filles les connaissent déjà, il faut les entretenir. » Cette pause a aussi permis au personnel des Roses de prendre un pas de recul, et d'analyser les bons et les moins bons coups des 10 premiers matchs de la saison. « On a beaucoup de choses à travailler, honnêtement, dit-il. […] Par exemple, offensivement, on commence à être plus à l'aise dans la compréhension des différentes animations pour créer du doute chez l'adversaire. Maintenant, il faut qu'on soit capable de compléter des passes pour s'installer dans la moitié haute du terrain, et garder le ballon un peu plus longtemps. » PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE L'entraîneur-chef des Roses de Montréal, Robert Rositoiu « On a un vrai challenge devant nous » C'est ce qu'il « espère voir » face aux Tides de Halifax, dès 17 h ce samedi. « On est sur la bonne voie, mais il faut le prouver en match, et ça va être difficile. » Les Roses avaient enfin joué un « match référence » lors de leur dernière confrontation à domicile, le 7 juin dernier. La victoire de 2-0 contre le Rise de Vancouver avait été suivie d'un match nul de 0-0 contre cette même équipe, dans l'Ouest canadien. Les Tides, de leur côté, viennent de changer d'entraîneur après un début de saison difficile. Stephen Hart, ancien sélectionneur de l'équipe masculine du Canada, s'est amené en renfort à titre intérimaire pour remplacer Lewis Page, qui a changé de fonction au sein du club. Malgré tout, Halifax vient de gagner deux de ses trois derniers matchs. Ce sont ses deux seules victoires cette saison. Les Roses n'étaient pas parvenues à s'imposer face aux Néo-Écossaises le 10 mai dernier, à Laval, concédant un match nul de 0-0. On a un vrai challenge devant nous. C'est une équipe qui monte en puissance. On le ressent, même s'il y a eu un changement d'entraîneur. Nous, on n'a pas encore prouvé qu'on est capables de les battre. Robert Rositoiu, entraîneur-chef des Roses de Montréal La cocapitaine Mégane Sauvé espère de son côté que les ajustements des dernières semaines porteront leurs fruits. « On avait notre façon d'attaquer, nous a-t-elle expliqué. Les gens savaient un peu les qualités de chacune de nos joueuses. C'est de tweaker ça pour créer des surprises, être imprévisibles. » Esther Brossard à l'essai À notre arrivée au stade Boréale pour l'entraînement, jeudi, de nouveaux visages faisaient partie du groupe de joueuses. Notamment Esther Brossard, l'ancienne artilleuse de l'Académie du CF Montréal, aujourd'hui engagée en NCAA avec Lehigh University. Vous en aviez également entendu parler dans nos pages lorsqu'on vous avait raconté l'épopée de l'équipe féminine de futsal canadienne jusqu'au titre de la CONCACAF, cet hiver. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Esther Brossard en 2024 C'est elle, donc, qui a réussi de jolies frappes lors de l'exercice de finition dont on parlait plus tôt. Deux gardiennes ont aussi pris part aux séances cette semaine : la Française Alexandrine Noël et la Montréalaise Alyssa Zalac. Comme l'explique Robert Rositoiu, il y a parfois des joueuses en essai qui visent à obtenir une place dans l'effectif, comme c'est le cas en pré-saison. Ici, il s'agit plus d'un « essai de découverte », dit-il, pour « permettre à des joueuses de haut potentiel canadiennes, mais surtout québécoises » de voir l'environnement, les infrastructures, et comment l'équipe travaille. Esther, c'est une joueuse à haut potentiel qui a décidé de faire le chemin de l'université. Elle est encore là pour deux ans. Mais après, elle ambitionne de faire une carrière. Et nous, on voulait connecter avec elle. Et ça s'est super bien passé. l'entraîneur des Roses, Robert Rositoiu Les Roses ont un corps offensif très intéressant pour l'instant, de toute façon. Tanya Boychuk, entre autres, revient d'une première sélection enrichissante avec l'équipe nationale ukrainienne. « C'est dans le top 5 de mes plus belles expériences à vie », confiait-elle à son entraîneur, tout près du représentant de votre quotidien, lorsque nous marchions vers le centre d'entraînement, après la séance. Trois fois buteuse avec les Roses, Boychuk n'a pas joué dans le match amical contre la Pologne, mais là n'était pas l'objectif de cette convocation. Elle a surtout pu rencontrer ses compatriotes ukrainiennes, qu'elle a qualifiées de « tellement gentilles », et s'entraîner avec le groupe. « Je vais m'en souvenir pour longtemps. »


Le Figaro
5 days ago
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«Un corps de femme bionique» : Serena Williams présente ses abdos impressionnants
La championne de tennis a publié des photos d'elle sur Instagram, ce jeudi 11 juillet, en direct de sa salle de sport. L'occasion d'exhiber sa musculature. «Elle est de retour !» C'est un exemple de commentaire que l'on retrouve sous les images publiées sur le compte Instagram de Serena Williams, le 11 juillet. La championne de tennis pose en brassière et legging, le corps encore ruisselant de sueur après sa séance de sport. Impossible de ne pas voir ses abdos saillants. «Je m'entraîne et je travaille mes angles (de pose ndlr)», écrit-elle en légende. «Le travail acharné a porté ses fruits !» En réaction à ces photos, les fans de Serena Williams exultent. Beaucoup la félicitent, comme cet abonné : «Tu as réussi ! Tu as récupéré ton corps de femme bionique. Félicitations ! Le travail acharné a porté ses fruits !» D'autres font référence à «la jupe Prada», affirmant qu'elle serait désormais «trop grande». Pour rappel, il y a un an, l'ancienne tenniswoman et mère de deux enfants avait partagé sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle elle tentait de rentrer dans une jupe en denim achetée pendant sa grossesse. Son premier essai s'était soldé par un échec et la quadragénaire avait donc donné rendez-vous à ses millions d'abonnés quelques mois plus tard pour un nouvel essayage. Publicité Une figure du body positive Si Serena Williams semble aujourd'hui se réjouir de son nouveau corps tout en muscles, elle a également été un porte-drapeau important du mouvement body positive. Peu avant l'échec de l'essayage de la jupe Prada, elle avait partagé des images de son ventre post-partum pendant une séance de radiofréquence, une technique visant à gommer les vergetures mais aussi la graisse localisée. Pour rappel, à 43 ans, Serena Williams est maman d'Olympia (7 ans) et Adira River bientôt âgée de deux ans. Deux petites filles nées de son mariage avec Alexis Ohanian, le cofondateur de Reddit.


Le Figaro
5 days ago
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- Le Figaro
Euro féminin : Mbock et Lakrar font leur retour à l'entraînement collectif des Bleues
Les défenseuses titulaires de l'équipe de France ont participé ce vendredi à une majeure partie de la séance collective, à 48 heures du match face aux Pays-Bas. Bonnes nouvelles. Les défenseuses titulaires de l'équipe de France, Griedge Mbock, blessée au mollet droit, et Maëlle Lakrar, touchée à la cuisse gauche, ont participé vendredi à une majeure partie de l'entraînement collectif des Bleues, à deux jours du troisième match de poule contre les Pays-Bas. La capitaine, Griedge Mbock, blessée au mollet droit (sans déchirure) depuis plus de deux semaines et forfait lors des deux premiers matches des Bleues à l'Euro a fait son retour à la séance collective pour la première fois en Suisse et depuis sa blessure le mardi 24 juin lors d'un entrainement à Clairefontaine. Avec l'ensemble du groupe dont Maëlle Lakrar, qui est touchée à la cuisse depuis le succès face à l'Angleterre (2-1) et qui a un bandage, elle a couru le footing, fait un exercice de passes puis un atelier de conservation de balles. Publicité Clara Mateo avec le kiné en fin de séance Les deux défenseuses, qui ont discuté avec le staff médical en fin de séance, étaient en appuis lors de ces exercices n'allant pas aux contacts ni en appuyant totalement les passes, a constaté l'AFP lors d'un entraînement ouvert à la presse et aux familles des joueuses. Comme d'autres coéquipières, elles n'ont pas participé au dernier exercice de centres et de frappes devant le but. À deux jours de la rencontre face au Pays-Bas contre qui un nul suffit pour une qualification en quart de finale, les deux défenseuses centrales titulaires restent très incertaines, et devraient être remplacées par Alice Sombath et Thiniba Samoura comme contre le pays de Galles. En cas de qualification, le quart de finale pourrait avoir lieu soit le 17 soit le 19 juillet. Par ailleurs, l'attaquante Clara Mateo - meilleure joueuse lors de la rencontre contre le pays de Galles - a fait plusieurs courses, accompagnée d'une kiné en fin de séance.