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La France conserve toutes ses ambitions dans la Ligue des nations 2025 avant le quart de finale contre la Slovénie
La France conserve toutes ses ambitions dans la Ligue des nations 2025 avant le quart de finale contre la Slovénie

L'Équipe

time2 days ago

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La France conserve toutes ses ambitions dans la Ligue des nations 2025 avant le quart de finale contre la Slovénie

Depuis dix ans, les Bleus ont fait de la Ligue des nations leur terrain de jeu favori. Ils tentent cette semaine de conserver leur titre avant de viser le Championnat du monde en septembre. Au programme à Ningbo (Chine) la Slovénie ce jeudi (9 heures, en direct sur la chaîne L'Équipe) en quarts de finale. C'est un mini Mondial annuel qui a fait d'elle une maxi-tête. L'éternité sportive dans laquelle s'est inscrite l'équipe de France double championne olympique (2021, 2024) s'est façonnée chaque été, au bout du monde le plus souvent, au fil de la Ligue des nations, dont elle a fait son terrain de jeu favori. Au prix de dizaines de matches, de milliers de kilomètres et d'heures de vol, de gros sacrifices personnels aussi, dans l'ombre médiatique et populaire. Ce jeudi matin, à Ningbo, au bord de la mer de Chine orientale, un an après une deuxième semaine olympique en lévitation, les Bleus remettent une couronne en jeu. Le 30 juin 2024, ils avaient poinçonné, en Pologne, une quatrième Ligue des nations (ou Ligue mondiale, après 2015, 2017, 2022), ce qui fait d'eux les experts de cette épreuve richement dotée à l'échelle du volley (1 million de dollars à la Fédération vainqueure) réunissant l'élite internationale (18 nations cette année). Alors que pointe en fin d'été le Mondial de Manille aux Philippines (12-28 septembre), compléter un triplé face à des adversaires (Brésil, Italie, Pologne) privés de leur ration habituelle depuis un an, ajouterait encore à leur magie. Car celle-ci s'est d'abord exprimée sur un terrain moins prestigieux qu'un Mondial ou un Euro. « En 2015, c'était le premier titre important du volley français et ça a été un tremplin. On a vu qu'on était capable de faire de gros résultats. Ça a amené de l'intérêt pour notre équipe et davantage de motivation : on a vu qu'on était capables », appuie le pointu Jean Patry, forfait de dernière minute pour la Chine (virus). « Même les années où on n'a pas gagné, on a fait une médaille, de bronze ou d'argent », rappelle Nicolas Le Goff (35 ans). Avec le Brésil et la Pologne, la France est aussi la seule sélection à s'être qualifiée pour la phase finale tous les ans depuis 2015. « On fonctionne bien quand on a notre petit grain de folie. Et parfois, sur certaines compétitions à enjeu, on a été plus crispés que détendus. Pas tout le temps, car on a gagné les JO et un Championnat d'Europe (2015). Sur les autres compétitions, peut-être que l'enjeu, à un moment donné, nous a un peu freinés dans notre folie », admet-il. Le volley spectaculaire, imprévisible, des partenaires de Ngapeth, absent en Chine, s'est d'abord exprimé et a gagné en dynamitant les gros bras chez eux dans des combats couperets. Le Brésil scalpé en quarts de finale en 2015 à Rio puis en finale à Curitiba en 2017 cette fois devant 23 000 supporters, sous la direction de Laurent Tillie ; l'Italie à Bologne en 2022 en demi-finales et la Pologne à Lodz en 2024 en demi-finales avec Andrea Giani aux commandes. Mais avec les mêmes têtes brûlées sur le terrain. « C'est quand on joue relâché qu'on joue le mieux », soutient Le Goff. « On a réussi à transmettre aux joueurs qui arrivent qu'il était possible de gagner cette compétition » Benjamin Toniutti, capitaine des Bleus L'insouciance et le talent des cadres ont bâti et transmis des liens affectifs et sportifs qui traversent les filets comme les frontières, dans le plaisir et l'amusement. Au point de déchirer les protocoles. En 2022, à Bologne, avant la finale face aux États-Unis (3-2), les Bleus étaient entrés sur le terrain façon joueurs de NFL, casques sur la tête, épaules rembourrées et avaient mimé pendant quelques secondes un échauffement de foot US. « C'est une compétition qui permet ça aussi : un peu de show. On ne le fait pas à chaque fois, car il faut que ce soit spontané. Mais à tout moment, y a un truc qui peut nous venir », sourit le central de Montpellier. Entretenir l'image fun qui a emballé Paris l'été dernier n'est pas la priorité de la semaine chinoise. S'ils sont tous, hormis Kévin Tillie et Earvin Ngapeth, revenus progressivement cet été dans le groupe d'Andrea Giani, c'est aussi parce qu'ils ont encore un trésor à dénicher, cette médaille au Mondial qui leur échappe depuis dix ans. Et le meilleur moyen de préparer le rendez-vous philippin, le dernier pour quelques-uns probablement, est de partager de grands matches, à commencer par la Slovénie ce jeudi matin, avec la nouvelle génération (Théo Faure, Mathis Henno, Moussé Gueye, François Huetz) qui a contribué à assurer la qualification à la phase finale. « On a réussi à transmettre aux joueurs qui arrivent qu'il était possible de gagner cette compétition », lance Benjamin Toniutti, le capitaine, dispensé des deux premières semaines du tour préliminaire en juin, comme Grebennikov et Le Goff. Mais bien de retour pour la phase finale. « On ne les considère pas non plus comme des matches amicaux, mais on bosse pour la deuxième partie de l'été, pose Le Goff. Le staff sait que ça va nous servir pour plus tard. » Et qu'une fois lancée, la boule bleue n'a pas son pareil pour renverser les quilles.

Euro féminin : la capitaine des Bleues, Griedge Mbock, enfin rétablie avant les quarts de finale
Euro féminin : la capitaine des Bleues, Griedge Mbock, enfin rétablie avant les quarts de finale

Le Figaro

time19-07-2025

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Euro féminin : la capitaine des Bleues, Griedge Mbock, enfin rétablie avant les quarts de finale

Touchée à un mollet avant le début de l'Euro, Griedge Mbock n'a toujours pas rejoué avec l'équipe de France. Mais elle a affirmé lundi, après la fin de la phase de groupes, ne plus ressentir de douleur. La capitaine de l'équipe de France de football Griedge Mbock a affirmé lundi se sentir «bien» et ne plus ressentir de douleur au mollet droit, alors qu'elle n'a toujours pas joué lors de l'Euro 2025. «J'avais eu une gêne au mollet lors d'un entraînement à Clairefontaine (le 24 juin). J'avais repris l'entraînement et malheureusement, j'avais ressenti une petite gêne. On a préféré me laisser le temps de revenir et de ne plus rien ressentir», a-t-elle déclaré lundi devant la presse. Mbock, 30 ans, a repris l'entraînement collectif vendredi mais n'est pas entrée en jeu dimanche contre les Pays-Bas (5-2) «par précaution», a-t-elle précisé. «Malgré tout, j'ai pu rester auprès du groupe, l'accompagner, échanger avec (les joueuses), jouer mon rôle de capitaine, être présente pour elles et essayer de faire le maximum pour leur transmettre mon énergie», a-t-elle développé, alors qu'elle est capitaine pour la première fois dans une grande compétition après la non-convocation de Wendie Renard. Publicité La défenseuse centrale a écarté que sa blessure puisse être «liée à quelque chose qui vient de la tête. Je me sentais bien, sereine, j'ai la confiance du coach et de mes coéquipières», a-t-elle assuré. Elle devrait être disponible samedi pour le quart de finale contre l'Allemagne, tout comme Maëlle Lakrar, préservée contre le pays de Galles et les Pays-Bas.

L'après-match vu par Selma Bacha, latérale des Bleues et de l'OL : « S'il y a nul, c'est comme si j'avais perdu »
L'après-match vu par Selma Bacha, latérale des Bleues et de l'OL : « S'il y a nul, c'est comme si j'avais perdu »

L'Équipe

time18-07-2025

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L'après-match vu par Selma Bacha, latérale des Bleues et de l'OL : « S'il y a nul, c'est comme si j'avais perdu »

La latérale gauche de l'équipe de France et de l'OL, Selma Bacha, raconte ses après-matches, notamment son besoin de « remercier » les supporters et le difficile contrôle de ses émotions en fonction du résultat. « Quelle est la chose que vous faites après le coup de sifflet final qui vous paraît essentielle ?Pour moi, il est important d'aller saluer les supporters. Ils font l'effort de venir nous voir. Qu'on ait perdu, qu'on ait fait un match nul ou qu'on ait gagné, pour moi, il est essentiel d'aller les remercier. Cela s'appelle du respect. Ça me tient à coeur de faire le tour. Si je peux donner un maillot ou faire quelques photos, je le fais. Comment se passe le retour dans le vestiaire ?Ça dépend ! Si on a gagné, moi, avec mon grain de folie, je suis contente, je crie. Je n'ai qu'une envie, c'est de fêter la victoire avec mon équipe. S'il y a match nul, je suis une compétitrice, c'est comme si j'avais perdu. Je vais à ma place et je suis énervée. Je boude, comme quand il y a une défaite. Il y a des défaites dans ma carrière qui m'ont fait très mal. Je peux pleurer. Dans ces cas-là, je prends vite ma douche, je rentre chez moi ou à l'hôtel. Mais personne ne me parle. Je reste dans ma bulle quand j'ai perdu. Qu'est-ce que la défaite provoque comme émotion ?J'ai de la haine en moi. Maintenant, je suis plus mature, j'ai plus d'expérience. Je sais me contrôler. Mais si je m'écoutais, je pourrais crier. Connaissant mon tempérament, je peux dire des choses que je ne vais pas penser. J'ai trouvé un bon truc, c'est que personne ne m'adresse la parole. Je reste focus sur moi-même. « Les JO, ça a mis les deux semaines de vacances, presque trois semaines » Combien de temps mettez-vous à redescendre ?Ça dépend. La Coupe du monde 2023 (élimination en quarts de finale par l'Australie aux tirs au but, 0-0 a.p., 6-7 aux t.a.b.), ça a mis une semaine. Les JO (élimination en quarts par le Brésil, 0-1), ça a mis les deux semaines de vacances, presque trois semaines. Les Jeux, j'y ai tellement cru que ça m'a fait trop mal. J'ai été tellement déçue. Quels étaient vos sentiments après cette défaite ?Il y a des matches où tu te dis, c'est injuste, on ne mérite pas. Il y a des matches où, il faut dire la vérité, on est passé à côté. Quand c'est le cas, je suis frustrée, car on n'a pas le droit. Quand il y a des matches à enjeu, tu n'as pas le droit de passer à côté. Comme la Ligue des nations (en 2024, contre l'Allemagne puis l'Espagne). Je n'ai pas de mal à le dire, quand je suis nulle, je suis nulle. Cela a été le cas sur ce stage-là, et on n'a pas existé face à l'Espagne. Vous souvenez-vous de la première fois où vous êtes montée sur un podium chercher une médaille ?C'était ma première finale de Ligue des champions, avec l'OL, à l'âge de 17 ans (en 2018, 4-1, a.p., contre Wolfsburg). Je me revois avec mon petit chignon et mes grosses joues, c'était juste incroyable. Quelle fierté ! Moi, j'ai pleuré alors que de base quand je gagne, je ne pleure jamais. J'ai pleuré, car c'était un truc de fou. Je ne pensais pas qu'on allait gagner étant donné qu'on perdait 1-0 (à la 93e minute). Je me souviens de la haie d'honneur des adversaires, tu passes, tu es si contente. Tu serres la main, on te remet la médaille et tu attends la capitaine qui ramène la Coupe. Tu fais la fête pendant un ou deux jours (rires). Êtes-vous de celles qui lancent les chants après la victoire dans le vestiaire ?Non. Pour cela, il y a Melvine (Malard) en équipe de France. À l'OL, il y avait Ellie (Carpenter, partie à Chelsea depuis), elle le fait en français ! Elle est forte. Les petites jeunes aussi le font quand elles viennent. La dernière fois, c'était Liana Joseph quand on avait joué contre le Paris-Saint-Germain. Je suis juste là pour crier et danser. Même à l'entraînement, quand on gagne, il faut nous voir ! Des fois, on a tendance à oublier, mais ce sont des moments importants qui unissent le groupe. Avez-vous déjà disputé une coéquipière après un match ?Quand j'étais plus petite, je rentrais dans le vestiaire, je criais après tout le monde, comme sur le terrain. Je disais : ''toi, t'es nulle !''. Avec l'expérience, la maturité, cela ne m'arrive plus. Si une coéquipière fait une erreur et qu'on a perdu à cause de cela, je serai frustrée, évidemment. Mais après le match, aller la voir et lui reprocher ? Cela va encore plus la mettre mal. Cela ne sert à rien d'en rajouter, car elle-même, elle sait. « Si demain, je suis Championne d'Europe, du monde ou olympique, je crois que je pleure » Votre plus belle célébration d'après-match ?Quand on avait fait le triplé (2019), on était parti à Saint-Tropez (Var). On l'avait fêté avec le président (Aulas), les filles. On fêtait la fin d'une belle année. Le fait d'être là, cela signifiait qu'on avait tout gagné. On se déplaçait partout avec nos coupes ! On profitait. C'était un gros budget pour le président, mais on le méritait. Je l'ai fait deux fois, c'était magnifique (en 2020). Cela me manque. J'espère que là, on va faire une belle célébration avec l'équipe de France. Pas Saint-Tropez, mais les Champs-Élysées. J'aimerais trop. C'est un rêve, une motivation... Il faut qu'on arrête de parler, de promettre des choses. On est compétitrice, on veut gagner des trophées. Vraiment. Mais après, on déçoit tout le monde. J'ai décidé de ne plus parler et on verra. Vous avez déjà imaginé la célébration si vous gagnez l'Euro ?Descendre les Champs-Élysées ! Mais même rentrer au Stade de France avec la musique, ce serait le feu. Quand je vois les garçons comme ça... Le bus, on est sur le toit. Je m'imagine tous les jours une victoire en finale avec la France. C'est vraiment quelque chose à laquelle je suis attachée. C'est important pour moi de faire vibrer les gens qui nous suivent et nous soutiennent. Si demain, je suis Championne d'Europe, du monde ou olympique, je crois que je pleure. Ce sont tellement de sacrifices. On a toutes les qualités pour cela. Maintenant, c'est à nous ! Il faut arrêter de parler et il faut agir. » À lire aussi Quel manager Bonadei est-il devenu ? Bonadei : «Montrer qu'elles ne sont pas des divas» Pourquoi Mbeumo vaut 81 M€ Comment les joueurs vivent-ils les incertitudes de l'été ?

« On se demandait comment on allait survivre à ça » : la mi-temps vue par la vice-capitaine des Bleues, Sandie Toletti
« On se demandait comment on allait survivre à ça » : la mi-temps vue par la vice-capitaine des Bleues, Sandie Toletti

L'Équipe

time13-07-2025

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« On se demandait comment on allait survivre à ça » : la mi-temps vue par la vice-capitaine des Bleues, Sandie Toletti

Vice-capitaine de l'équipe de France et milieu du Real Madrid, Sandie Toletti évoque la mi-temps. Quinze minutes « qui passent très vite », notamment lorsque le contexte est défavorable. « Quinze minutes de pause, c'est trop ou trop peu ?Cela passe très vite. J'entends surtout le bruit des crampons, dans le tunnel, quand on rentre au vestiaire. Le contexte du match est important, si on est menées ou pas, comme les émotions ou le ressenti de chacune. Cela peut être très bruyant ou très calme, tout le monde se regarde ou tout le monde a les yeux au sol quand ça ne va pas. L'ambiance est vraiment changeante d'un match à l'autre. J'analyse ce qu'il se passe. « J'aime bien regarder les autres, observer, ressentir la dynamique » Sandie Toletti Quelles sont vos habitudes ?Je rentre dans le vestiaire, je prends une bouteille d'eau, une compote. Je m'assois, je bois, j'enlève mes protège-tibias. J'aime bien regarder les autres, observer, ressentir la dynamique. Je me calme et j'essaie de calmer les autres, faire retomber une euphorie naissante ou au contraire remonter le moral. J'apporte de l'équilibre, comme sur le terrain (rires). Votre attitude change-t-elle avec le brassard de capitaine ?Non, pas vraiment. Je laisse le coach parler, donner ses points à corriger. Après, j'essaie de parler avec les autres milieux pour régler les soucis qu'on a pu avoir si on avait une joueuse dans notre dos, par exemple, ou un problème de connexion avec les attaquantes concernant le pressing. On n'a pas beaucoup de temps pour trouver des solutions. Avez-vous déjà vécu une analyse marquante d'un coach à la pause ?Récemment, je repense à deux choses, coup sur coup : quand on menait 1-0 à Barcelone en Liga (3-1, le 23 mars) et 1-0 contre Arsenal en Ligue des champions (2-0, le 18 mars, quarts de finale aller), alors que nous n'étions pas du tout favorites. On était toutes très excitées, super contentes. Alberto Toril (l'entraîneur du Real Madrid la saison dernière) a calmé les choses, nous a dit de rester concentrées. Il restait quarante-cinq minutes, il nous a dit de ne pas sortir du match. Il appuyait son propos avec des pions aimantés sur le tableau blanc. Il a parfaitement géré la tactique mais aussi l'émotionnel en seulement dix minutes. « Quand tu entres à la pause, c'est pour changer quelque chose à la rencontre. Il y a une pression différente » Et une mi-temps ratée ?En décembre, dans le froid, on rentre en menant 1-0 contre Chelsea. Au retour des vestiaires, on prend deux buts coup sur coup, 51e et 56e. Cela nous a tuées, alors qu'on sait très bien que les dix premières minutes de chaque période sont cruciales. D'ailleurs, ce n'est pas facile de remettre la machine en route après la pause. Là, nous étions vraiment trop relâchées, trop euphoriques et on a très mal géré cette pause. Le coach adverse fait rentrer Catarina Macario qui nous plante un doublé, sur deux penalties concédés par Olga Carmona (1-2, le 17 décembre). Une gueulante mémorable ?Hervé Renard à Saint-Etienne contre l'Angleterre. Je m'en souviens très bien, les murs ont tremblé. Il était dur, mais on sentait qu'il était très ému de cette contre-performance en première période (2-0 pour l'Angleterre, 2-1 score final, le 4 juin 2024). C'était vraiment sur notre engagement, il sentait qu'on ne donnait pas tout pour le maillot, donc il était super énervé. Il disait que c'était normal de rater des choses. Mais pas mettre d'envie, cela lui faisait péter les plombs. Parce que lui, il donnait tout sur le côté. Êtes-vous déjà arrivée épuisée à la pause ?Contre le Barça, tu rentres et t'es lessivée. Mais ce dont je me rappelle surtout, c'est la mi-temps à Arsenal. Pourtant, il y avait 0-0. On ne touchait pas un ballon alors qu'on a toujours la possession, en général. L'ambiance au stade était dingue, on était étouffées, on entendait les chants depuis le vestiaire. Personne ne bronchait. On se demandait comment on allait pouvoir revenir sur le terrain, comment on allait survivre à ça. C'était vraiment dur. La preuve : on coule dès la reprise puisqu'on encaisse deux buts à la 46e et 49e (3-0, le 26 mars, quarts de finale retour). Est-il plus dur d'être remplacée ou d'entrer à la pause ?Entrer dans le match ! Tes coéquipières ont déjà joué la première période, elles n'ont pas le même niveau de fatigue que toi. Il faut vraiment surveiller leurs énergies, presser ou pas pour ne pas y aller seule. Avec l'expérience, tu arrives à comprendre les dynamiques. Et puis quand tu entres à la pause, c'est pour changer quelque chose à la rencontre. Il y a une pression différente. Il faut aussi bien s'échauffer, autour de la 35e, rester sur le terrain pendant la pause pour accélérer, mais du coup tu rates toute l'analyse du coach. En général, je demande un résumé aux adjoints. Cela fait beaucoup d'informations à collecter et digérer en peu de temps. Tout en restant focus sur sa performance personnelle. Avez-vous déjà retourné une situation en entrant après la mi-temps ?À La Corogne, le 15 mars, en Liga. On perd 0-1 chez nous. J'entre à la pause et tout de suite, je donne une passe décisive pour l'égalisation. Là, on se dit qu'on a fait le boulot (2-2, score final). « L'intendant nous a demandé ce qu'on préférait mais on a toutes dit qu'on préférait que les places ne soient pas fixes afin de créer encore plus d'émulation » Êtes-vous assise à côté des mêmes personnes au Real Madrid ?Dans le vestiaire d'entraînement, j'étais à côté d'Olga Carmona, qui a signé au PSG. En match, ils mettent ensemble celles qui parlent la même langue. Je suis à côté de Naomie Feller et de Maëlle Lakrar, car je me charge de la traduction. Et chez les Bleues ?Cela change à chaque fois. L'intendant nous a demandé ce qu'on préférait mais on a toutes dit qu'on préférait que les places ne soient pas fixes afin de créer encore plus d'émulation. Seules les gardiennes restent ensemble. » À lire aussi Un travail à finir Geyoro, le facteur X qui change les ambitions des Bleues Le mois américain de Luis Enrique Pour le PSG, dernier étage avant les nuages

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