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L'après-match vu par Selma Bacha, latérale des Bleues et de l'OL : « S'il y a nul, c'est comme si j'avais perdu »

L'après-match vu par Selma Bacha, latérale des Bleues et de l'OL : « S'il y a nul, c'est comme si j'avais perdu »

L'Équipe3 days ago
La latérale gauche de l'équipe de France et de l'OL, Selma Bacha, raconte ses après-matches, notamment son besoin de « remercier » les supporters et le difficile contrôle de ses émotions en fonction du résultat.
« Quelle est la chose que vous faites après le coup de sifflet final qui vous paraît essentielle ?Pour moi, il est important d'aller saluer les supporters. Ils font l'effort de venir nous voir. Qu'on ait perdu, qu'on ait fait un match nul ou qu'on ait gagné, pour moi, il est essentiel d'aller les remercier. Cela s'appelle du respect. Ça me tient à coeur de faire le tour. Si je peux donner un maillot ou faire quelques photos, je le fais.
Comment se passe le retour dans le vestiaire ?Ça dépend ! Si on a gagné, moi, avec mon grain de folie, je suis contente, je crie. Je n'ai qu'une envie, c'est de fêter la victoire avec mon équipe. S'il y a match nul, je suis une compétitrice, c'est comme si j'avais perdu. Je vais à ma place et je suis énervée. Je boude, comme quand il y a une défaite. Il y a des défaites dans ma carrière qui m'ont fait très mal. Je peux pleurer. Dans ces cas-là, je prends vite ma douche, je rentre chez moi ou à l'hôtel. Mais personne ne me parle. Je reste dans ma bulle quand j'ai perdu.
Qu'est-ce que la défaite provoque comme émotion ?J'ai de la haine en moi. Maintenant, je suis plus mature, j'ai plus d'expérience. Je sais me contrôler. Mais si je m'écoutais, je pourrais crier. Connaissant mon tempérament, je peux dire des choses que je ne vais pas penser. J'ai trouvé un bon truc, c'est que personne ne m'adresse la parole. Je reste focus sur moi-même.
« Les JO, ça a mis les deux semaines de vacances, presque trois semaines »
Combien de temps mettez-vous à redescendre ?Ça dépend. La Coupe du monde 2023 (élimination en quarts de finale par l'Australie aux tirs au but, 0-0 a.p., 6-7 aux t.a.b.), ça a mis une semaine. Les JO (élimination en quarts par le Brésil, 0-1), ça a mis les deux semaines de vacances, presque trois semaines. Les Jeux, j'y ai tellement cru que ça m'a fait trop mal. J'ai été tellement déçue.
Quels étaient vos sentiments après cette défaite ?Il y a des matches où tu te dis, c'est injuste, on ne mérite pas. Il y a des matches où, il faut dire la vérité, on est passé à côté. Quand c'est le cas, je suis frustrée, car on n'a pas le droit. Quand il y a des matches à enjeu, tu n'as pas le droit de passer à côté. Comme la Ligue des nations (en 2024, contre l'Allemagne puis l'Espagne). Je n'ai pas de mal à le dire, quand je suis nulle, je suis nulle. Cela a été le cas sur ce stage-là, et on n'a pas existé face à l'Espagne.
Vous souvenez-vous de la première fois où vous êtes montée sur un podium chercher une médaille ?C'était ma première finale de Ligue des champions, avec l'OL, à l'âge de 17 ans (en 2018, 4-1, a.p., contre Wolfsburg). Je me revois avec mon petit chignon et mes grosses joues, c'était juste incroyable. Quelle fierté ! Moi, j'ai pleuré alors que de base quand je gagne, je ne pleure jamais. J'ai pleuré, car c'était un truc de fou. Je ne pensais pas qu'on allait gagner étant donné qu'on perdait 1-0 (à la 93e minute). Je me souviens de la haie d'honneur des adversaires, tu passes, tu es si contente. Tu serres la main, on te remet la médaille et tu attends la capitaine qui ramène la Coupe. Tu fais la fête pendant un ou deux jours (rires).
Êtes-vous de celles qui lancent les chants après la victoire dans le vestiaire ?Non. Pour cela, il y a Melvine (Malard) en équipe de France. À l'OL, il y avait Ellie (Carpenter, partie à Chelsea depuis), elle le fait en français ! Elle est forte. Les petites jeunes aussi le font quand elles viennent. La dernière fois, c'était Liana Joseph quand on avait joué contre le Paris-Saint-Germain. Je suis juste là pour crier et danser. Même à l'entraînement, quand on gagne, il faut nous voir ! Des fois, on a tendance à oublier, mais ce sont des moments importants qui unissent le groupe.
Avez-vous déjà disputé une coéquipière après un match ?Quand j'étais plus petite, je rentrais dans le vestiaire, je criais après tout le monde, comme sur le terrain. Je disais : ''toi, t'es nulle !''. Avec l'expérience, la maturité, cela ne m'arrive plus. Si une coéquipière fait une erreur et qu'on a perdu à cause de cela, je serai frustrée, évidemment. Mais après le match, aller la voir et lui reprocher ? Cela va encore plus la mettre mal. Cela ne sert à rien d'en rajouter, car elle-même, elle sait.
« Si demain, je suis Championne d'Europe, du monde ou olympique, je crois que je pleure »
Votre plus belle célébration d'après-match ?Quand on avait fait le triplé (2019), on était parti à Saint-Tropez (Var). On l'avait fêté avec le président (Aulas), les filles. On fêtait la fin d'une belle année. Le fait d'être là, cela signifiait qu'on avait tout gagné. On se déplaçait partout avec nos coupes ! On profitait. C'était un gros budget pour le président, mais on le méritait. Je l'ai fait deux fois, c'était magnifique (en 2020). Cela me manque. J'espère que là, on va faire une belle célébration avec l'équipe de France. Pas Saint-Tropez, mais les Champs-Élysées. J'aimerais trop. C'est un rêve, une motivation... Il faut qu'on arrête de parler, de promettre des choses. On est compétitrice, on veut gagner des trophées. Vraiment. Mais après, on déçoit tout le monde. J'ai décidé de ne plus parler et on verra.
Vous avez déjà imaginé la célébration si vous gagnez l'Euro ?Descendre les Champs-Élysées ! Mais même rentrer au Stade de France avec la musique, ce serait le feu. Quand je vois les garçons comme ça... Le bus, on est sur le toit. Je m'imagine tous les jours une victoire en finale avec la France. C'est vraiment quelque chose à laquelle je suis attachée. C'est important pour moi de faire vibrer les gens qui nous suivent et nous soutiennent. Si demain, je suis Championne d'Europe, du monde ou olympique, je crois que je pleure. Ce sont tellement de sacrifices. On a toutes les qualités pour cela. Maintenant, c'est à nous ! Il faut arrêter de parler et il faut agir. »
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time4 minutes ago

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time4 minutes ago

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Plus frais, les Niçois, qui ont déjà disputé deux matches amicaux et montent en puissance sur le plan tactique, pourraient avoir un avantage. Ils pourraient seulement, car Benfica va paradoxalement entrer dans le vif du sujet bien plus tôt. La rencontre de préparation face à Fenerbahçe ce samedi sera la seule occasion de tester des choses avant le premier grand rendez-vous de la saison : la Supercoupe du Portugal, prévue le jeudi 31 juillet contre le Sporting. Le Championnat enchaînera peu de temps après, avec la réception de Rio Ave calée entre l'aller et le retour de ce 3e tour préliminaire. Vu l'enjeu d'une qualification pour la Ligue des champions, la logique voudrait que les Lisboètes aient peu coupé pendant le mois sans match et arrivent déjà prêts. L'historique : à l'équilibre face aux clubs français Un seul club tricolore n'a jamais été battu par Benfica. 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Une élimination qu'avait vengée l'OM deux mois plus tard en quarts de finale à l'issue d'une double confrontation homérique achevée aux tirs au but (1-2, 1-0, 5-2 t.a.b.). Mais le dernier souvenir est plus récent : en février dernier, Monaco, déjà battu en phase de Ligue (2-3) avait été privé des huitièmes de finale de Ligue des champions après un match fou (0-1, 3-3). De quoi rappeler une évidence aux Niçois : ils ne seront pas favoris. Angel Di Maria, l'adieu européen

Le groupe CMA CGM va devenir le co-sponsor de l'équipe Decathlon en 2026
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time4 minutes ago

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Le groupe CMA CGM, spécialisé dans le transport maritime et propriété de Rodolphe Saadé, va devenir le nouveau partenaire de l'équipe Decathlon à partir de l'année 2026. La formation s'appellera Decathlon-CMA CGM. Decathlon tient son « P2 », ce partenaire d'envergure qui lui sera associé à partir de la saison 2026. Selon nos informations, il s'agit de CMA CGM. L'accord définitif a été signé ce lundi à Marseille, lors de la deuxième journée de repos du Tour de France, et la nouvelle devrait être officialisée assez rapidement. Propriété du milliardaire Rodolphe Saadé, le groupe (qui détient notamment BFM et RMC et La Provence via sa filiale CMA Média) est la troisième compagnie mondiale de transport maritime et la première au niveau national. CMA CGM n'a cessé d'étendre son influence ces dernières années dans la sphère économique mondiale. CMA CGM, par ailleurs sponsor-maillot de l'Olympique de Marseille, va donc mettre un pied dans le cyclisme et participer au développement de Decathlon. La formation s'appellera Decathlon-CMA CGM dès le 1er janvier 2026. Decathlon va devenir propriétaire de la structure juridique de l'équipe Decathlon-AG2R La Mondiale Deux semaines après avoir acquis la propriété de France Cyclisme, la structure juridique de l'équipe Decathlon-AG2R La Mondiale détenue jusque-là par AG2R La Mondiale depuis vingt-huit ans, c'est un pas en avant supplémentaire pour Decathlon. Si AG2R La Mondiale se retire à la fin de la saison, l'arrivée de CMA CGM, présent dans 177 pays et qui emploie plus de 160 000 personnes, va offrir une latitude encore plus importante à la formation basée en Savoie. Comme indiqué il y a deux semaines dans L'Équipe, les dirigeants tablent sur un budget estimé à plus de 40 M€ dès l'année 2026 alors qu'il était de 28 M€ en 2025. Avec une volonté nette d'aller viser le top 5 mondial rapidement puis le top 3 à moyen terme. Decathlon est également sollicité depuis quelques semaines par d'autres entreprises pour des partenariats complémentaires, des « P3 » ou « P4 » selon les termes du jargon économico-sportif.

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