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L'Équipe
4 days ago
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« Une gifle à chaque escrimeur » : la sabreuse ukrainienne Olga Kharlan s'insurge du retour d'athlètes russes et biélorusses par équipes
La sabreuse ukrainienne Olga Kharlan, championne olympique par équipes à Paris 2024, s'est indignée ce mardi sur ses réseaux sociaux de la participation d'athlètes russes aux compétitions par équipes lors des prochains Mondiaux de Tbilissi (Géorgie, du 22 au 30 juillet), qui ne respecteraient pas les critères de neutralité et les recommandations du CIO. « L'escrime sera-t-elle retirée des Jeux Olympiques ? » Sur ses réseaux sociaux ce mardi, la sabreuse ukrainienne, médaillée d'or par équipes à Paris 2024, a tiré la sonnette d'alarme contre ce qu'elle qualifie de « gifle », à savoir la participation d'athlètes russes aux prochains Mondiaux de Tbilissi (Géorgie, du 22 au 30 juillet), qui ne respecteraient pas les critères de neutralité. Alors que le Comité international olympique (CIO) a renouvelé en mai 2025 sa recommandation datant de mars 2023, qui stipulait que « par définition, un groupe d'athlètes individuels neutres ne peut être considéré comme une équipe » et que « la participation d'équipes dont les athlètes sont munis d'un passeport russe ou biélorusse ne peut être envisagée », la fédération internationale d'escrime (FIE) a décidé de réintégrer les équipes d'athlètes russes et biélorusses sous bannière FIE dans ses grands Championnats. Une publication partagée par Kharlan Olga / Ukrainian fencer (@olgakharlan) C'était le cas mi-juin aux Championnats d'Europe de Gênes (Italie), avec un titre individuel pour l'épéiste russe Aizanat Murtazaeva mais surtout deux médailles de bronze par équipes, au fleuret hommes et au sabre hommes. Des podiums qui n'ont pas été suivis d'hymne national russe, alors qu'aucun drapeau, russe comme celui de la fédération internationale d'escrime, n'a été déployé. Mais l'aspect « neutre » était pour le moins peu évident, notamment concernant les couleurs du survêtement, bleu avec des liserés blanc et rouge, qui rappelaient celles du drapeau russe, alors qu'aucun signe distinctif ne devait, en théorie, être visible. La participation de la Russe Sofya Velikaya fait beaucoup parler Et ce sera donc une nouvelle fois du 22 au 30 juillet pour les Mondiaux de Tbilissi (Géorgie), où la présence de la sabreuse Sofya Velikaya, 40 ans, double championne du monde et triple vice-championne olympique, fait énormément parler, sa neutralité étant grandement remise en cause. Elle appartient au CSKA Moscou, club affilié à l'armée russe, et s'est plusieurs fois affichée avec le président Vladimir Poutine et des généraux de l'armée. « L'officier militaire Sofya Velikaya, major de l'armée russe, n'est pas une simple escrimeuse, s'est insurgé Kharlan. Elle est un outil de propagande de l'État, un élément d'une énorme machine qui justifie la guerre et la violence depuis des années. Les athlètes du CSKA font partie de l'armée, tout comme un sabre est une extension de la main qui le manie. » Athlète ukrainienne la plus vindicative et engagée depuis le début de l'invasion de son pays par la Russie en février 2022, Kharlan avait notamment refusé de serrer la main d'une tireuse russe aux Mondiaux de Milan en 2023, ce qui lui avait valu une disqualification, avant d'être qualifiée d'office pour les JO par le CIO. Médaillée de bronze en individuel et sacrée par équipes sous la verrière du Grand Palais, la légende vivante du sabre féminin avait dédié ses deux podiums aux Ukrainiens mobilisés sur le front par la guerre. « En escrime, les Jeux Olympiques représentent le sommet mondial, l'apogée de nos rêves. Et c'est ce que la FIE est en train de mettre en jeu en permettant à la Russie d'utiliser le sport comme un outil de propagande » Olga Kharlan « Lorsque la Russie enfreint les règles, plus personne ne s'étonne, poursuit-elle. Mais lorsque la FIE couvre ces violations, c'est une gifle. Une gifle au CIO et à ses recommandations. Une gifle à la Charte olympique. Et une gifle à chaque escrimeur. Aujourd'hui, la Russie détient un tel pouvoir sur la FIE que la fédération a ouvertement violé les recommandations du CIO en autorisant des propagandistes de la guerre, des militaires. Les violations systématiques des recommandations du CIO peuvent conduire une fédération à perdre son statut olympique. En escrime, les Jeux Olympiques représentent le sommet mondial, l'apogée de nos rêves. Et c'est ce que la FIE est en train de mettre en jeu en permettant à la Russie d'utiliser le sport comme un outil de propagande. Il ne s'agit pas de quelques athlètes individuels. Il s'agit d'une campagne systématique impliquant des soldats et ceux qui soutiennent ouvertement Poutine. L'escrime a été la première fédération à trahir les principes olympiques. Et ceci pourrait être la goutte d'eau qui fait déborder le vase. »


Le HuffPost France
5 days ago
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Ysaora Thibus a été blanchie des accusations de dopage, grâce à une improbable histoire de bisous
DOPAGE - Les neuf jours passés avec son copain ont failli lui coûter sa participation aux Jeux de Paris 2024. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a levé les accusations de dopage qui pesaient sur l'escrimeuse française Ysaora Thibus, en rejetant l'appel de l'Agence mondiale antidopage (AMA) qui contestait la non-suspension de la sportive. Cette décision, annoncée lundi 7 juillet, a été motivée par une raison un peu particulière. Six mois avant les JO de Paris, Ysaora Thibus avait été contrôlée positivement à l'ostarine, un produit généralement utilisé pour augmenter la masse musculaire. La fleurettiste, vice-championne olympique par équipes à Tokyo, avait été testée en janvier 2024 lors du Challenge international de Paris, une étape de la coupe du monde. Pour expliquer le résultat positif, elle avait plaidé la contamination involontaire par des fluides corporels, causée par son conjoint, l'ancien escrimeur américain Race Imboden. L'escrimeuse française a estimé qu'elle avait été contaminée au cours d'une période de neuf jours où elle a « embrassé à plusieurs reprises son partenaire qui prenait de l'ostarine sans qu'elle le sache », rapporte le Washington Post. Richard Gasquet avait été confronté à une affaire similaire Cette thèse avait convaincu le tribunal disciplinaire antidopage de la Fédération internationale d' escrime, qui avait levé sa suspension provisoire en mai 2024. Ysaora Thibus a bien participé aux Jeux de Paris, mais elle s'est inclinée dès son entrée en lice en individuel, tandis qu'elle a été éliminée dès les quarts de finale de l'épreuve par équipes. Quelques jours avant les JO, l'AMA avait relancé l'affaire en faisant appel de la levée de suspension provisoire devant le TAS, tout en réclamant quatre ans de suspension. Il aura fallu près d'un an à l'instance sportive internationale pour finalement trancher en faveur de l'escrimeuse. « Il est scientifiquement établi que l'ingestion d'une dose d'ostarine similaire à celle ingérée par le partenaire de l'époque de Mme Thibus était susceptible de laisser des quantités suffisantes d'ostarine dans la salive pour contaminer une personne en l'embrassant », explique le TAS dans un communiqué. « La présence d'ostarine n'était pas intentionnelle », conclut-il. Comme le rappelle le Washington Post, ce n'est pas la première fois qu'un athlète français est soupçonné de dopage par contamination involontaire. En 2009, Richard Gasquet avait aussi été blanchi par le TAS après avoir été testé positif à la cocaïne. Le joueur de tennis avait été contaminé accidentellement après avoir partagé un verre et embrassé à plusieurs reprises une femme qui avait consommé la drogue.


Le Figaro
5 days ago
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- Le Figaro
Escrime : le Tas rejette l'appel de l'AMA, Ysaora Thibus innocentée de tout dopage
Ce lundi, le Tribunal arbitral du sport a rejeté l'appel de l'Agence mondiale antidopage qui contestait la non-suspension de l'escrimeuse française après un contrôle positif à un agent anabolisant. Le Tribunal arbitral du sport a annoncé lundi avoir rejeté l'appel de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui contestait la non-suspension de l'escrimeuse française Ysaora Thibus après un contrôle positif à un agent anabolisant six mois avant les JO de Paris. La fleurettiste, vice-championne olympique par équipes à Tokyo, avait été contrôlée positive à l'ostarine en janvier 2024 lors du Challenge international de Paris, une étape de la coupe du monde. Elle avait alors plaidé la contamination involontaire par des fluides corporels, causée par son conjoint, l'ancien escrimeur américain Race Imboden. Publicité Cette thèse avait convaincu le tribunal disciplinaire antidopage de la Fédération internationale d'escrime qui avait levé sa suspension provisoire en mai 2024. Mais l'AMA avait relancé l'affaire quelques jours avant le début des JO de Paris en faisant appel de cette décision devant le TAS, tout en réclamant quatre ans de suspension. Il aura fallu près d'un an au TAS pour finalement trancher en faveur de l'escrimeuse. «Il est scientifiquement établi que l'ingestion d'une dose d'ostarine similaire à celle ingérée par le partenaire de l'époque de Mme Thibus était susceptible de laisser des quantités suffisantes d'ostarine dans la salive pour contaminer une personne en l'embrassant», explique le TAS dans un communiqué. «La présence d'ostarine n'était pas intentionnelle», a conclu le TAS. Blessée à un genou pour son retour à la compétition aux Championnats d'Europe à Bâle en juin 2024, Ysaora Thibus avait été éliminée dès son entrée en lice en individuel aux JO de Paris. Et avec ses partenaires de l'équipe de France, elle avait été éliminée dès les quarts de finale de l'épreuve par équipes.


Le Parisien
6 days ago
- Sport
- Le Parisien
« Aucune faute ou négligence » : Ysaora Thibus innocentée par le tribunal arbitral du sport après son contrôle positif
L'appel de l'Agence mondiale antidopage (AMA) avait pourri la dernière ligne droite de sa préparation déjà bien chaotique pour les Jeux olympiques de Paris. Près d'un an après, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a reconnu à son tour l'innocence de l'escrimeuse Ysaora Thibus dans l'affaire de dopage qui la poursuit depuis le 14 janvier. Contrôlée positive à l'ostarine lors du Challenge international de Paris (CIP) ce jour là, la fleurettiste avait plaidé la contamination involontaire, causée par son conjoint, l'ancien escrimeur américain Race Imboden. La thèse, qui avait convaincu le tribunal disciplinaire antidopage de la Fédération internationale d'escrime et levé sa suspension provisoire en mai 2024, a été validée ce lundi par l'instance suisse. « La Formation du TAS a examiné les preuves et a relevé qu'il est scientifiquement établi que l'ingestion d'une dose d'ostarine similaire à celle ingérée par le partenaire de l'époque de Mme Thibus était susceptible de laisser des quantités suffisantes d'ostarine dans la salive pour contaminer une personne en l'embrassant », explique le TAS dans son communiqué de presse. « La Formation du TAS a jugé que la VRAD (violation des règles atidopage) causée par la présence d'ostarine n'était pas intentionnelle et qu'il n'était pas contestable que Mme Thibus n'avait commis aucune faute ou négligence. La décision du DDT est confirmée et l'appel est rejeté », poursuit le texte. L'AMA réclamait quatre ans de suspension. La championne du monde 2022 de fleuret, dont la défense a pu s'expliquer le 6 mars 2025 devant le TAS, avait produit une étude menée par le professeur en toxicologie Jean-Claude Alvarez. Celle-ci montrait que les quantités trouvées dans l'échantillon prélevé en compétition ne pouvait pas être lié à une prise volontaire de ce produit. Il s'agit très probablement de l'ultime rebondissement dans ce dossier. Les recours contre les décisions du TAS sont possibles devant le Tribunal fédéral suisse, mais pour des motifs de forme. Blessée au genou pour son retour à la compétition aux championnats d'Europe à Bâle en juin 2024, Ysaora Thibus avait été éliminée dès son entrée en lice en individuel aux JO de Paris. Elle et ses partenaires de l'équipe de France, vice-championnes olympiques en titre, avaient été sorties dès les quarts de finale dans la compétition par équipes. La fleurettiste de 33 ans a ensuite été opérée après les Jeux olympiques. Si elle a repris l'entraînement à l'Insep, Ysaora Thibus n'est pas encore retournée en compétition et ne disputera pas les Mondiaux en Géorgie (20-30 juillet).