Dernières actualités avec #expertise


Le Figaro
6 days ago
- Business
- Le Figaro
Construite sur la cour de notre copropriété, une verrière nécessite des travaux. Qui doit les payer ?
Réservé aux abonnés Les rédactions du Particulier vous apportent leur expertise sur les questions réglementaires, fiscales ou financières pour vous aider dans vos démarches. Tout dépend de la nature – commune ou privative – de la verrière en question. En principe, c'est le règlement de copropriété qui distingue les parties d'immeuble qui sont communes de celles qui sont privatives. Si ce document est silencieux ou contient des dispositions contradictoires, il faut s'en remettre à la loi. Sont ainsi privatives « les parties des bâtiments et des terrains réservées à l'usage exclusif d'un copropriétaire déterminé » (art. 2 de la loi n° 65-557 du 10.7.65). A contrario, « sont communes les parties des bâtiments et des terrains affectées à l'usage ou à l'utilité de tous les copropriétaires ou de plusieurs d'entre eux » (art. 3 de la loi de 1965). Le sol de la copropriété est toujours une partie commune. Les cours, les voies d'accès et les parcs et jardins sont donc communs. Mais ce qui est édifié dessus peut être privatif. Dans une affaire où une verrière située au rez-de-chaussée d'un immeuble abritait un local commercial, les juges ont estimé que cette…


24 Heures
6 days ago
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- 24 Heures
C'est vous qui le dites 13 août: le Conseil d'État, les F-35, la SSR
Opinion Retrouvez ici votre courrier des lecteurs du 13 août. 24 heures / lecteurs Publié aujourd'hui à 07h06 En lisant «24 heures» ces dernières semaines, un triste constat s'impose. Le Conseil d'État a choisi de dépenser 40 millions pour un fatras de conseils externes, honoraires et autres expertises et de supprimer 20 millions dans les dépenses de santé. Je doute fortement que la population vaudoise préfère jeter de l'argent par les fenêtres plutôt que de continuer à avoir des soins de qualité dans toutes les régions du canton. Est-ce ainsi que notre Conseil d'État remercie le personnel infirmier, très engagé, mal payé et travaillant de nuit ou les week-ends? Je ne dois pas avoir compris le sens de l'initiative «Pour des soins infirmiers forts» approuvée par les Vaudoises et les Vaudois. Un constat: les divers experts n'ont pas réussi à empêcher un combat de basse-cour dans les hautes sphères vaudoises. Sandrine Pittolaz, Saint-Prex F-35 Oui, lorsqu'on parle du cauchemar F-35, il faut le faire au pluriel, puisqu'on parle de plusieurs mensonges et de deux gouvernements, celui de la Suisse et celui des États-Unis. «Prix fixe»; plus 1,35 milliard de non-fixe; plus un montant inconnu pour des mises à jour après livraison; plus des montants inconnus pour des adaptations d'aéroports, d'infrastructures et pour des mesures d'antiespionnage; plus des milliards inconnus pour l'exploitation sur la durée de vie de la flotte… plus la transmission obligatoire des données de chaque vol aux Américains. Est-ce que la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui serait uniquement le résultat d'une immense incompétence? On savait qu'on dépendrait en permanence du soutien technologique des Américains. On savait que ces derniers pratiquent la loi du plus fort. On aurait pu s'informer auprès des divers autres pays qui ont examiné, acquis ou rejeté le F-35. À ce jour, nous n'avons vu aucune indication que nos «responsables» auraient repris des négociations avec d'autres fournisseurs pour disposer d'alternatives dans les tractations qui ont toutes les chances de tourner au vinaigre avec les Américains. Les problèmes sont pourtant connus depuis longtemps. Ce cauchemar n'est pas du genre à disparaître quand nous ouvrons les yeux. Stefan Bodmer, Saint-Sulpice Médias Une SSR moderne et indépendante L'appel d'un lecteur à une SSR plus agile («24 heures» du 12 juillet) est légitime: nous sommes sur cette voie! Le service public audiovisuel est essentiel à la société au-delà de l'usage quotidien de chaque individu, comme les écoles ou l'armée. Pour assurer son indépendance, la SSR est financée par une redevance et non par l'impôt: ce modèle garantit aux minorités linguistiques comme la Suisse romande un accès équitable à l'information, à la culture et au divertissement. Un système à la carte coûterait plus cher aux ménages: jusqu'à 950 francs/an contre 335 aujourd'hui, bientôt 300 (baisse qui oblige déjà la SSR à se réinventer en rationalisant l'immobilier et les effectifs, en repensant l'offre, car la publicité ne couvre que 15% du budget). Notre pays est petit, sans masse critique pour financer des programmes à la carte avant d'en connaître la consommation. Le service public est utile aux médias privés, car il soutient un écosystème de prestataires dont ils ont aussi besoin. Il génère 1,67 milliard de francs de valeur ajoutée, soit 10'500 emplois. La SSR a économisé 100 millions entre 2018 et 2022 tout en innovant et en gardant une confiance élevée du public. En Suisse romande, la RTS touche chaque semaine huit personnes sur dix et atteint deux jeunes sur trois (aussi via les réseaux sociaux). Elle forme 6000 élèves par an à détecter les fake news et se transforme avec sa plateforme Play RTS afin de répondre aux nouveaux usages. C'est cela, un service public moderne. Des soirées de dialogue avec le public (panel RTS) ont lieu régulièrement: toute personne peut s'y inscrire, votre avis sera le bienvenu. Marco Ferrara, porte-parole de la RTS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Parisien
7 days ago
- Le Parisien
Paris : le Muséum national d'histoire naturelle victime d'une cyberattaque « massive »
Au fond du Jardin des plantes (Ve), on transpire à grosses gouttes. À cause de la nouvelle vague de la chaleur qui touche la capitale, peut-être, mais aussi et surtout parce que le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) a été la cible toute fin juillet d'une cyberattaque affectant grandement sa mission de recherche et d'expertise. Une information révélée par nos confrères de La Tribune que Le Parisien est en mesure de confirmer. « Le lundi 28 juillet, quand on s'est connecté le matin, plus rien ne marchait. Nos experts ont commencé à creuser et ils se sont rendu compte que nos données et logiciels maisons étaient bloqués », retrace Gilles Bloch, président du MNHN. Un signalement a été fait dans la journée. Le début d'un très long travail pour revenir à une situation plus ou moins normale. Un système de sauvegarde bienvenu « On n'est ni le premier, ni le dernier établissement public à subir une attaque de cette ampleur. Donc on s'attend à ce que tout cela soit long, de l'ordre de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois », prévient Gilles Bloch. Ainsi, et alors que les données de la section recherche du Muséum demeurent inaccessibles, les équipes sont à pied d'œuvre pour remettre en fonction les dizaines de logiciels et base de données. « Heureusement, nous avons investi il y a quelques années dans un système de sauvegarde automatique qui nous permettra de tout recouper. Mais encore une fois, ce sera très long », martèle le président. À voir aussi « Les activités tournent clairement au ralenti » Cette attaque « massive » ayant eu lieu au milieu de l'été, l'établissement n'a pas été forcé de placer certains de ses 1 800 employés au chômage partiel. « Forcément, on reste dans un mode de fonctionnement dégradé. Les activités tournent clairement au ralenti donc nous avons mis en place des mesures souples de travail, en autorisant par exemple plus de télétravail que d'habitude. Pour le reste, on travaille un peu à l'ancienne avec des échanges de mail pour des missions qui se faisaient sur nos logiciels métiers », précise Gilles Bloch. « Au final, peu de gens sont vraiment inoccupés ! Plein de choses continuent à fonctionner et il y a des tâches qui ne peuvent pas attendre une semaine comme la nourriture pour les animaux de nos zoos », sourit le président. Et ce dernier de rassurer les visiteurs : cette cyberattaque n'a aucun impact pour celles et ceux qui veulent profiter des nombreux espaces du MNHN. Le Muséum porte plainte « La billetterie en ligne est assurée par un prestataire, qui n'a pas été touché. Par contre, on ne peut toujours pas vendre de tickets au guichet. Mais ça ne concerne qu'une petite fraction des gens. Et ils s'adaptent rapidement », rassure Gilles Bloche, qui espère pouvoir « remonter un certain nombre de briques essentielles avant la fin du mois d'août ».