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L'éditorial de Jacques-Olivier Martin : «Dette, déficits… François Bayrou candidat au sale boulot»
L'éditorial de Jacques-Olivier Martin : «Dette, déficits… François Bayrou candidat au sale boulot»

Le Figaro

time5 hours ago

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L'éditorial de Jacques-Olivier Martin : «Dette, déficits… François Bayrou candidat au sale boulot»

Réservé aux abonnés Si le projet du premier ministre est nécessaire pour éviter une catastrophe financière, il n'est pas suffisant. L'état des finances publiques impose d'autres mesures, plus ambitieuses, pour remettre la France sur les rails. Bien sûr, les annonces de juillet ne font pas le budget de l'automne. Mais reconnaissons à François Bayrou d'avoir tenu un discours de vérité sur la situation dramatique de la France et de proposer des mesures courageuses, et donc impopulaires, pour tenter d'éviter la faillite. « Il est tard, mais encore temps. » Espérons. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Le premier ministre veut ainsi dire « stop à la dette », grâce à un effort de 40 milliards d'euros dès l'an prochain, et promet, parallèlement, de relancer la production. Car, dit-il, « pour distribuer, il faut produire ». Logique. Mais pour y parvenir ? Des coups de frein plutôt que de vraies économies. C'est le gel des dépenses de l'État (pas un euro de plus en 2026) et des retraites, une « année blanche » sur les recettes comme sur les prestations, ou encore la promesse de ralentir la hausse du budget de la Sécurité sociale de 5 milliards d'euros. Et puis aussi quelques hausses d'impôts – on ne se refait pas – en rabotant des niches fiscales, en…

Impôts, retraites, année blanche, jours fériés : ce qu'il faut retenir des annonces de François Bayrou sur le budget 2026
Impôts, retraites, année blanche, jours fériés : ce qu'il faut retenir des annonces de François Bayrou sur le budget 2026

Le Figaro

time8 hours ago

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Impôts, retraites, année blanche, jours fériés : ce qu'il faut retenir des annonces de François Bayrou sur le budget 2026

Le premier ministre a détaillé ce mardi ses propositions pour réaliser 43 milliards d'euros d'économies en 2026, après plusieurs années de dérapage des finances publiques. «Le moment de vérité» pour les finances publiques... Mais aussi pour François Bayrou. Ce mardi 15 juillet, le premier ministre a annoncé son plan pour réaliser 40 milliards d'euros d'économies l'an prochain et ramener le déficit à 4,6% du PIB. Il a énuméré une série de propositions en ce sens pour le budget 2026, avant les débats attendus au Parlement à l'automne. Le Figaro résume ce qu'il faut retenir de cette conférence de presse. Le surendettement, une «malédiction» pour la France «C'est une malédiction qui n'a pas d'issue.» Avant de présenter l'orientation budgétaire de son gouvernement pour 2026, François Bayrou a rappelé la situation critique des finances publiques de la France. Le premier ministre a fait le parallèle avec un foyer qui s'endetterait non pas pour financer des investissements mais pour financer ses dépenses du quotidien : «Ça s'appelle le surendettement», a-t-il martelé, dénonçant une «malédiction» pour le pays. «Chaque seconde, la dette de la France augmente de 5000 euros», a-t-il insisté. Publicité François Bayrou veut stabiliser la dette d'ici 2029 Présentant la première partie de son plan, intitulée «Stop à la dette», François Bayrou a notamment présenté un plan pour enrayer l'emballement de la dette publique d'ici à 2029. Estimée à 116,2% du PIB en 2025, celle-ci atteindrait un pic à 118,1% en 2027 avant d'entamer une décrue pour se stabiliser aux alentours de 117,2% en 2029. «Ce plan passe par la stabilisation et la baisse de la dépense publique», a prévenu le premier ministre, mais «tout le monde devra participer à l'effort». Un effort global de 43,8 milliards d'euros, l'État va geler la plupart de ses dépenses Ce sera plus que prévu. Alors que le gouvernement était officiellement en quête de 40 milliards d'euros d'économie pour le budget 2026, François Bayrou a annoncé que le montant des efforts a été revu à la hausse : il sera au final de 43,8 milliards d'euros. «Tous les ministères seront solidaires (...) L'État va montrer l'exemple, stabiliser ses dépenses, et même réduire son train de vie», a assuré le premier ministre. Il se fixe comme objectif de «ne pas dépenser davantage à l'euro près en 2026 qu'en 2025», à l'exception des crédits supplémentaires accordés aux Armées et de la charge de la dette. Prestations, impôts : vers une «année blanche» en 2026 Afin d'économiser quelque sept milliards d'euros, le premier ministre a annoncé une «année blanche» en 2026. «C'est une année dans laquelle on augmente plus ni les prestations, ni les barèmes (...) C'est une année où on aura exactement le même montant des retraites pour chaque pensionné que celui qu'on avait en 2025», a rappelé François Bayrou. Un «effort collectif, très important et temporaire», qui «concerne toutes les catégories de Français». La règle «sera de ne pas dépenser plus en 2026 qu'en 2025. Pas moins, mais pas plus pour chacun d'entre nous». L'occasion d'indiquer qu'«il n'y aura pas de revalorisation générale ou catégorielle dans les ministères». 8 mai, lundi de Pâques : deux jours fériés supprimés La piste circulait depuis quelques heures, elle est désormais confirmée. «Pour que la situation de la France s'améliore», François Bayrou propose que deux jours fériés «soient supprimés pour tout le pays». Ces derniers ont d'ailleurs déjà été cochés sur le calendrier : le «lundi de Pâques, qui n'a aucune signification religieuse et le 8 mai, dans un mois de mai devenu un véritable gruyère», a affirmé le premier ministre. Publicité Celui-ci souhaite ainsi que «toute la nation travaille plus pour produire et pour que l'activité du pays dans son ensemble soit plus importante dans l'année». Un effort important de 5 milliards d'euros sur les dépenses sociales Le gouvernement souhaite réduire de moitié la hausse des dépenses de santé de 10 milliards d'euros prévue pour 2026. Un effort qui sera notamment réalisé par une «responsabilisation des patients», avec le doublement à 100 euros de la franchise sur les médicaments par an. Dans le cadre des affections longue durée, les médicaments qui «sont sans lien avec l'affection déclarée» ne seraient plus remboursés à 100% dès 2026, et le gouvernement souhaite que l'on puisse sortir de ce statut «quand l'état de santé ne le justifie plus». François Bayrou souhaite également mieux sensibiliser à la vaccination, notamment pour la grippe, mettre fin à la «dérive» des arrêts maladie ou encore «pouvoir réutiliser» les fauteuils ou béquilles remboursés aux patients. Une «contribution de solidarité» instaurée pour les plus riches François Bayrou veut «demander un effort particulier à ceux qui ont la capacité de contribuer davantage», que ce soient les ménages les plus aisés ou les grandes entreprises. Une «contribution de solidarité», dont les contours doivent être définis avec le Parlement, sera demandée aux plus fortunés. L'abattement fiscal des retraités modifié Les retraités les plus aisés seront également mis à contribution avec une réforme de l'abattement de 10% sur le calcul de l'impôt sur le revenu. Celui-ci sera remplacé par un «forfait annuel», qui devrait surtout pénaliser les grosses pensions sans bouleverser les petites. Publicité Les niches fiscales et sociales dans le viseur de l'exécutif Dans le cadre de l'effort collectif que François Bayrou demande au pays, il souhaite cibler «ceux qui ont la capacité de contribuer davantage, soit parce qu'ils bénéficient d'un certain nombre d'avantages fiscaux, soit parce que leurs capacités leur permettraient de prendre une plus grande part de la solidarité». Comment ? En se concentrant d'abord et avant tout sur les niches fiscales et sociales dont bénéficient les ménages aisés et les grandes entreprises. «Nous ferons la chasse aux niches fiscales inutiles, inefficaces, en commençant par les dispositifs qui arrivent à extinction», a-t-il ensuite ajouté. Agences supprimées, fonctionnaires non remplacés... Plusieurs efforts demandés pour l'État Afin de «prendre sa part» aux efforts, l'État ne remplacera plus un fonctionnaire sur trois partant à la retraite «pour les années qui viennent». Autre annonce : les «opérateurs de l'État» seront visés, selon le premier ministre, qui entend «supprimer des agences improductives pour recentrer les dépenses ». «Plusieurs centaines, peut-être entre 1000 et 1500 emplois, seront supprimés», a-t-il précisé. L'État va également mieux gérer son patrimoine «improductif», grâce à la création d'une «une société foncière pour (le) réduire, (le) gérer et (le) rendre utile». De même, les participations de l'État seront repensées : «Dans certaines entreprises, la participation de l'État pourrait être diminuée sans réduire son influence et le patrimoine ainsi dégagé doit être mis en œuvre, par exemple pour aider à de grands programmes de recherche», a-t-il déclaré. Le gouvernement veut simplifier la vie des entreprises à l'automne «par ordonnances» Trop de normes, trop de procédures… François Bayrou reprend le marronnier de la simplification, promettant à nouveau des mesures à mettre en place rapidement dans ce sens. Objectif : améliorer le quotidien des entreprises. Le gouvernement dressera une «liste de simplifications et allègements» dès cet été, qui passeront par des ordonnances dès l'automne, car «il s'agit d'urgence nationale», a-t-il déclaré. Les retards de paiement plus durement sanctionnés Le gouvernement souhaite s'attaquer aux retards de paiement, pratiqués parfois sciemment pour gagner du temps, qui fragilisent les PME. «L'État est déterminé à renforcer les sanctions à l'égard des débiteurs», a assuré François Bayrou, indiquant que celles-ci pourront atteindre jusqu'à 1% du chiffre d'affaires.

« Le moment de vérité » : le slogan choisi par François Bayrou pour son plan d'économies
« Le moment de vérité » : le slogan choisi par François Bayrou pour son plan d'économies

Le Parisien

time15 hours ago

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  • Le Parisien

« Le moment de vérité » : le slogan choisi par François Bayrou pour son plan d'économies

C'était il y a trois mois, jour pour jour. Mardi 15 avril, François Bayrou livre sa vision pour le futur budget du pays. Il appelle à une « prise de conscience » sur l'état des finances publiques avec quatre mots écrits en gros derrière lui : « La vérité permet d'agir ». Ce mardi, dans le même lieu (avenue de Ségur, Paris VIIe) et le même format (une conférence de presse), le Premier ministre dévoilera les 40 milliards d'euros d'économies à réaliser , dans le cadre de la future loi de finances 2026. Selon nos informations, le slogan a légèrement été modifié : « Le moment de vérité ». Seule une poignée de ministres et de proches sont au courant de la nouvelle formule ainsi que du contenu des annonces. Ce mardi matin, François Bayrou appellera son « club des cinq », le noyau dur qui a assisté, aux premières loges, aux discussions depuis trois mois : Éric Lombard et Amélie de Montchalin, le duo de Bercy, Catherine Vautrin et Astrid Panosyan-Bouvet pour le pôle social, et François Rebsamen en charge des collectivités locales. Durant sa prise de parole à 16 heures, le chef du gouvernement annoncera à la fois les arbitrages d'économies mais aussi les pistes de réforme sur le travail et la croissance, face à une centaine de journalistes et les représentants de l'ensemble des groupes parlementaires. « Il y a la tentation de la part du Premier ministre de mettre la barre très haut et d'apparaître comme courageux. Il veut foncer dans le mur en klaxonnant » rapporte un conseiller gouvernemental. En prenant le risque d'être censuré par les députés à l'automne prochain.

Discours aux Armées de Macron : le virage stratégique de la France, casse-tête budgétaire en vue pour Bayrou ?
Discours aux Armées de Macron : le virage stratégique de la France, casse-tête budgétaire en vue pour Bayrou ?

Le Parisien

time2 days ago

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Discours aux Armées de Macron : le virage stratégique de la France, casse-tête budgétaire en vue pour Bayrou ?

Au moment où François Bayrou apporte la touche finale à son plan de redressement des finances publiques, qu'il doit dévoiler ce mardi 15 juillet , le président de la République, Emmanuel Macron, qui prononçait ce dimanche son discours aux Armées , vient de corser un peu plus sa tâche. Elle était déjà ardue, trouver 40 milliards d'euros d'économie pour le budget 2026. Elle pourrait virer à la mission impossible puisque le Premier ministre va devoir s'activer sur deux fronts : redresser les comptes publics plus que dans le rouge, tout en finançant l'effort de mise à niveau et de transformation des forces armées.

Guillaume Tabard : «Sur les finances publiques, François Bayrou condamné à surprendre»
Guillaume Tabard : «Sur les finances publiques, François Bayrou condamné à surprendre»

Le Figaro

time4 days ago

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Guillaume Tabard : «Sur les finances publiques, François Bayrou condamné à surprendre»

Réservé aux abonnés CONTRE-POINT - Pour être cru, le premier ministre doit être d'abord entendu. Voilà pourquoi il doit obtenir ce fameux effet «waouh», prouvant qu'il se passe enfin quelque chose. Surprendre. Par son audace et par son habileté. C'est l'envie de François Bayrou, à la veille de son rendez-vous de vérité sur les finances publiques. Et c'est une obligation s'il ne veut pas que son bail à Matignon, si longtemps attendu par lui, soit rangé au rayon des occasions manquées. Bayrou est conscient du scepticisme qu'il suscite. Il est critiqué pour son inaction, moqué pour son style, suspecté de ne chercher qu'à durer, rejeté par l'opinion, recadré en public par un président de la République qui, en privé, lui chercherait déjà un successeur. Pour la quasi-totalité des acteurs politiques, à commencer par ceux qui le soutiennent, la question n'est pas de savoir s'il va tomber, mais quand. Pour reprendre son image fétiche, le chef du gouvernement entreprend l'ascension de « l'Himalaya » des finances publiques dans la pire des purées de pois. L'effet «waouh» Pour rebondir, François Bayrou n'a donc pas d'autre choix que de surprendre mardi. En n'ayant pas la main qui tremble. Si son diagnostic…

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